Billet sponsorisé, Santé

Le tabou des règles abondantes

Billet rédigé en partenariat avec le laboratoire Hologic

Avis aux âmes sensibles : ce billet va parler des règles abondantes, trop abondantes, si ce sujet vous trouble ou si vous pensez que le sang des règles est bleu comme dans les publicités, n’hésitez pas à passer votre tour (ou à lire ce billet finalement, vous y apprendrez sûrement des choses).

J’ai eu mes règles à 14 ans et demi, pas vraiment très tôt mais j’ai fait ma puberté tardivement. Tout a commencé normalement par quelques petits spottings et puis au bout de quelques mois, j’ai eu des règles plus conséquentes et très vite, extrêmement abondantes.

Sans que je ne réalise trop comment, je me suis retrouvée à chaque fois que j’avais mes règles à saigner de manière spectaculaire pendant plus d’une semaine. Ne sachant pas trop ce qu’était la norme, je me disais que toutes les femmes vivaient ça chaque mois.

Alors je m’organisais : tampon+serviette hyper-absorbante que je changeais à chaque interclasse, tampon absorbant +++ et serviette fine pour mes entraînements de gym et de voltige (avec nombreuses vérifications pendant les cours), serviette en éponge dans mon lit la nuit pour éviter les débordements… C’était une organisation de fou, j’avais la trouille d’avoir des fuites – j’en avais souvent d’ailleurs – mais je gérais. C’est sûrement très cru à lire mais quand on a 15 ans, on pense que c’est normal et on s’adapte.

Et puis il y a eu la journée cauchemardesque. Celle où j’ai senti pendant le cours de math que ma chaise était pleine de sang, celle où j’ai épuisé en une matinée toutes mes protections de la journée, celle où je suis allée me changer de la tête au pied chez ma copine Yasou qui habitait pas loin du lycée, celle où je suis arrivée à mon entraînement de voltige que j’ai dû arrêter en plein milieu car je perdais des caillots. Celle où j’étais aussi épuisée de saigner autant aussi souvent.

Ce jour-là, ma mère qui avait bien remarqué que j’avais des règles abondantes a découvert incrédule l’ampleur de ce qu’il m’arrivait. Elle m’a emmenée directement à l’hôpital. Je n’ai pas eu vraiment de diagnostic, on m’a dit que j’avais une ménorragie.

À partir de là, j’ai compris qu’avoir des règles hémorragiques nécessitait une prise en charge particulière. Pour moi ça a été assez simple : traitement de l’anémie et prise de la pilule contraceptive. Il a fallu un peu de temps pour trouver la bonne pilule, ça m’a donné l’occasion de visiter la pharmacie de garde de Mulhouse le week-end de Pâques alors que j’étais en compétition et que je me vidais littéralement.

Une fois la bonne pilule trouvée, ma vie a changé et j’ai réalisé à quel point ces ménorragies m’avaient pourri le quotidien. Lors de l’arrêt de la pilule pour nos trois essais bébés, ces règles hyper abondantes sont revenues par période. Alors, après Petite Gavotte, j’ai décidé de me faire poser un stérilet hormonal (le cuivre risquant d’aggraver les saignements, non merci) et depuis plus de 5 ans, cette solution me convient parfaitement.

Si je vous en parle ici aujourd’hui, c’est parce que j’ai été interpellée par la campagne que mène le laboratoire Hologic pour faire connaître cette maladie reconnue qui touche entre 20 et 30 % des femmes en âge de procréer. Par le biais d’un site internet et de vidéos, cette campagne brise le tabou qui entoure les règles abondantes (comme on dit pudiquement) et offre des informations claires et précises sur le sujet.

Il n’est pas toujours possible d’identifier la cause et les symptômes peuvent varier d’une femme à l’autre mais les règles abondantes peuvent avoir un impact négatif important sur le quotidien comme je vous l’ai dit et il existe des solutions. Il est important d’en parler à son gynécologue pour identifier la cause et pour trouver le traitement adapté.

Si ce que je vous raconte ici vous parle, n’hésitez pas à faire un tour sur le site internet http://www.regles-abondantes.fr/ qui pourra notamment vous permettre de confirmer ou non une ménorragie et qui vous orientera vers différentes solutions. Vous y trouverez également des témoignages de femmes concernées et des documents pratiques comme un test d’évaluation ou un calendrier des saignements pour vous aider à préparer la consultation avec votre gynécologue.

