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Devenir une romancière surfeuse

Depuis que j’ai fendu l’armure en juin 2021 (aka le burn out), j’ai pris beaucoup de temps. Du temps pour me reposer (à grands coups de siestes) et pour tout remettre à niveau dans ma vie. C’était nécessaire pour ne pas repartir dans le mur tête baissée et cela s’est fait par étapes. J’ai d’abord limité au maximum mes cogitations pour ne pas fatiguer mon cerveau épuisé. J’ai ensuite observé comment je réagissais pour voir ce qui me faisait du bien et ce qui ne m’en faisait pas. Je me suis autorisée à me séparer du maximum de choses délétères. Couche après couche, je me suis sentie plus légère. Oh bien sûr, il y a des rechutes, des marches arrière, mais j’observe et je parviens à me remettre dans le bon sens.

Une fois toute cette remise à plat effectuée, j’ai alors pu relancer des projets, avec cette idée de ne pas brûler l’énergie qui revenait petit à petit (c’est tellement facile de foncer dans le mur à nouveau, tellement tentant de repartir à fond les ballons). J’ai gardé en tête les yeux froncés d’inquiétude de mon amie Maguelone qui me disait : « un burn-out, c’est 3 ans pour s’en remettre » alors que je lui disait que c’était derrière moi (elle a tellement raison).

Fin 2022, j’ai planté des graines. Certaines avec application en creusant bien la terre et en arrosant consciencieusement. D’autres en les semant au vent. Je travaille depuis pour les voir fructifier et cela me donne beaucoup de plaisir.

Cependant, je me suis rendue compte que je n’avais pas de ligne directrice. Que je partais là où ma joie et mes envies me menaient (ce qui est le principal, on est bien d’accord), mais que je manquais de précision, et, qu’à l’instar d’un archer, je risquais de manquer ma cible si je ne la définissais pas (oui, après la métaphore jardinière, la métaphore sportive !).

Je me suis donc posée sérieusement la question : « que veux-tu devenir exactement ? » comme si j’étais une petite fille à qui on demande « Que veux-tu faire plus tard ? » (suis-je la seule à entendre cette phrase avec la voix de Jacques Martin ?). Je n’ai pas réfléchi longtemps, la réponse avait germé en moi depuis l’été dernier. Lentement, comme un refrain entêtant, sans l’ombre d’un doute :

Je veux devenir une romancière surfeuse.

Ah bah oui ma grande, d’accord, d’accord…

Pour les romans, ça ne surprend personne (même si derrière le terme « romancière », j’inclus également scénariste, poète, parolière, etc). Pour le côté « surfeuse », on est d’accord que c’est quand même étonnant, même si depuis cet épisode et le stage de surf qui a suivi fin août, le surf avait pris beaucoup de place au sein des mes passions dévorantes. Je me suis aussi souvenu que j’avais toujours regardé les surfeurs avec une grosse dose d’envie, même si cela me terrorisait d’imaginer surfer. J’ai d’ailleurs projeté pas mal de choses sur Fleur de Sel que j’imaginais si bien en surfeuse à bord de son van quand elle serait plus grande !

Et puis, lors de mes explorations sur le surf au féminin, j’ai découvert deux femmes et deux vidéos qui m’ont particulièrement donné envie d’y croire. Il y a d’abord ce reel (avec la musique de Rocky !) de Lucy Spotts où elle montre ses progrès en 3 années et demi de surf. Impressionnant ! Mais bon, Lucy a une vingtaine d’années, il était difficile de m’identifier. Hasard de l’algorithme (qui pour une fois fait bien les choses !), je suis tombée sur cette vidéo de la suédoise Maria Allebring, 41 ans, qui a tout plaqué pour devenir surfeuse professionnelle il y a 2 ans. Ça m’a paru une évidence : moi aussi, j’allais devenir une surfeuse, sans les objectifs de compétition (j’ai déjà donné en gym et en voltige !), mais avec la même intuition que Maria : surf is my happy place.

