Lis ma vie

Maman travaille (trop)

Mes enfants sont des anges et à la fin de ces vacances de la Toussaint, je trouve qu’ils ont bien mérité  leur auréoles !

J’ai beaucoup beaucoup travaillé durant ces vacances et heureusement, MMM a pu être là une bonne partie de ces 15 jours mais les enfants ont assuré les jours où j’étais seule avec eux.

Mon organisation a fait cette année que j’avais beaucoup de boulot sur une période très concentrée qui est déjà très chargée. Depuis début septembre, je n’arrête pas et je ne compte plus les moments où je me suis retrouvée au bord du gouffre avec l’impression que je n’allais réussir à rien. Je suis freelance, je suis auteur, il y a toujours des périodes très denses et d’autres complètement creuses (où j’ai l’impression que je ne retravaillerai plus jamais) mais je crois avoir présumé de mes forces avec beaucoup de déplacements et plusieurs gros projets à boucler.

Ces vacances ont donc été horriblement studieuses et j’ai dû plusieurs fois me coller des coups de pied aux fesses en me rappelant que je faisais quand même un métier génial que j’adorais parce qu’avec la fatigue, je ne voyais plus trop l’intérêt d’aligner les mots sur un ordinateur. Je voulais juste regarder Jeanne et Serge avec Petite Gavotte ou lire Harry Potter avec les grands.

Dans ces moments-là, je suis d’une humeur de dogue. Parce que je voudrais être complètement avec eux ou alors loin, très loin et que personne ne me parle pour que je puisse avancer dans mon écriture. Ambivalence de la mère de famille qui travaille à la maison, bonjour ! Et pendant ces vacances, les enfants ont été particulièrement compréhensifs. Ils m’ont ménagée (la plupart du temps) en faisant leurs TIG avec entrain, en s’occupant seuls au maximum et en me laissant bosser autant qu’il était possible de le faire pour eux.

Je sais que ce n’est pas rigolo d’avoir une maman qui est avalée par son ordinateur, qui est là sans être là, c’est pour ça que je ne bosse plus le mercredi d’ailleurs. Je sais que c’est compliqué de me voir concentrée et d’avoir l’impression d’être invisible à mes côtés. Mais pour la première fois, ils ont compris. Ils ont compris que je nous imposais ça parce qu’ils ne veulent pas aller au centre de loisirs depuis des années (j’ai quand même réussi à envoyer les deux grands tester les Tickets Sports et ils on apprécié) et que le seul moyen de ne pas les coller là-bas, c’est qu’ils restent à la maison en acceptant que je travaille (trop) ces jours-là. Ils ont aimé pouvoir trainer en pyjama pour jouer aux jeux de société, recevoir leurs copines et aller à leurs cours de gym et de poney parce que, malgré le boulot, je les y accompagnais.

Un matin, Petite Gavotte ne savais pas quoi faire alors je lui ai proposé de s’installer à côté de moi pour dessiner. Elle s’est lancée dans un dessin de toute la famille, animaux compris (« mais j’ai pas dessiné Papa parce qu’il est à Paris »)? Elle m’a dessinée comme  elle me voyait sur le moment : assise dans la cuisine, mal coiffée, avec mon gros gilet et mes chaussons, mes lunettes (j’ai des galères aux yeux en ce moment, mon corps me hurle des choses qu’il va falloir que j’écoute), mon café dans sa tasse rose du Japon et mon énorme ordi (on voit la place qu’il prend, cet ordi).

Mon coeur de maman (parfois de pierre) a fait un petit hoquet en voyant ce dessin. J’ai réalisé que je ne voulais  plus jamais bosser de cette manière, pas tant que ma petite dernière n’a que 7 ans et mon grand pas 12 ans et que ça me coûte autant. Depuis quelques mois, je mets en place différentes choses pour ne plus travailler au même rythme mais je repousse le moment où j’agis vraiment pour bosser autrement. Je me trouve des excuses et je continue à foncer droit dans le mur en me  disant que des toutes façons, je n’ai pas le choix et que je trouverais bien un moyen de l’éviter, ce mur. Mais la vérité, c’est que j’ai le choix.