Petit conseil aussi pour les mamans de filles : n’hésitez pas à parler « quantité » de règles avec vos filles. J’ai toujours pu parler de tout avec ma maman mais comme je vous le disais, je pensais que c’était normal et je gérais, ce qui fait que ma maman à moi n’a pu prendre conscience du problème avant qu’il devienne ingérable.

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44 commentaires

  1. Répondre Nanette 21 juin 2018 à 06:10

    Je dirais même tabou des règles tout court…
    J’ai connu ça et comme toi c’était dû à un souci hormonal réglé par la pilule… que j’ai du prendre en cachette via le planning familial. Je n’avais pas cette liberté de parole avec ma mère, je ne l’ai jamais eu.
    Aujourd’hui je sais que je ne ferai pas la même chose avec mes filles et que l’an parole sera beaucoup plus libre et surtout plus bienveillante…
    Bravo pour cet article d’utilité publique !

    • Répondre Marjoliemaman 21 juin 2018 à 10:11

      Oui, tu as raison… ça ne doit pas se voir, se savoir alors quand ça déborde, c’est la honte ultime, c’est fou quand même… Pouvoir en parler à ses enfants le plus simplement du monde, c’est tellement important.

  2. Répondre mame Annie 21 juin 2018 à 07:18

    Bonjour

    Je suis maintenant ménauposée mais quelques années avant, j’ai eu ce problème de règles abondantes avec tout ce que cela comporte comme inconvénients , peur des débordements, changements de serviettes, stress quand je devais aller à l’hotel ou chez des amis, pour faire du sport ! je devais emmener avec un chargement de change !
    Un jour j’étais en réunion et horreur quand je me suis levée de ma chaise le beau tissus était recouvert de sang, quelle honte ! Je me suis excusée auprès de la responsable (qui était une femme) qui n’a pas vraiment apprécié aux vues de son regard ! (heureusement, ce jour là j’avais tout prévu change et vetements de rechange)
    J’avais un stérilet au cuivre et le gynécologue qui était un homme ne semblait pas trop concerné par mon problème ! Madame, il ne faut pas arreter, tant que vous avez vos règles vous pouvez tomber enceinte !!!!! Tu parles d’une réponse ! je ne savais pas !!!!

    A l’époque, une quinzaine d’année, personne ne m’a dit qu’il s’agissait d’une maladie !

    La ménaupose a été une vraie délivrance pour moi, surtout que je n’ai jamais eu de bouffées de chaleurs ou autres inconvénients, tout s’est bien passé, à part quelques petits kilos en trop, mais bon !

    Merci pour cet article qui pourra aider de nombreuses jeunes femmes

    • Répondre Marjoliemaman 21 juin 2018 à 10:14

      J’ai espoir que ces tabous autour des règles n’en soient plus pour les générations futures. Quand j’ai reçu cette proposition de collaboration, j’ai pensé : oh je ne vais pas parler de ça sur le blog quand même ? Et puis je me suis dit que si j’avais entendu parler de ce souci, j’aurais peut-être pu réagir plus rapidement ou en parler en tout cas pour éviter l’isolement et les angoisses.

    • Répondre Alexandra Jeanmaire 25 juin 2018 à 15:29

      Bonjour Annie, merci pour votre post. Seriez-vous prête à témoigner sur le site https://www.regles-abondantes.fr/regles-abondantes/temoignages/ ?
      N’hesitez pas à prendre contact avec notre équipe via le site.
      Merci!
      Alexandra

  3. Répondre Virginie 21 juin 2018 à 07:52

    Bravo pour ce post! Je ne suis pas concernée mais je le trouve très bien écrit et ressens le désarroi que tu as dû vivre.
    En fait, quand je dis que je ne suis pas concernée ce n’est pas tout à fait vrai. J’ai connu les règles abondantes dues à un fibrome utérin. Cela n’a été que passager (et ce n’était pas à ton niveau) mais ces quelques mois m’ont largement suffit. Quelle horreur ce stress de la fuite en permanence! Et quelle délivrance quand, suite à l’opération, tout est rentré dans l’ordre! Bref, comme pour tout, il est important de briser les tabous et de libérer les paroles.

