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Être prospère

Dans Mon carnet de l’Avent, je propose aujourd’hui, jour de la Sainte-Barbe où l’on met des graines à germer pour assurer sa prospérité l’année prochaine, à celles qui l’utilisent de réfléchir sur la prospérité et comment elles l’envisagent. Ça m’a donné envie de réfléchir au sujet.

Est-ce que je me sens prospère ? Oui, mais pas toujours. De nombreuses fois, c’est la voix qui a peur de manquer qui parle. Ou bien, celle qui trouve que c’est mieux chez les autres et qu’elle aussi, elle mériterait. Deux voix inutiles quand je me pose tranquillement pour contempler la situation. Clairement, j’ai un toit, de quoi manger largement à ma faim, les objets dont j’ai besoin et même de quoi m’offrir des loisirs. Je fais partie des personnes nanties et je m’en rends compte.

Mais quand je me penche sur la définition première de prospérité qui est : bonne santé, situation favorable d’une personne. Là, ça fait vraiment tilt. Ce qui me fait me sentir prospère, ce qui me sécurise, c’est quand nous sommes en bonne santé. Déjà, quand je suis moi-même en bonne santé, je sais que je peux assurer et être présente pour mes proches qui en ont besoin et ça, c’est ce qui me semble essentielle. Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez à quel point il est important pour moi de souhaiter « la santé » en début d’année. Il suffit d’avoir d’être malade et de fréquenter les hôpitaux un peu trop souvent pour comprendre que si l’on n’a pas la santé, l’argent n’a pas la même saveur (même si notre société favorise de plus en plus un système de santé à deux vitesses).

Ce qui me fait me sentir prospère, c’est d’habiter mon corps au mieux. De ne plus avoir de douleurs articulaires, de continuer à jouir du sens de la vue malgré mes soucis, de parvenir à me sevrer de la cortisone (même si ne ce moment, le sevrage est costaud), de pouvoir courir/surfer/skater/faire de la gym/danser… C’est d’ailleurs pour mon corps que je dépense le plus d’argent ces derniers temps : dans une nourriture saine et vivante autant que possible (et oui, ça a un sacré coût), dans un suivi naturo, dans des compléments alimentaires.

Alors ce soir, quand on arrosera nos graines pour la Sainte-Barbe, je garderai cette idée pour 2025 : rester en bonne santé. (Bon, et si un million d’euros pouvait tomber du ciel, je ne suis pas contre non plus, hein. Je partagerai, évidemment).

Et vous, qu’est-ce qui vous fait vous sentir prospère ?

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7 commentaires

  1. Répondre Célinette 4 décembre 2024 à 11:25

    Les moments où je me sens le plus prospère? Quand mon potager m’offre en retour les récompenses des efforts fournis pour le nourrir!

  2. Répondre Pitchmum 4 décembre 2024 à 19:22

    Oui prospérité = santé !

  3. Répondre Nelly 4 décembre 2024 à 20:14

    J’aime beaucoup ta réflexion sur la santé
    Pour avoir été malade et avoir beaucoup trop fréquenté les hôpitaux il y a 4 ans, je ne peux que confirmer que la santé est le plus important. Donc 4 ans plus tard, je me sens prospère !

  4. Répondre Joëlle 5 décembre 2024 à 09:36

    Comme toi , pour moi le sens de la prospérité est au sens large. La santé (et on sait que c’est précieux quand on a ou a eu des problèmes), des amitiés saines aussi. Et même si on fait parti des privilégiés (un travail, un toit, pas de grosses maladies etc) bah je prends aussi le million ^^. Merci pour le rappel de la Ste barbe que j’avais zappé !

  5. Répondre Bene 5 décembre 2024 à 11:03

    Ah, j’ai oublié de venir ici hier (je ne reçois la notification que le jours suivant de la publication), et j’ai raté la sainte Barbe que je ne fais pas régulièrement mais j’avais quand même fait quelques fois un peu grâce à toi.
    Et oui, la définition de la prospérité est vraiment tellement subjective, et peut varier pour la même personne en fonction du moment aussi…. Je suis d’accord que la santé c’est précieux.
    Dernièrement je repense beaucoup aux articles autour de la naissance de Fleur de Sel, une de mes cousines a accouché le week-end dernier très prématurément…. et c’est dur.

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