Alors j’ai fixé une date : le vendredi 8 novembre 2019 au soir. Parce que j’ai besoin de deadline pour faire les choses et parce que c’est aussi le jour où je dois rentre le manuscrit de mon dernier livre. Et je l’ai affiché en grand sur le tableau noir de la cuisine.

Et puis j’ai tilté que le 8 novembre 2009, il y a donc 10 ans pile, c’était le début d’un cycle vraiment pas cool pour nous avec ma jaunisse et ma toute première hospitalisation qui ouvrait la porte à 5 mois bien compliqués pour notre famille. Mais ces 5 mois ont eu une belle finalité : une Fleur de Sel en pleine forme ! Je me suis dit que c’était finalement une belle date à célébrer parce que cette jaunisse avait sûrement sauvé ma vie et celle de mon bébé.

Donc vendredi prochain, ça sera la fiesta à la Nourserie. Pour le moment, il y aura les enfants et moi, MMM s’il est rentré et nos parents s’ils sont dans le coin. On va fêter la fin d’un cycle de boulot pour moi et tirer la langue à nos peurs d’il y a 10 ans.

D’ici-là, je vous fais un bisou et je retourne profiter du calme en ce jour de rentrée pour travailler !

(Je lis tous vos commentaires et ils me font un bien fou, ne m’en veuillez pas de ne pas y répondre tout de suite et merci encore d’être là !)

Pour continuer votre lecture, je vous propose un vieux billet sur un arc-en-ciel car j’en ai vu un ce matin en accompagnant les filles à l’école.

PS : ce titre comme un clin d’oeil à Marlène Schiappa (à son blog, son réseau et son livre du nom de Maman Travaille) qui a tant oeuvré et qui continue pour faire bouger les lignes.

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33 commentaires

  1. Répondre Bénédicte 4 novembre 2019 à 10:29

    Comme je te comprends, ici aussi vacances studieuses aussi, oral de concours dans 2 semaines oblige (je suis pas prête !). Mais entre mes plages de révision, j’ai quand même réussi à faire la maman taxi pour accompagner mes héritières à leur stage de gym, à la piscine et au cinéma, leur faire faire leurs devoirs … Et heureusement que maintenant qu’elles sont plus grandes, elles savent s’occuper toutes seules davantage. Profitez bien de votre apéro 🙂

  2. Répondre Ana 4 novembre 2019 à 10:36

    Pas facile d’être là sans être là, cette culpabilité qui se loge parfois au creux de notre estomac,… Et vivement vendredi !!! 🙂
    Je travaille en libéral, en cabinet, avec toute la paperasse à la maison. Mes filles, de 6 à 1 an ont de la peine à me voir à la maison, sans que toute mon attention ne leur soit accordée et mes patients, ou leurs parents plutôt, ont de la peine à comprendre que je ne suis pas au cabinet 6 jours/7 !
    Ces vacances, je les ai savourés, pleinement. Je me les suis offerte, mais aussi à mes filles qui ont traversé beaucoup de changements depuis la rentrée (changement d’école, entrée au CP, entrée à la crèche pour les deux petites,…) et à mon conjoint. J’ai tout oublié, même le prénom de mes patients 🙂
    Qu’est-ce que c’était bon ! Et ce matin tout le monde a repris son chemin, le sourire aux lèvres. J’ai pris une grande respiration, et je plonge jusqu’à début janvier en apnée. Vivement les vacances de février 🙂

  3. Répondre Céline / Shalima 4 novembre 2019 à 10:52

    Changer de rythme, ce n’est pas toujours facile parce qu’il faut lâcher prise sur pas mal de croyances, mais c’est possible et qu’est-ce que ça fait du bien ! Ce n’est pas linéaire, ce n’est pas une route toute tracée mais ça fait avancer… Je m’y efforce depuis quelques mois et ça fonctionne, vraiment. Je te souhaite de trouver TA route, TON chemin, TON rythme, je n’ai même aucun doute à ce sujet ! Des bisous !