    • Répondre Marjoliemaman 21 juin 2018 à 10:18

      Oui, c’est ce que je trouve bien avec ce site, c’est que l’on comprend qu’il y a différentes sources possibles de ménorragie et surtout qu’il existe différentes solutions.

  4. Répondre SandraG 21 juin 2018 à 07:58

    Bonjour
    Pour ma part, règles abondantes aussi à 15 ans mais pas que…vomissements, douleurs et je me suis évanouie aussi, ce qui m’a valu des piqûres d’hormones avant la pilule la plus dosée… Cela ne m’a pas empêché d’avoir mes deux beaux garçons plus tard avec des grossesses sans problème ! Par contre, j’a eu quelques années le stérilet hormonal et il ne m’a pas convenu du tout. A aucun moment, je n’ai eu la notice entre les mains (posé par ma gyneco) et les symptômes se sont enchainés, j’ai mis cela sur les problèmes de la vie jusqu’à ce que je parle avec quelqu’un et que je l’enlève ! Mon corps est au repos hormonalement et j’appréhende le retour de mes règles après l’arret total par le stérilet… La vie hormonale de la femme n’est pas toujours un long fleuve tranquille, merci d’en parler

    • Répondre Marjoliemaman 21 juin 2018 à 10:24

      C’est même un sacré truc qu’on se coltine à gérer pendant 30 ans : la fertilité, les règles, la contraception… Et toujours avec ce côté clandestin comme si c’était mal. Je te souhaite de trouver la contraception qui te convient.

  5. Répondre Eulalie 21 juin 2018 à 09:59

    Juste bravo d’aborder ce sujet pas facile du tout !
    Ton article aidera sûrement des jeunes filles ou des mamans !

    • Répondre Marjoliemaman 21 juin 2018 à 10:25

      J’espère que ça servira au plus grand nombre, j’aurais bien aimé lire des choses rassurantes sur le sujet quand j’avais 15 ans !

  6. Répondre marelle 21 juin 2018 à 11:35

    Sujet très intéressant. J’en ai aussi souffert avec des douleurs +++. J’ai été diagnostiquée tardivement de l’endométriose. En tant que prof de lycée, je suis toujours interloquée des douleurs, de l’inconfort que génèrent les règles chez les adolescentes. J’essaie de vraiment leur dire que ça n’est pas normal de s’évanouir, de vomir pendant cette période (ça sort un peu de mon rôle, mais ça m’interpelle de les voir me répondre que c’est normal)… Ce sujet est finalement très peu traité par la médecine scolaire (qui a très peu de moyens…)

    • Répondre Marjoliemaman 22 juin 2018 à 09:52

      C’est bien que tu leur passes le message, il y a encore tant à faire…

  7. Répondre Estelle 21 juin 2018 à 12:01

    Tant mieux, si le stérilet hormonal est parvenu à résoudre tes soucis.

    Permettrais-je te rappeler aux lectrices qui passent par ici, que contrairement à ce qui a été longtemps martelé, le stérilet peut tout à fait être posé aux jeunes filles et aux femmes qui n’ont pas encore eu d’enfants ? Battez-vous pour vos ados (si c’est ce qu’elles veulent), changer de gynéco si nécessaire, car ça vaut le coup : ne plus penser quotidiennement à la pilule, ne plus avoir besoin de prescription… parfosi, la pose peut même être effectuée par une sage-femme (si elle a été formée pour).

    Tant que j’y suis, j’ajoute qu’une sage-famme est tout à fait capable d’assurer le suivi gynécologique d’une femme en bonne santé (et de prescrire la pilule, etc.) : encore une fois, pensez-y pour vos ados ; le cadre, la relation avec la personne, etc., sont nettement plus réconfortants et nettement moins intimidants chez les sages-femmes que chez les gynéco (et elles ont une pratique moins systématique de l’examen gynécologique, qui en réalité n’est pas souvent nécessaire).
    Pour une ado, en effet, il n’est pas forcément facile et confortable de parler de ces sujets-là, alors tout ce qui peut la mettre plus à l’aise est le bienvenu.