J’ai donc pris le temps (oui, encore !) de réfléchir ce que ça signifie dire pour moi de devenir une « romancière surfeuse ». Finalement, l’explication n’est pas très compliquée : j’ai envie de gagner ma vie en étant romancière (avec les livres ou les retraites par exemple) et de faire du surf plaisir dès que possible. En gros, à part le fait j’ai besoin de revenus complémentaires car je ne vis pas de mes livres, j’y suis déjà presque. Je suis une romancière et je surfe (pas bien, mais je surfe !) => je suis une romancière surfeuse, reste juste à mettre plus d’intention dans l’équation pour vivre exactement la vie dont je rêve. Pour l’écriture ça implique de continuer à lancer des projets et à me faire confiance, quitte à emprunter d’autres voies et à publier mes textes autrement (je connais des autrices qui vivent mieux de leur autoédition et de leur Patreon que bien des auteurs publiés par des maisons d’édition). J’ai aussi décidé il y a quelques mois de me faire représenter par un agent. Cela me permet de m’affirmer en tant que romancière et m’évite de me sentir telle une mendiante auprès des maisons d’édition. Cela a payé pour un premier projet, au-delà de mes espérances, et cela n’aurait pas été la même limonade si j’avais dû défendre moi-même l’ouvrage. Je préfère payer quelqu’un pour négocier pour moi dans ce milieu et garder mon énergie pour me consacrer à la partie artistique.
En ce qui concerne le surf, je vis dans un endroit où ça n’est pas une fantaisie, je peux surfer toute l’année. Mais ça veut dire que je dois apprendre à surfer sérieusement (et ça commence samedi !) pour pouvoir ensuite surfer en autonomie. Pour l’instant, ça me paraît impossible, mais il y a quelques mois, la simple idée de surfer me filait de la tachycardie ! Regardez ma tête avant de rentrer dans l’eau la première fois…
Depuis que j’ai posé ces mots de « romancière surfeuse », je sens tout un mouvement qui s’enclenche. J’essaie de faire passer toutes les décisions que je prends au tamis de cette intention. Pour que mes actions me rapprochent de mon rêve et que je choisisse consciemment la vie que je veux. En l’écrivant sur le blog, je sais bien que cela peut faire sourire : « hinhin, « romancière surfeuse » elle se prend pour qui ? », et je le pose justement ici pour l’affirmer, pour me motiver et pour soutenir les personnes qui ont envie d’écouter leur intuition, parce que je vous assure que depuis que j’ai choisi ces mots précisément, je me sens de plus en plus à ma place et plus proche que jamais de moi-même (et que les « hinhin » ne me font ni chaud ni froid). Et souvenez-vous, c’était ma grande aspiration fin 2019 : me rapprocher de moi. J’en ai fait des pas vers moi depuis. Certains m’ont beaucoup coûté, mais ça valait le coup. Si j’avais su que c’était pour devenir une romancière surfeuse…Si ce billet fait écho en vous, je suis très curieuse de savoir ce que votre intuition vous souffle si vous vous posez la question de ce que vous voulez devenir très exactement… Dites-le moi en commentaire.

PS : les premières photos datent du week-end dernier avec la dédicace à La Mouette à la page et le baptême de mon nouveau maillot de surf (j’ai l’impression de porter une tenue de super-héroïne !)! Les autres sont signées Alicia Desprets.

PS 2 : Merci du fond du coeur pour vos messages suite à la mort de Tsuki. Ce soutien est un baume apaisant sur notre tristesse.

PS 3 : Maria Allebring a lancé un Go Fund Me pour soutenir sa carrière de surfeuse professionnelle (elle a fini 5e du championnat de Suède et vise une place en équipe nationale) avec pour mantra « it’s never too late ». N’hésitez pas à la soutenir en faisant un don (c’est en couronnes suédoises).

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28 commentaires

  1. Répondre Bénédicte 20 avril 2023 à 08:14

    Pour moi romancière et surfeuse ça va bien ensemble, en mode « free spirit ». Je te visualise bien en van aménagé aux couleurs de sakura (ce qui irait parfaitement bien avec ton nouveau maillot) en train de rechercher les meilleurs spots 🙂
    Depuis l’année dernière, j’aspire à être une bénévole motivée. Etre bénévole ok (je suis actuellement dans 4 assos), mais hors de question de me rendre malade comme ça a pu être le cas par exemple l’année dernière, et je pense que je n’en suis que plus efficace.
    Douce fin de semaine

    • Répondre Marjolaine 20 avril 2023 à 10:51

      Oh, le bénévolat, c’est une sacrée aventure. J’ai donné 6 ans à l’école, puis 3 au club de gym alors que j’étais déjà à bout de souffle. Je me souviens des contrariétés et de l’impuissance parfois, pas évident à gérer et de rester motivée. J’espère pouvoir donner à nouveau de mon temps, quand les 3 ans seront passés ! Prends soin de toi.