  4. Répondre Anne 4 novembre 2019 à 10:53

    je ne travaille pas à la maison, mais je travaille vraiment beaucoup avec déplacement et rallumage de l’ordinateur une fois les enfants couchés. Et je me dis aussi souvent qu’il faut lever le pied et qu’ils ne seront plus jamais aussi petits. Je cherche les pistes encore pour bossser moins ou au moins etre plus à la maison.
    Piste numero 1 est Home office une fois par semaine, ca me permet de faire les trucs que je n’ai jamais le temps de faire et de les chercher à 18h au centre
    Pour le reste le je cherche encore, je tatonne….

  5. Répondre Valérie 4 novembre 2019 à 11:00

    Je me sentais submergée aussi en début d’année et je me disais que j’allais me noyer sous peu. Pas le temps pour les enfants, trop de transport, trop de responsabilité, trop de tout.

    J’ai négocié un jour de télétravail et surtout, surtout, j’ai commencé un bullet journal comme je l’avais vu ici. Bordel (pardon) mais ce blog m’a sauvé la vie… Ça n’a pas changé que mes journées mais aussi mon état d’esprit, je suis beaucoup plus cool.

    J’ai toujours la même vie mais elle est beaucoup mieux rangée et finalement, c’était juste ça qui pêchait pour moi.

  6. Répondre MissBrownie 4 novembre 2019 à 11:01

    Pas simple tout ça … Encore aujourd’hui, même en ayant changé de voie professionnelle, je suis une maman qui travaille trop à la maison. Mon homme voudrait que j’en fasse moins mais pour le moment ce n’est pas possible. Si j’ai réussi à déconnecter la 1ère semaine de vacances, la 2ème semaine j’ai bien été obligée de bosser ma période 2.
    Je vous souhaite une belle fiesta !

  7. Répondre CéciliAcidulée 4 novembre 2019 à 11:13

    Je te souhaite de trouver le rythme qui te permettra d’être moins stressée et qui t’offrira plus de temps avec tes loupiots. En attendant la fiesta du 8 novembre, courage pour cette dernière ligne droite de folie !
    Plein de bises à toi,
    Cécilia

  8. Répondre Sandra 4 novembre 2019 à 11:26

    C’est vrai qu’on passe son temps à se réajuster en fait…. en tant que maman, en tant que pro, en tant qu’amie, épouse bla-bla-bla…. courage!! Je suis sure que tu vas assurer et tout finaliser y’a poil!! Bises et bonne rentrée aux loulous!

  9. Répondre Milistoukette 4 novembre 2019 à 11:30
    • Répondre Milistoukette 4 novembre 2019 à 11:32

      Je voulais juste t’envoyer une pensée pleine de courage, et d’arcs en ciel !

  10. Répondre cyann 4 novembre 2019 à 11:36

    Elles sont difficiles ces réflexions !!
    Et elles me parlent beaucoup … J’ai changé d’entreprise il y a maintenant presque 2 ans, et on me propose aujourd’hui beaucoup de missions intéressantes. Mais des missions qui nécessitent de re-passer à plein temps (je suis à 4/5ème) et surtout qui nécessite des déplacements longs (1 semaine).
    Je suis déchirée, parce que j’ai trés envie de ces missions, mais si je les accepte, je sais que ma vie de maman va trinquer mais aussi ma vie de femme. Car il faut faire rentrer dans l’équation le métier et les aspirations de ma moitié, qui comporte aussi des contraintes.
    Je sais déjà au fond de moi que je vais privilégier ma vie de famille. Car j’ai trop peur de regretter d’être passé à coté des années d’enfance de mes deux loulous.
    Mes collègues / patrons me disent souvent qu’à 3 et 6 ans, mes enfants ne sont plus si petits que ça.
    Mais pour l’instant, j’ai tellement envie d’être avec eux et de partager pleins de choses avec eux des ces années d’apprentissage.
    Bref, je raconte ma vie ! Merci pour ce billet qui me permet de réfléchir sur mes envies !
    Et je te souhaite plein de courage pour le sprint final ! Bon apéro le 8/11 !

