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Paris-Bretagne : mes différences de routine beauté

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Aussi étonnant que cela puisse paraître, en 3 ans, mes habitudes beauté ont radicalement changé pour devenir plus légères. Je l’ai constaté au fil du temps mais effectivement, mes gestes basiques de beauté ont considérablement diminué (même si en arrivant en Bretagne, j’ai eu ma période layering-mille-feuilles bio).

On peut se demander pourquoi ma routine beauté s’est allégée. Certains diront qu’en province, on s’attache moins à l’apparence qu’à Paris. Mais cela serait faux, il y a autant de pots de peinture en Bretagne qu’à Paris.

Non, les vraies raisons sont multiples.

1 – L’eau est beaucoup moins dure ici qu’en région parisienne. Je l’avais déjà remarqué quand je passais des vacances chez mes beaux-parents. Après deux ou trois douches, ma peau était beaucoup moins sèche, surtout en ce qui concerne mes mollets qui ont tendance à rougir et gratter très vite.

AVANT : ma peau tirait horriblement et je ne pouvais sauter l’étape de la crème sur le corps sans en payer le prix fort tout de suite. Comme j’étais déjà pressée, je zappais souvent cette étape et mettait plusieurs jours à récupérer une peau moins réactive. En période hivernale, je me lavais le visage avec de l’eau en bombe au risque de voir des plaques d’eczéma apparaître sur les joues.

MAINTENANT : même sans crème après la douche, ma peau ne souffre pas. Évidemment, c’est plus confortable quand je me crème mais je n’ai plus la peau à vif comme j’ai pu l’avoir si je saute cette étape. Je me lave le visage sous la douche été comme hiver sans conséquences catastrophiques.

2 – Le climat est plus doux : la peau de mon visage est moins agressée par le froid et tire beaucoup moins  qu’avant.

AVANT : je devais me crémer le visage plusieurs fois par jour car cela me tirait très rapidement.

MAINTENANT : je me crème le matin et le soir après le démaquillage si j’y pense.

3 – La pollution : je ne vous fais pas un dessin sur les différences de pollution entre Paris et la campagne autour de Lorient, si ?

AVANT : le démaquillage se faisait en plusieurs étapes : d’abord, on retire la couche de poussière du visage et après on enlève le maquillage. Le tout, à grand renfort de coton.

MAINTENANT : le coton est à peine grisé même après une journée à courir partout. Bluffant et même un peu inquiétant finalement par rapport à mon mode de vie précédent.

4 – Les transports en commun : le RER + le métro, pas toujours facile d’arriver fraîche au boulot après avoir bravé les transports en commun. Et puis les cheveux graissent beaucoup plus vite avec l’effet combiné des transports en commun et de la pollution.

AVANT : je me lavais les cheveux tous les jours ou presque. Et si je les lavais tous les deux jours, j’étais obligée de les attacher le deuxième jour pour éviter d’avoir l’effet « racines grasses ».

MAINTENANT : je me les lave 2 ou 3 fois par semaine grand max. Et comme l’eau est moins calcaire, ils se rincent bien plus rapidement ! En revanche, j’ai remarqué que depuis que je suis ici, mes cheveux poussent moins vite et mes pointes sont plus sèches. L’effet soleil ou peut-être le vent (ou je vieillis peut-être ?) ?

Et vous, constatez-vous une différence quand vous bougez d’un lieu à un autre, même pour quelques jours pendant les vacances ?

 

 

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19 commentaires

  1. Répondre Corinne (Couleur Café) 9 octobre 2014 à 07:38

    Je vis dans une ville très polluée, et la différence sur l’impact sur la peau et les cheveux est flagrante !!

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2014 à 09:49

      Viens vivre au vert 😉

  2. Répondre Christine 9 octobre 2014 à 08:31

    C’est exactement le même topo… entre la RP où je vis à l’année et mes nombreux séjours en Charente Maritime où j’ai une maison de vacances. Il n’y a pas photo entre les deux !!

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2014 à 09:50

      Du coup, ça met ta routine beauté en vacances aussi 😉

  3. Répondre Marion 9 octobre 2014 à 09:36

    C’est dingue quand même de voir l’impact de l’environnement sur notre corps. Un peu flippant ma foi.

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2014 à 09:51

      Après, je crois que la campagne a aussi son lot de pollution avec l’élevage et l’agriculture malheureusement.

  4. Répondre MC 9 octobre 2014 à 09:46

    En effet la ville et la pollution a beaucoup d’impacts négatifs sur le corps et les cheveux… c’est une chance de vivre à la campagne !