      • Répondre Girlinduplex 20 avril 2023 à 13:37

        Quand j’ai vu ça ce matin je me suis dit mais c’est tellement elle et puis la gym a du laisser des choses dans ce corps d athlète c’est logique. Bretz Surfing

  2. Répondre Papacube 20 avril 2023 à 08:31

    Ça te va si bien romancière surfeuse !

    • Répondre Nathalie squiban 20 avril 2023 à 08:49

      Quelle belle définition. Je t’admire pour tout le chemin parcouru

      • Répondre Olivia Mahieu 20 avril 2023 à 11:03

        Moi je voudrais être autrice, accompagner des femmes à prendre la parole sur les réseaux sociaux et partager mon temps entre la montagne la mer

    • Répondre Marjolaine 20 avril 2023 à 10:53

      ça parle à mon âme en tout cas !

  3. Répondre Béatrice 20 avril 2023 à 08:34

    Ce maillot te va super bien !!!
    Romancière surfeuse, je trouve ça chouette comme projet 😉
    Perso, j’aimerai bien avoir plus d’élèves aux cours de tricot, plus de commandes (à la mesure de mes dix doigts) et retrouver la motivation pour la viole de gambe … musicienne tricoteuse !
    Belle journée, des bises !

    • Répondre Marjolaine 20 avril 2023 à 11:00

      Mais oui, ça te va parfaitement ! J’aurais pu faire cette descritpion de toi, on sent que c’est ce qui te fait vibrer.

  4. Répondre Laetitia 20 avril 2023 à 08:43

    C’est rigolo, ce maillot de surfeuse fait penser à un justaucorps, comme si ta passion et ton expérience de gymnastique se sont trouvé une nouvelle voie J’aime l’idée d’avoir deux passions, j’imagine qu’en effet l’une nourrit l’autre de manière à en vivre aussi bien financièrement qu’émotionnellement.
    Merci pour ce partage de parcours qui résonne aussi en moi !

    • Répondre Marjolaine 20 avril 2023 à 11:13

      Haha, on a remarqué aussi que ce maillot de surfeuse ressemblait quand même pas mal à un justaucorps de gym ! Le surf, ça réunit tellement de choses que j’ai expérimenté avant : la gym, le ski, le snowboard, la voltige équestre… que finalement, ça semble une évidence !

  5. Répondre Charlotte 20 avril 2023 à 08:57

    Ton billet fait écho avec un post insta sur lequel je suis tombée un peu par hasard où une personne s’interrogeait sur la différence entre nos « purposes » et nos « goals ». Je ne suis pas sûre de trouver les termes précis en français…. En gros elle disait qu’un purpose ça t’accompagnait toute ta vie, ça ne finit jamais alors qu’un goal avait une ligne d’arrivée. Ça me fait beaucoup réfléchir depuis ces derniers jours et ton billet en remet une couche 😉 Mon intuition me souffle (j’avais écrit « souffre » initialement, probablement un coup de mon inconscient) quelque chose autour des mots (écrits ou lus), de la mer et du voyage en train… mais c’est encore un peu flou ! Probablement que parmi ces notions, certaines sont des purposes et d’autres des goals.
    En tous cas, romancière surfeuse, c’est qui a l’air de te faire du bien et j’espère que tu y nourriras ta joie de vivre !

    • Répondre Marjolaine 20 avril 2023 à 11:14

      Je vois très bien la nuance entre purpose et goal. Dans purpose, il y a une notion d’identité, de ce qui me compose. C’est assez intérieur.

  6. Répondre Angéline 20 avril 2023 à 08:59

    Ce post résonne beaucoup en moi…
    Je crois que tu vas déclencher beaucoup de prises de conscience grâce à ton expérience et les leçons que tu en tires. Un grand merci pour ça !