  11. Répondre Sophie 4 novembre 2019 à 12:20

    Ah, comme je le connais, cette rancune contre soi même… Je lis que nous sommes beaucoup à tâtonner, je retiens le bullet journal, qui me titille depuis quelques temps…
    Bon courage !!

  12. Répondre Pépita 4 novembre 2019 à 13:41

    J’apprécie énormément vos précieux partages car ils parlent d’émotions, de santé, de fatigue mais toujours en apportant LA touche de pragmatisme (celle qui justement me fait énormément défaut dans ces situations !!). On sent que vous écrivez avec du recul et du coup on y pêche du réconfort et des solutions pour soi.
    Nous avons quelques années de différences et cela m’apporte le bénéfice de l’expérience, que ce soit côté enfants ou côté perso. Ici, un mari freelance qui bosse beaucoup de la maison, sauf que c’est un petit appart où on commence à se marcher dessus à 4… effet cocotte minute entre 18 et 20h !
    Merci de continuer le blog, d’approfondir là où Instagram reste dans l’instantané. Bon courage ! Et bravo pour ce nouvel objectif !

  13. Répondre Naïma 4 novembre 2019 à 15:21

    Un commentaire au sujet de tes yeux 😉 je supporte moi même de moins en moins les lentilles et je me chope un chalazion ou autre inflammation tous les ans depuis qqes années. Du coup j’ai changé toutes mes habitudes : je porte mes lunettes de façon principale, je mets uniquement des lentilles en cas de sport ou si j’ai un événement particulier. Et je me suis tournée vers les lentilles dailies que je jette une fois portées. Ça va beaucoup mieux. Écoute tes douleurs, gênes au niveau des yeux, car c’est compliqué à soigner…

  14. Répondre emilie 4 novembre 2019 à 15:38

    Je compatis. Ces périodes sont difficiles. Au final si on les vivait sereinement et dans la certitude de faire le bon choix on les tolérerait mieux mais on les vit «  en colère » avec l’impression d’avoir pris les mauvaises options. Et là c’est vraiment difficile.
    Et pourtant quand on aime son travail et qu’on est une personne pleine d’énergie et d’enthousiasme on peut facilement se retrouver à accepter trop de projets, à présumer de ses forces… ne sois pas trop dure avec toi même ce n’est pas facile du tout de trouver l’équilibre Parfait. Encore bravo pour ton cheminement et ta lucidité.

  15. Répondre Fanchette 4 novembre 2019 à 16:16

    Ah j’ai l’impression de me lire il y a 10 jours : ma dead line était le 24 octobre ! And yes I did it !!! And you will make it c’est sûr !

    Bon courage : la lumière est au bout du tunnel / de la semaine ! Le 8 c’est fini !!!!!!

  16. Répondre Amandine 4 novembre 2019 à 18:21

    Ah l’éternel combat (car pour moi c’en est littéralement un!!) pour trouver le juste équilibre vie pro vie perso… Pourquoi est- il si difficile à trouver?
    Pour moi c’est différent puisque je suis salariée, mais je le vis mal aussi puisque travaillant à 100% avec pas mal de déplacements et des journées 8h-19h, c’est très difficile de me rendre disponible pour les filles. J’ai connu le 80% avant et c’était pour moi top d’avoir mon mercredi pour elles, mais c’est compliqué en entreprise car en gros il faut faire le même boulot qu’à 100% (donc tu bosses + tard…), tu as 20% de salaire en moins (ce qui réduit directement les vacances et loisirs…), et en plus tu restes sur la touche en terme d’évolution…
    Bref comme j’ai changé de boîte il y a 18 mois, je récupère mes congés à 100% en 2020, et j’ai pris 2 bonnes résolutions : poser 1 mercredi par mois et m’organiser pour les accompagner 1 fois par semaine à une de leurs activités… C’est important pour elles et pour moi, mais ça demande une sacrée organisation et aussi de prendre sur moi pour oser dire que je partirai plus tôt du travail un soir (oui oui même en presque 2020 c’est toujours très mal perçu, même si tu fais très bien ton travail et que par ailleurs tu bosses plus tard!)