    Merci Marjo pour l’article, et pour le petit espace tribune ! 🙂

  8. Répondre bibi 21 juin 2018 à 15:34

    Oh la la je me revois en 5ème avec le pull noué autour des fesses 😉 je pense que j’avais des règles « semi-abondantes » on va dire … merci à mes trois grossesses et allaitements longs de m’avoir laissé tranquille un bon moment et maintenant c’est quand même beaucoup plus cool 😉 surtout depuis que j’ai une cup, ça libère l’esprit!!

    J’en parle souvent avec mon aînée de 9 ans et demi, pour dédramatiser… enfin, c’est elle qui me pose beaucoup de questions, auxquelles je réponds (combien de temps, est-ce que ça fait mal, etc)

  9. Répondre WorkingMutti 21 juin 2018 à 15:42

    Les règles sont encore taboues en général. Il ne fallait pas en parler en présence de mecs, dans le pub le fluide était bleu et limpide. Dans la vraie vie c’est autre chose #caillots.
    Et on ne parle pas aussi de l’endométriose, on parle juste de règles douloureuses … Comme si c’était normal d’avoir mal !

    • Répondre Marjoliemaman 22 juin 2018 à 09:55

      Oui, c’est pour ça que c’est bine que des collectifs fasse bouger les choses, maintenant, l’endométriose est est sorti des coulisses grâce aux actions de com et c’est une vraie avancée.

  10. Répondre Julia 21 juin 2018 à 16:50

    Je suis vraiment ravie de lire ton billet, pour ma part je n’ai jamais cru que c’était tabou mais plutôt la « norme » comme tu l’écris si bien. Et puis après deux enfants, un épuisement que je pensais normal également, et puis ce fameux jour où je n’ai pas pu faire cours car j’avais épuisé mes munitions et tâché la chaise dans la salle des profs…Et cette migraine qui ne me quittait plus…Bilan , un taux de fer très bas qui expliquait les migraines et ce mot de règles trop abondantes ; depuis je prends la pilule et c’est un vrai confort mais je souffre de quelques effets secondaires, j’aimerais l’arrêter mais cela m’effraie tellement de retrouver ce calvaire… Merci pour le site que je ne connaissais et que je vais lire attentivement !

  11. Répondre matinbonheur 21 juin 2018 à 18:29

    Je pensais que c’était normal d’avoir mal au ventre pendant les règles (mal à devoir s’allonger avec une bouillote). Et puis en fait non!
    j’ai entrepris un travail énergétique et c’est tout mon rapport à mon propre sang qui a changé.

  12. Répondre Leslie 21 juin 2018 à 20:57

    Bonsoir Marjorie
    Je n ai jamais eu de règles abondantes mais les miennes duraient 15 jours … sur 28 Ca fait beaucoup
    Du coup j ai eu droit à la pilule à 15 ans et j ai découvert à 20 ans qu en enchaînant les plaquettes je pouvais arrêter complètement mes règles !!! Oh joie !surtout quand on bosse la nuit comme moi
    Depuis apres lapilule j ai testé l anneau, l implant et c est le stérilet hormonal qui me convient le plus
    Il ne faut pas hésiter à faire des tests à s informer à discuter avec les copines pour trouver la contraception qui nous va
    Bonne soirée

  13. Répondre Carole Nipette 22 juin 2018 à 08:42

    Les règles ça pourrit quand même la vie, une semaine par mois c’est trop dans une vie de femme… s’il y a bien une chose que je reproche à la nature c’est celle-ci…
    l’angoisse comme tu dis quand ça coule beaucoup, le stress tout ça… chez moi on en parle et quand ça arrivera je fais tout pour que ma fille réussisse à les apprivoiser en espérant qu’elle ne soit pas dans le cas des trop abondantes… tu imagines que certaines mères avant ou encore maintenant dans certains milieux ne parlent jamais de ça à leurs filles et qu’un jour tu as une ado paniquée parce qu’il y a du sang qui coule… (dans l’Amie prodigieuse d’Elena Ferrante c’est flagrant l’histoire des règles par ex…)
    un site à garder sous le coup pour quand ça arrivera ici !

    • Répondre Marjoliemaman 26 juin 2018 à 10:12

      J’ai du mal à imaginer justement l’impact d’un tel truc quand tu n’es pas prévenue… J’espère aussi que pour mes filles, ça sera plus light que pour moi mais au moins, je sais que l’on pourra chercher des solutions.