    Une romancière-guitariste (débutante mais qui se rêve assez facilement à fredonner près d’un feu, sur une plage, au bord de laquelle une surfeuse qui l’inspire progresse chaque jour un peu plus !)

    • Répondre Marjolaine 20 avril 2023 à 11:16

      Oh mais oui, je t’imagine tellement bien près du feu lors des douces soirées d’été ! J’apporterai des chamallows à faire griller et on t’écoutera avec les copines du collectif. Merci pour tes mots Angéline (et pour la photo qui illustre ce billet !).

  7. Répondre Brizenn 20 avril 2023 à 10:02

    Je suis une nageuse très moyenne – le surf m’attire également – vais je un jour réussir à passer le cap ? Belle journée.

    • Répondre Marjolaine 20 avril 2023 à 11:17

      Je songe à prendre des cours de natation car justement, je nage assez mal… Je te souhaite de passer le cap !

  8. Répondre Bene 20 avril 2023 à 10:30

    Je trouve ça super romancière surfeuse! Et c’est super que tes projets écriture (roman et autres) avancent, je me réjouis d’en savoir plus. C’est aussi génial pour ton agent, et que tu aies trouvé le moyen de te décharger de tâches de négociation, …. afin de garder ton énergie pour autres choses. Je suis un peu surprise que tu n’aies pas parlé de yoga du tout dans ce billet.
    Belle journée

    • Répondre Marjolaine 20 avril 2023 à 11:21

      Pour l’agent, ça m’a changé la vie, je ne regrette pas cette décision.
      Je n’ai pas parlé du yoga parce que c’est intégré à mon quotidien et que je suis en paix avec l’endroit où je suis dans mon cheminement yogique. Je suis heureuse de partager ce que j’ai appris, mais je n’ai pas un appel à enseigner. J’ai l’impression que je transmets aussi par l’exemple et j’aime cette idée.

  9. Répondre Flo 20 avril 2023 à 11:04

    Go girl !

  10. Répondre Benchaphitha 20 avril 2023 à 11:57

    J’adore ! Ça peut sembler un peu fou mais ça a l’air très ancré en meme temps. Vive la bonne quarantaine pour oser dire ce qu’on est ! Cela fait écho à mon propre chemin. Je rêve d’une bâtisse en provence avec une grange qui serait la pour accueillir qqchose. Mais quoi ? Quand ? Je ne sais pas…encore…
    Cela me rassure de voir que tu as mis du temps à poser tout ça et surtout que cela peut évoluer là où on ne s’y attend pas. Hâte de voir la suite !