  17. Répondre Sandrine 4 novembre 2019 à 20:23

    Comme je te comprends en tant que prof on a du temps libre surtout pendant les vacances mais aussi du boulot… dur de concilier les 2 ! Hâte de voir ce nouveau projet enfin le roman ? Bravo à ces loulous mignons avec leur maman

  18. Répondre Ritalechat 4 novembre 2019 à 21:37

    Je trouve ton idée de dead line ponctuée par une fête écrite aux yeux de tous absolument fabuleuse. Je t’envoie tout mon courage ma bibichette! Bientôt, très bientôt nous serons le 9!

  19. Répondre Sabrina - Et si le bleu 4 novembre 2019 à 21:46

    Plein de pensées, de bonnes ondes pour cette dernière (longue) ligne droite avant un grand souffle.

  20. Répondre Leslie 4 novembre 2019 à 21:57

    Chère Marjorie
    Juste avant les vacances mon fils a demandé à son papa si je ne voulais plus les voir … parce que Je bosse sur des gros projets au boulot , que j avais enchaîné les nuits de garde pour libérer des journées et dépanner des collègues, parce que j avais un peu trop la tête dedans
    J ai un boulot que j adore mais qui me prend beaucoup de temps ( mini 50h par semaine ) de jour comme de nuit, la semaine et le we.
    Par contre jamais de boulot à la maison.
    Alors j essaye de m organiser pour que les choses se passent au mieux : je fais les courses sans eux , je ne fais pas du ménage ma priorité , je cuisine à l avance, je cours au boulot pour aller les récupèrer à l école de temps en temps…
    On fait chacune notre possible et j espère que ils le savent
    Belle soirée

  21. Répondre Charlotte 4 novembre 2019 à 22:05

    10 ans déjà . J’ai commencé à te lire, Fleur de sel avait quelques mois. Mon père était décédé en novembre -10 ans aussi déjà..- et c’est sûrement ça qui m’a un peu sauvée, me noyer dans la vie des autres pour oublier la mienne.

    Des bisous!

  22. Répondre Lisbei 5 novembre 2019 à 06:18

    Coucou !
    Je pense que ton article parle à beaucoup de mamans … qu’on bosse à la maison ou en-dehors, quand on a des enfants, on a toujours l’impression de ne pas être assez dispo, pas assez là, trop énervée et fatiguée pour eux … mais je pense qu’en fait, de toute façon, on fait de notre mieux, et merci maman pour la dose de culpabilité qu’on traîne tout le temps avec nous … les hommes ont bien de la chance de ne pas avoir cet héritage pesant chevillé au corps (même si je ne leur jette pas la pierre, ça commence à venir aussi pour eux …).
    C’est super si tu arrives à trouver des solutions … et encore mieux si tu as l’énergie de les mettre en place, nos corps et nos cerveaux sont tellement réfractaires au changement …
    Moi aussi depuis la rentrée je suis en apnée, et je pensais que les vacances allaient nous permettre de respirer un peu, mais en fait, ça a été la course tout le temps … avec au milieu un petit cassage de coude pour ma Galinette de 5 ans, épisode pas prévu au planning … mais elle est tout guillerette malgré son plâtre, je croise les doigts pour que 3 semaines suffisent à la fracture pour être totalement réparée !
    Je t’embrasse, et bonne fiesta vendredi !!

