Lis ma vie

Alone aux bébés nageurs (1)

Samedi matin, 7h10, Kouign Amann réclame son petit déj… Comme une mère aimante et dévouée que je suis, je lui donne son biberon avec tout mon amour, les yeux fermés non pas d’émotion mais de fatigue… J’ai voulu me la jouer femme d’intérieur, tout nettoyer et installer le sapin de noël surprise pour MMM et je me suis couchée à 2h du matin. Plus l’habitude…
Je me recouche après le bib et le réveil sonne à 8H : mince, c’est samedi, jour des bébés nageurs…
J’ose demander à MMM : » tu viens ? », il me répond dans un souffle rauque : « non, j’peux pas, trop naze ». Il faut dire qu’il est rentré à 4h du mat du boulot… Je me mets un bon coup de pied au cul et me lève, les yeux toujours fermés.
J’enfile mon maillot de bain une pièce noir La Perla qui m’a coûté un rein cet été car RIEN n’allait avec ma cellulite et mes vergetures à part lui et constate avec bonheur qu’il est TROP GRAND ! AH, enfin ! Je finis de m’habiller, vérifie nos petites affaires préparées la veille et vais réveiller doucement Kouign Amann qui me fait de grands sourires ensommeillés. Je lui change juste sa couche qui pue, le laisse en pyj et enfile sa combi de pilote de F1 avec son bonnet tête d’ours (on va à la piscine mais on soigne son look, et oui!). Je mets le porte-bébé et nous décollons en direction de la piscine de Banlieue-sur-Marne qui se trouve à 5 minutes à pieds.

Jusqu’ici tout va bien…

Il fait frisquet mais beau. Kouign Amann qui maîtrise désormais le « Papa » sur le bout de la langue m’en sert sur tous les tons : « Papa ! », « Papa ? », « Papa?!? », Papa… » C’est là que je me rends compte de la faiblesse de la ponctuation française. Papa est au lit, bien au chaud sous la couette mon chéri. Allez, dis « Maman »… « Papa ??? ». Pfffffffff… Comme une mère aimante et dévouée, j’écoute mon fils me dire Papa une bonne soixantaine de fois.

Jusqu’ici tout va bien…

Nous voilà arrivés à la piscine de Banlieue-sur-Marne. Descente aux vestiaires… Non, descente aux enfers. Avec nos doudounes, nous avons vite chaud. Comme une mère aimante et dévouée, je déshabille d’abord mon fils, je commence à sentir mon maillot une pièce La Perla me coller à la peau du dos… Je sélectionne le casier 462. Vous savez, ce sont des casiers en forme de bonbonne à qui on fait faire un demi-tour pour les fermer. Je déshabille Kouign Amann, puis moi, tout en gardant de côté la couche pour nager, nos serviettes éponge et le gel douche… Le tout, avec KA dans mes bras. Je vais à la borne taper mon code de casier puis mon code secret : « vous pouvez fermer votre casier ». Bah non, je ne peux pas le fermer, il est bloqué ce con de casier ! Je retourne taper mes petits codes. « Casier occupé »… Normal, je viens de le réserver mais je ne peux pas le fermer ! Je libère le casier et essaye à nouveau de le fermer. ça ne marche pas. Je reste zen, mon Kouign Amann sous le bras et tente à nouveau de retaper les codes et de fermer ce p.t..n de casier. Bloqué !
Je transvase mon barda dans le casier voisin. Par barda j’entends : le porte bébé, ma doudoune, la combi de KA, nos affaires de rechange, les crèmes de KA… Bref, un vrai barda de gentil soldat bébé nageur. Je tape à nouveau les nouveaux codes et là, devinez quoi ? LE CASIER EST ENCORE BLOQUE ! je vous jure que je ne vous mens pas.

Et là, c’est le drame…

J’ai toujours mon Kouign Amann dans les bras qui sent bien que sa maman aimante et dévouée est à deux doigts de les fermer à coup de pompes ces casiers de M…. ! Un gentil papa me propose son aide et nous transvasons à nouveau mon barda dans un casier qui a la grande amabilité de se fermer. Miracle… j’ai perdu 20 minutes et toute ma zénitude dans les vestiaires… J’enfile la huggies swimmer de Kouign Amann et me voilà à la recherche du bassin. Parce que c’est vraiment pas sympa mais à Banlieux-sur-Marne, il le cache leur bassin…
A chaque fois, nous venons à deux et je suis MMM bêtement sans regarder où je vais… Je fais trois fois le tour des vestiaires pour enfin trouver l’accès. Hum, la honte…

La suite jeudi et rendez-vous vendredi pour les conseils afin de ne pas vous galérer comme moi ! Et ouais, on apprend en galérant, proverbe du jour !

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