Mes intentions et mon mot pour 2024

Bon, je sais, nous sommes le 9 avril, ce n’est vraiment plus la saison pour parler de mes intentions pour 2024 et de mon mot totem. En même temps, c’est mon blog et si je sens que c’est le moment, c’est que c’est le moment pour moi et c’est déjà bien.

Après une année 2023 qui m’a offert un second souffle, 2024 me donne envie de continuer à construire sur les bases déjà posées. En termes de projets, voilà ce que j’avais fixé au début de l’année et ce que cela donne après un premier trimestre où tout semblait vaciller :

– me consacrer à l’écriture de nouveaux ouvrages en ayant à coeur de rester alignée avec mes valeurs, même si cela me demande de traverser des moments compliqués. Après un début d’année chaotique, je vous avoue que je me suis demandée si vraiment je devais continuer à écrire. J’avais même exprimé très clairement l’idée d’arrêter d’écrire de la fiction parce que cela me prend un temps et une énergie folle, notamment par rapport à l’argent que cela me rapporte (oui, le fantasme de l’écrivain plein aux as, c’est vraiment un fantasme, sauf pour quelques happy few). Après en avoir discuté avec MMM, j’en suis arrivée à la conclusion que, de toute façon, je ne pouvais rien faire d’autre tant c’est ce qui m’habite à chaque instant. C’est comme si les histoires prenaient possession de moi et que je ne pouvais rien faire d’autre que de les poser sur papier. Peu importe à quel point c’est difficile, peu importe les conséquences pour moi, c’est un appel contre lequel je ne peux pas lutter. Alors voilà, je travaille sur différents projets en même temps sans savoir si un seul d’entre eux sera publié ou me rapportera un centime. C’est ce que j’ai toujours fait en tant que freelance, me direz-vous, certes, mais pour l’écriture, ça me plonge dans des angoisses inédites. À côté de ça, j’ai toujours un boulot alimentaire qui me permet de respirer financièrement quelques mois. J’ai beaucoup de gratitude pour ça car il booste ma confiance en me faisant me sentir utile.

– Promouvoir Dans l’obscurité scintillent les fragiles étoiles, à mon rythme – J’ai beaucoup de mal à le faire et je me fais violence pour honorer les rendez-vous. Là encore, on imagine qu’on se pose à la table pour dédicacer et que les gens vont venir. Le plus souvent, il me faut faire la commerciale pour intéresser au roman les gens qui passent et ça demande une énergie folle. C’est pour cela que c’est chouette de dédicacer avec les copines : on se soutient et on fait la promo des unes des autres, ça rend le truc moins lourd (pathétique ?). J’ai décidé de ne plus me mettre la pression et de ne pas me comparer aux autres (surtout en salon !). Les discussions avec les quelques personnes qui s’arrêtent sont toujours sensibles et émouvantes, ça me suffit. D’ailleurs, si vous voulez passer me voir à Paris samedi, j’aurai des caramels au beurre salé (et peut-être une nouvelle coupe de cheveux, je n’ai pas encore décidé !).

– Organiser une retraite « écrire sur l’intime » – J’étais pleine d’envie pour préparer cette retraite. Là encore, le premier trimestre est venu calmer mes élans et j’ai dû annuler ce que j’avais prévu pour avril. Peut-être que cette retraite n’aura pas lieu cette année, mais je vais poser les jalons pour la proposer en 2025. En attendant, je concocte 40 jours de journaling et de méditation à partir du 8 mai. Si cela vous intéresse, dites-le en commentaire, je vous enverrai les informations par mail.

– Surfer, skier, skater (et progresser !) – J’ai skié à perdre haleine en mars, je vais skater un dimanche par mois (un jour, j’aurais ma board) et les cours de surf reprennent en mai… Je suis en ébullition. Surtout que j’ai passé l’hiver à me soigner pour être en forme et je suis en feu ! J’ai tellement de plaisir dans ces sports de glisse, même si j’ai peur, même si je galère, même si certains trouvent ça ridicule. Je surmonte tout ça parce que je m’amuse comme une petite folle.

– Soigner mon eczéma – Quand j’ai vu que cela faisait partie de mes résolutions 2023, j’ai tilté : oui, je voulais régler le problème de l’eczéma, mais je n’avais rien fait de concret pour que cela arrive… Sachant que la cortisone fonctionnait de moins en moins (et que j’ai croisé un généraliste qui m’a conseillé de mettre des immuno-suppresseurs partout – NOPE), j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai demandé à mon amie Maguelone de m’accompagner en naturopathie. Si je me suis tournée vers la naturo, c’est parce que la médecine traditionnelle (qui sauve des vies et que je ne rejette pas du tout) ne m’a pas proposé de soigner les causes de l’eczéma. On se contente depuis des années d’étouffer les symptômes. Depuis la mi-janvier, j’ai complètement revu mon alimentation et, même si on est loin d’une peau de bébé, mes crises sont moins fortes, ma peau est mieux hydratée et j’ai mille autres effets positifs (je ferai un billet sur le sujet). Je ne suis pas sortie des ronces, mais je me suis donnée une année pour améliorer mon « terrain » et tenter de me sevrer de la cortisone. Et même si ça prend plus de temps, ça n’est pas grave.

Côté « mot totem », je n’y avais pas du tout pensé… L’année à débuté, je n’avais pas de mot et c’était OK. Et puis j’ai reçu une banane à paillettes pour Noël. Partout où j’allais en la portant, j’ai reçu des compliments, des « waouh », des « c’est beau » ! Je me suis demandé si « paillettes » n’allait pas être mon mot pour 2024… Le mot m’est tombé dessus quand je suis arrivée dans un sombre PMU pour récupérer un colis et qu’en captant un rayon de soleil, ma banane a littéralement fait office de boule à facettes. La lumière et la beauté avaient fait irruption sans prévenir. C’est là que j’ai compris que mon mot pour l’année était « beauté« . J’ai cherché mon jeu de cartes des petits anges pour trouver un message complémentaire. Comme souvent avec les objets dont je crois avoir besoin, il était introuvable. Alors j’ai pris l’oracle de Belline acheté d’occasion quelques semaines avant. Et devinez quelle carte j’ai tirée ?

Ouais… Au cas où j’ai un doute…

Donc, j’essaie de voir la beauté en chaque chose, partout, tout le temps. Pour être franche, souvent, j’oublie, mais parfois, le mot est plus fort que tout et remonte à la surface comme une bulle… Les 9 (!) arcs-en-ciel croisés depuis le début de l’année sont d’excellentes piqûre de rappel.

Quand janvier à commencé à tourner au « compliqué » pour moi (et pour une quantité de personnes de mon entourage), j’ai eu une discussion avec une personne très sage (qui m’a soutenue de manière incroyable en ce début d’année et je lui en serai grée pour toute la vie) qui m’a dit : « Ce début d’année va être compliqué, je le sens, ça ne sera pas que janvier, ça sera sur la période de janvier à avril, aka janvril ». Janvril n’est pas terminé, mais quand je regarde la période que je viens de traverser, je suis ultra fière de moi. Parce que tangue fort, mais je ne me laisse pas submerger. Et si l’année doit continuer ainsi, je sais que je suis équipée pour continuer à nager dans une mer de flammes.

Merci d’avoir lu ce billet jusqu’au bout. Comme d’habitude, n’hésitez pas à partager avec moi vos intentions et vos mots totem en commentaires. Vous m’inspirez beaucoup ! Merci à vous d’être là, je vous embrasse vien fort.