  14. Répondre Patricia 22 juin 2018 à 08:55

    Bonjour,
    Merci pour le site et le rappel à l’ordre. Je ne suis pas du tout concernée mais ma fille de 15 ans a des règles beaucoup plus abondantes que moi et très douloureuses…je vais me pencher sur la question avec elle, et voir s’il faut qu’on s’en inquiète ou pas…

  15. Répondre charlotte 22 juin 2018 à 09:31

    J’ai le même problème et du coup aujourd’hui je n’ai plus de contraception car le stérilet aux hormones me fait peur, prise de poids, acnée ect.
    Je devrais me pencher sur le sujet mais j’arrive pas à passer le pas.
    Du coup, c’est tjs Kaboul quand j’ai mes règles avec serviette de plage dans le lit ect.

    • Répondre Marjoliemaman 26 juin 2018 à 10:10

      Tu peux toujours tester le stérilet hormonal pour voir s’il te convient et si ça ne te va pas,tu peux le faire retirer !

  16. Répondre Marilune 22 juin 2018 à 10:36

    Alors là, merci Marjolaine, je dirige au plus tôt ma fille sur ce site, car j’en ai souffert, elle en souffre, et même si on en parle librement et que j’essaie de minimiser, ça lui fera du bien de voir qu’il n’y a pas qu’elle (je prends une pilule en continu pour ne plus avoir mes règles depuis quelques années, après avoir essayé l’implant où j’ai plusieurs fois saigné pendant des semaines…Oui, je ne sais pas quel impact hormonal ça peut avoir. J’attends la ménopause) dans ce cas ; avec des copines qui ont leur règles légères trois jours et c’est parti….

    • Répondre Marjoliemaman 26 juin 2018 à 10:09

      Nous ne sommes pas égales devant les règles, c’est certains !

  17. Répondre Florence 22 juin 2018 à 12:20

    Ah bah tient, moi ce matin sur les WC « oooooh noooon » … Mon mari qui entre à ce moment-là. « Bah qu’est-ce qu’il y a ? » … Et moi dépitée : tout a débordé, j’ai dû ENCORE tâcher le lit …

    Je vais aller voir ton site pour le coup 🙂

    Le truc avec « ça « , c’est comme tu l’as dit: on est toute différente et on réagit différement aux pilules, aux stérilets, etc etc. Moi je me suis fait posé le stérilet Mirena à la demande de mon gynéco. Mais il ne m’a pas du tout convenu psychiquement. Du coup, malgré l’arrêt des règles (Ô bénédiction), bah c’est le retour du n’importe nawak et je trouve que ca déborde plus souvent qu’avant …

    • Répondre Marjoliemaman 26 juin 2018 à 10:09

      Tout à fait, il y a autant de cas que de femmes, c’est pour cela qu’il faut essayer différentes solutions jusqu’à trouver la bonne. Bon courage.

  18. Répondre Sandrine 22 juin 2018 à 14:24

    Merci seigneur pour ce témoignage et cet article ! Je pense que c’est vraiment utile que la parole se libère, il y a encore peu de femmes qui osent en parler ou d’autres qui se moquent dès qu’on parle de règles, et c’est vraiment navrant…
    De mon côté j’avais eu un stérilet mais j’avais du mal à le supporter, du coup j’ai eu une ablation de l’endomètre et j’en suis très heureuse !

    • Répondre Marjoliemaman 26 juin 2018 à 10:07

      Il y a tellement de cas de figures différents. Tant mieux si tu as trouvé ta solution !

  19. Répondre Livteapaper 25 juin 2018 à 10:33

    Règles hémorragiques ici aussi, stérilet au cuivre car je ne tolère pas du tout les hormones et je fais une intolérance au fer donc… Je vis avec. Enceinte on m’a fait 2 perf de complementation au fer, on ne m’avait jamais dit avant que c’était possible de procéder ainsi. Par perf le fer ne rend pas malade. Sinon j’ai consulté plusieurs fois, on m’a toujours plus ou moins dit de me débrouiller avec ça. Avec ses règles qui me vide et avec les malaises qui vont avec l’été. La découverte de la cup a changé ma vie et mes nuits !!! Car jusque là c’était fuite assurée, quoi que je fasse, j’y avais droit plusieurs fois par an. La cup m’a offert des nuits quasi complètes, justz un change au milieu de nuit, le bonheur.
    Je viens de faire mon retour de couche, clairement c’est plus soft sans stérilet, mais pas le choix, je m’en ferai poser un à la fin de l’été.
    Merci pour ton article, ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas la seule !!

