Lis ma vie

Mission numéro 1 (épisode 3)

Episodes 1 et 2 pour vous rafraîchir la mémoire.

Résumé de l’épisode précédent : l’héroïne sans peur et sans reproche de ce récit palpitant se retrouvait coincée à l’arrière de sa propre voiture avec sa fille posée dans le cosy et son fils attaché dans son siège auto.

 

Pourquoi elle ne s’ouvre pas cette andouille de portière ? Parce qu’on a mis la sécurité enfant. Ben oui, on a des enfants donc on met la sécurité enfant, logique implacable. Même pas grave. En tant qu’ancienne sportive de haut niveau (oui madame, parfaitement), je suis apte à me glisser à l’avant entre les deux sièges. Hop, je me faufile. Ah, non, je ne me faufile pas. Je reste coincée à l’arrière. Y’a un truc qui bloque. Non, ce ne sont pas mes grosses fesses qui bloquent, je vous vois venir, c’est plus subtil que ça. C’est l’un des longs pans du Chinado qui est resté coincé dans la portière. Raaaaaaaaaaa. Ok, on réflechit, on souffle, on reste zen. Kouign Amann se marre de me voir souffler comme un boeuf.

Au prix d’un effort surhumain vu l’énergie qu’il me reste, j’arrive à enlever le Chinado et enfin, je me faufile à l’avant. Je démarre la voiture et haaaaaaaaaaaan, me rends compte que Feur de Sel est juste posée dans son cosy et pas attachée. Elle vient de frôler la mort une deuxième fois en moins d’une heure. Je suis la pire des mères.

Je roule mais pas le temps de sortir du parking, une dame sous son parapluie me fait de grands gestes. J’ouvre ma fenêtre, aimable mais agacée : oui ? « Vous avez un truc vert qui pend de la portière arrière ». Oups… J’avais oublié le Chinado, toujours coincé dans la portière. Le pan est maintenant trempé et plein de bouillasse sur environ 1 mètre, ça tombe bien, je n’avais fait tourner que deux machines aujourd’hui. J’ai ma troisième en ligne de mire.

L’arrivée à la maison se fait sans encombre. Je renonce au bain double et choisis de ne laver que Kouign Amann, Fleur de Sel ayant décidé de dormir pour se remettre de cette aventure.

Demain, il va falloir recommencer tout ça… Je suis fatiguée d’avance…

Epilogue : le lendemain soir à la crèche, Roberta me dit « je vous ai vue hier devant chez vous avec le cosy de la petite, j’étais déçue de ne pas être là pour la première fois de Fleur de Sel à la crèche ». Ah, vous m’avez vue. « Oui, vous étiez au téléphone sous la pluie, vous n’aviez pas l’air content ». Sourire intérieur :  et en plus, il y a eu des témoins à ce fiasco….

Je vous rassure, j’ai vite pris le pli et je suis désormais la championne de l’accrochage de cosy et du rangement d’enfants dans la voiture. Trop facile !

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