  23. Répondre Morgane 5 novembre 2019 à 07:42

    Depuis la rentrée un nouveau rythme qui me fait beaucoup courir mais qui pour le moment fonctionne, je bosse tous les matins à l extérieur, et je travaille à la maison tous les après-midi pendant la sieste de ma dernière qui va à l’ecole que le matin , comme je l’ai fait pour son frère et sa soeur, mais entre le collège, l élémentaire, la maternelle , le boulot , la maison, le travaille à la maison je doit être organisé parfois je suis fatiguée, parfois je suis énervée, parfois je me pose et je ne fais rien , mais pendant ses vacances mes deux aînés m on dit maman tu sais on est content de pouvoir être avec toi j’ai pris le temps de jouer, on a cuisiné, on a dessiné, j’ai reussie à être la pour eux, maintenant que l ecole a repris boulot à fond pendant la sieste

  24. Répondre petitsruisseauxgrandesrivieres 5 novembre 2019 à 10:24

    Une bonne vieille deadline donne parfois l’énergie de s’y mettre de manière intensive et productive, surtout si on a tendance à la procrastination ! Alors bon courage, et au 8 pour faire la fête à la Nourserie 😉 (depuis derrière mon écran, hein)

  25. Répondre Histoires de Nombrils 5 novembre 2019 à 12:36

    Hello
    j’espère que tu parviendras à trouver un rythme qui te convient en tout cas ! Bon courage jusqu’aux prochaines vacances où il faudra vraiment réussir à relâcher la pression et à se reposer !
    à bientôt 🙂

  26. Répondre madamezazaofmars 5 novembre 2019 à 14:21

    Je n’ai qu’un mot à dire, vivement Vendredi !!!

  27. Répondre Julesetmoa 5 novembre 2019 à 17:13

    On peut venir fêter ça avec toi ? Ce n’est pas facile de travailler d’une manière générale quand on préfère être auprès de ses enfants. Ce doit être pire de les savoir juste à côté. Bon courage pour cette dernière ligne droite … tu vas tout déchirer !

  28. Répondre Sophie 6 novembre 2019 à 00:03

    Comme c’est joli quand on y pense de voir leur empathie et leur compréhension au regard de ce gigantesque ordinateur ! Moi j’ai passé un pacte avec leur papa, quelle que soit la charge de travail sur un week-end, l’un ou l’autre, ou tous les 2, nous consacrons 1/2 journée du week-end à une activité rien que pour eux. Cela a complètement changé leur comportement et on travaille beaucoup mieux : )

  29. Répondre odile minoux 6 novembre 2019 à 10:45

    pas toujours simple de tout gérer pendant les vacances et quand les enfants comprennent on apprécie ils grandissent voilà bon courage jusqu’au 8 on y arrive bisous à tous

  30. Répondre Ewa 8 novembre 2019 à 12:18

    J’adore ton billet, c’est dur de trouver un équilibre entre les périodes de travail denses et les enfants…
    Je te souhaite un bel apéro ce soir, profite! :-)))) Et fais plein de câlins à tes petits amours.

  31. Répondre Nancy 13 novembre 2019 à 09:40

    Comme toi, je travaille à la maison, sans relai pour les mercredis, les jours de maladie, les vacances… Je profite à fond de ma fille unique, mais j’ai beaucoup réduit le rythme de mon travail et je suis très frustrée. Je suis donc intéressée par les solutions pratiques que les unes ou les autres ont réussi à mettre en place, en terme de rythme de travail, de garde (ou pas) d’enfant… Qu’est-ce qui a fonctionné pour vous ?
    Enfin, merci pour ton blog, inspirant et déculpabilisant. Il a souvent été un vrai soutien (le sommeil, l’endormissement, tout ça tout ça…) !

  32. Répondre Solenne 16 novembre 2019 à 16:40

    Je fonctionne aussi avec des deadlines. Sans ça, j’avance peu voir pas. Mais c’est usant à long terme et j’aimerai bien trouver une autre façon de faire.
    Je sais que je charge toujours beaucoup trop mon emploi du temps et je finis la journée frustrée de ne pas tout avoir fait. Là aussi, j’ai du travail pour m’organiser.
    Quant à travailler en présence des enfants…j’avais un peu d’espoir car ils commencent à être grands et s’occupent entre copains, mais le rythme n’est tout de même pas aussi facile, et la concentration bien moins facile.
    Je tâtonne, je cherche des pistes, c’est intéressant de lire les commentaires.
    Concilier vie pro et vie de famille est un problème récurrent chez les femmes. Je me demande comment le vivent les hommes (et surtout ceux qui travaillent à domicile…) ?

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