  11. Répondre aube_2411 20 avril 2023 à 12:57

    Alors, d’abord moi aussi j’imagine tout de suite Jacques Martin quand j’entends la phrase « qu’est ce que tu veux faire plus tard? »
    Après « romancière surfeuse » je trouve que c’est tout à fait approprié, vous êtes en bord de mer, tu as un bon sens de l’équilibre à priori avec la gym et la voltige, tu adores te baigner, même dans de l’eau froide et pour le côté écriture, tu écris tellement bien, que ce soit pour décrire ton quotidien, nous faire partager ce qui te fait vibrer (le yoga par exemple), les jolies situations (je crois que tu t’était auto-proclamée « chasseuse d’arc-en-ciel si je ne me trompe pas), celles hilarantes (un certain billet en 3 épisodes sur le « marathon » de la mère de famille sous la neige en région parisienne) ou les plus tristes (le décès de Mme Perle, la nounou de Kouign-Amann, ton billet sur tes souliers rouges le jour où Fleur de Sel a été admise en réa me prend aux tripes rien que d’y repenser, ou pas plus tard que cette semaine quand tu as fait le billet pour Tsuki-Clair de Lune). Mes billets préférés restants, je crois, ceux que tu écris à l’occasion des anniversaires de tes Pin’s. Sans parler bien sûr de tes talents d’écriture pour tes nombreux guides et surtout pour « Jamais je ne t’oublierai » !!! Donc fonces, « romancière-surfeuse » c’est pour TOI !
    Alors, de mon côté, je fais le métier que je voulais faire petite, infirmière puéricultrice depuis bientôt 20 ans. Mais au fil des années, et des gouvernements tout pourris qui ont mis la santé à sac et fait rentrer des gestionnaires financiers à la tête des hôpitaux, je me suis, petit à petit, dégoûtée de la façon dont j’exerçais mon métier. Il y a un peu plus de 2 ans (à l’aube de mes 38 ans), j’ai dis que je savais « ce que je voulais faire quand je serai grande » : m’occuper correctement des futurs et jeunes parents et les accompagner dans le respect de leur projet personnel ! Plusieurs personnes m’ont dit que je le faisais déjà et qu’ils comprenaient pas trop ce que je voulais dire. Mais pour moi, c’est totalement différent, je ne voulais plus exercer à l’hôpital (car de toute façon, l’hôpital son objectif c’est de ne pas trop dépenser d’argent, on s’en fout un peu si les patients vont bien ou pas…) et je voulais devenir « Accompagnante Périnatale ». Et je me fixais pour objectif de réaliser ça avant ou pour mes 40 ans !
    C’était chouette, car cela me permettrait enfin d’utiliser les différentes formations faites ces dernières années. Mais de mon côté le burn-out professionnel m’a rattrapé peu de temps après, puis à nouveau une grosse période de dépression cet hiver (plus d’ordre perso : divorce après 20 ans de vie commune et 12 de mariage, décès de mes 2 Mamies,…).
    N’empêche que cette idée est toujours là, me titille plus que jamais. Alors, j’ai 40 ans depuis quelques mois, je travaille toujours à l’hôpital à mi-temps et je ne vais pas arrêter de suite (il faut bien manger et désormais je vais être seule à assumer les frais), mais je construis ce projet comme s’il s’agissait de mon 3ème enfant. Et au mois de Mars, mon intuition m’a soufflé très clairement de me former pour devenir Doula. Je crois, j’espère, que c’est la formation qui me permettra de me positionner enfin plus clairement sur ce que je veux proposer. Je ne serai plus dans le paramédical (même si mon expérience professionnelle m’apporte aussi une certaine légitimité), mais j’aurai un solide bagage d’accompagnement global et bienveillant. Juste ce que je cherchais.

  12. Répondre Chloé 20 avril 2023 à 13:19

    J’espère très fort que tu réussiras bien vite à atteindre ton rêve. Never too late ❤️
    Gros bisous !!!

  13. Répondre Gabrielle Blanchout 20 avril 2023 à 13:40

    Moi je te trouve extrêmement courageuse d’avoir vaillamment arpenté tout ce chemin et de partager cela ici

  14. Répondre Elolulu 20 avril 2023 à 14:06

    Quel beau billet. Notre société actuelle a beaucoup de mauvais côtés mais s’il y a bien une chose qui a évolué dans le bon sens, c’est la quête du bonheur et la réalisation des rêves. Dans les années 80-90 on n’en parlait pas et de nos jours j’entends et je vois partout des gens qui s’écoutent et ont envie d’être épanouis par leurs projets de vie, je trouve ça génial. Mais il faut oser se lancer et c’est le plus difficile je trouve. Un de mes amis a publié un post aujourd’hui, faut-il ne rien s’interdire ou tout s’autoriser ? Dans l’absolu c’est la même chose et pourtant la 1ère expression est moins rassurante et donne envie de chercher un filet de sécurité tandis que la seconde propose une ouverture à tous les possibles.
    Je te souhaite de t’épanouir en romancière surfeuse. Et de mon côté j’espère avoir moins de doutes concernant ma passion.

  15. Répondre Karine H 20 avril 2023 à 20:20

    Oui ce billet fait écho !!!! Et « elle se prend pour qui » mais pour elle enfin !!! et ça c’est fort et courageux. Quelle chance ce beau cheminement et de savoir ce que l’on veut vraiment. Bravo. Reste plus qu’à foncer et les premiers pas sont faits et les autres vont suivre. Pleine réussite à toi.
    Merci de donner autant d’inspiration… Je croise les doigts pour suivre ton chemin et me conforter dans mes choix de vie.

  16. Répondre pauline 20 avril 2023 à 20:58

    Les remises en question et surtout la recherche de réponse n’est jamais simple, l’écriture fait partie de toi, et le surf, quel audace après ta peur, bravo ! Et ce maillot de bain, magnifique.
    A bientot sur les plages alors 😉

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