    • Répondre Marjoliemaman 26 juin 2018 à 10:06

      Et as-tu eu un diagnostic sur le pourquoi du comment tu avais ces règles hémorragiques ?

  20. Répondre Sempéa 25 juin 2018 à 10:58

    C’est clair il faut en parler, surtout qu’au long de la vie d’une femme les règles vont changer. Moi j’avais très mal au ventre quand j’étais jeune, puis avec la pilule ça c’est calmé, puis passage au stérilet , impeccable jusqu’à la naissance de mon deuxième enfant où j’ai eu des règles hémorragiques et des saignements continus pendant des semaines . Cela faisait presque 10 ans que j’avais des stérilets au cuivre et d’un coup cette contraception ne me convenait plus. Sans compter de gros kystes.
    Enfin bref, oui c’est important d’en parler car les problèmes liés aux règles sont trop souvent négligés, mal pris en compte et souvent aussi par les jeunes filles/femmes elle même car on pense que c’est comme ça, que c’est normal ou qu’il n’y a rien à y faire.
    Merci pour cet article

    • Répondre Marjoliemaman 26 juin 2018 à 10:05

      Oui, c’est un peu le fardeau qu’on se traîne et avec lequel il faut se débrouiller alors qu’il y a plein de solutions !

  21. Répondre Sosobio 27 juin 2018 à 15:54

    Bonjour,
    MERCI pour cet article très intéressant… Des règles très abondantes et une anémie quasi permanente depuis longtemps… Je ne souhaite pas prendre d’hormones. Ce qui m’a sauvée ? La mooncup ! Ce qui m’a sauvée une deuxième fois ? J’ai presque honte de le dire tellement c’est simple, économique… Une cuillère à soupe de vinaigre de cidre bio dans de l’eau chaque matin… Mes règles ont diminué de moitié… Pendant mes règles il m’arrive d’augmenter les quantités. J’espère que ça vous aidera aussi… A bientôt

  22. Répondre Laure 15 septembre 2020 à 16:56

    Bonjour,

    Merci pour ce témoignage. J’ai également été concernée par le problème (j’ai été diagnostiqué de fibromes).
    En faisant de nombreuses recherches et en ayant testé des pilules que je supportais pas non plus, je me suis intéressée aux méthodes naturelles. Dans mon cas, les règles abondantes étaient liées à un très mauvais régime alimentaire et j’avais une très forte carence en iode. La suppression des produits laitiers et surtout des aliments sucrés (un vrai combat car je suis absolument fan du sucre) a été d’une très grande aide. Le flux des règles ont considérablement changé mais cela a pris quelques mois pour voir les effets. J’ai également pris un complément en iode. En cas de règles abondantes, je prends une teinture mère qui s’obtient en pharmacie homéopathique et qui s’appelle Drymis Winteri : vraiment révolutionnaire pour stopper les saignements. Mais le régime alimentaire (bien qu’extrêmement difficile à suivre) a été vraiment d’une grande aide pour moi. Je sais qu’il existe aussi des suppositoires contre les fibromes ainsi que des teintures mères (alchemilla et agnus castus) à prendre pendant le cycle pour réguler les hormones.

    J’espère que mon témoignage aidera, car j’en ai beaucoup souffert et j’étais loin de me douter que l’alimentation (notamment le sucre) jouait un rôle important dans mon cas.

    • Répondre Dora 28 janvier 2022 à 13:08

      Bonjour ke souffre d’un gros fibrome de 10cm depuis 3cycmes maintenant j’ai des gros caillots de sang qui peuvent atteindre 10cm très flasque comme de la guerre dsl pour les détails.
      Savez vous comment réduire ce fibrome le nom des suppositoires svp et les caillots en vous remerciant davance

  23. Répondre Etape Santé Nantes 25 mars 2024 à 14:11

    La campagne du laboratoire Hologic offre un soutien vital pour celles qui souffrent en silence.

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