    Par contre c’est marrant ce que tu dis « comme l’eau est moins calcaire, ils se rincent bien plus rapidement » alors qu’en réalité plus une eau est calcaire plus elle se rince facilement !
    « Les caractéristiques d’une eau peu calcaire dite « douce » : le savon mousse beaucoup et est plus difficile à rincer  » ?!

    Sinon je suis complètement d’accord avec toi.. tellement plus agréable de se doucher sous une eau douce.. et non calcaire!

    • Répondre Marjolaine 9 octobre 2014 à 09:52

      Ah mais oui, tu as carrément raison ! Est-ce parce que je les trouve moins rêche après un shampooing que j’ai cette impression ? Ou alors je ne me rince pas assez les cheveux 😉

  5. Répondre Fanchette 9 octobre 2014 à 10:09

    Lors de mes passages à Paris c’est surtout quand je me mouche et que je vois la couleur (ami du glamour bonjour : mais la beauté intérieure hein ?) que j’ai peur de l’air que je respire là-bas : ça m’effraye pour mes copines qui vivent ça presque 365 j / an…
    Bon c’est sur, en contre partie, nous on a développé une certaine tolérance aux nitrates de l’eau du robinet 🙁
    Bonne journée

  6. Répondre Emma 9 octobre 2014 à 10:27

    Moi aussi, j’ai trouvé que le climat doux a beaucoup changé, mais je ne savais pas que l’eau pourrait faire la peau plus ou moins sèche selon sa qualité.

    En Suède, ma peau était très sèche tout l’automne, l’hiver et le printemps. J’ai porté des gants dès que les températures de 10° et la peau de mes mains a même été craqué et saigné chaque hiver. Elle n’était guéri que par mon remède miracle: de la glycérine, du miel, de l’huile essentielle de lavande et de l’eau distillée, appliqué aux mains d’une nuit.

    Je n’ai pas eu de peau sèche ou sensible depuis je suis venu en Bretagne. J’ai cru que ce n’était que pour le climat, mais peut-être pas…

  7. Répondre Val 9 octobre 2014 à 10:38

    Même constat que toi (RP, puis Bretagne depuis 3 ans) … sauf pour les cheveux. Mais nous sommes en bord de mer : je trouve que les cheveux graissent assez vite et les pointes sont ultra sèches (mer, iode + vent). Un simple masque d’huile d’olives et ça repart !
    En revanche, pour la peau, tout est vrai 😉

  8. Répondre Laurianne 9 octobre 2014 à 10:46

    Hop hop hop, dis pas tout ça, on va encore être envahis de parisiens! (Haha, blague)

    Étant asthmatique, lorsque je me rends à paris, je n’ai plus d’asthme du tout mais une crise ou en tout cas beaucoup de gènes m’attendent au retour… Oui c’est flippant! Et pourtant, j’ai lu que peu importe où tu te trouves sur la planète, l’air est désormais pollué… Ça donne des frissons…

  9. Répondre BleuPaillette 9 octobre 2014 à 11:44

    Ce changement d’air, je le ressent énormément lorsque je vais à Paris.
    L’air est beaucoup plus lourd, peu importe la saison de l’année. Je comprend que ta routine beaucoup soit devenue beaucoup plus light une fois arrivée dans notre très belle ville ;-p

  10. Répondre Joëlle 9 octobre 2014 à 13:11

    Et oui le constat est le même que pour toi, sans problème de peau particulier, en tout cas pas aussi réactive (vu comment je la traite: dixit ma dermato) pourtant aujourd’hui je ne peux plus me passer d’une crème hydratante sur le visage !
    A chaque fois que je vais en vacances, pour nous à 99% sur la côte atlantique entre la Bretagne et la vendée; et lors de nos passages chez nos grand-parents dans la Loire et le Loiret, le verdict est sans appel !
    Une peau et des cheveux plus doux, plus soyeux et besoin de moins d’après shampoing pour ma crinière 😉 … bref je travaille encore pour convaincre mon chéri, mais de toute façon avec notre déménagement imminent dans notre nouvelle maison, c’est pas pour tout de suite. J’aurais bien fui la pollution parisienne pourtant !

  11. Répondre matinbonheur 9 octobre 2014 à 20:51

    Même constat (surtout l’eau qui n’assèche pas la peau) quand je vais chez mes parents en Bretagne. Le retour à Lyon est toujours un peu dur!

  12. Répondre Daily about Clo 10 octobre 2014 à 05:42

    Je peux pas parler pour Paris mais entre la France et la NZ ma routine a bien diminué aussi. J’utilise la Bio Oil pour me démaquiller mais également le matin après la douche. Elle a remplacé ma crème de jour et mon démaquillant. Parfaite 🙂

  13. Répondre Julie 10 octobre 2014 à 15:42

    Ah oui, je vois une différence, mais moi entre la Guadeloupe et la métropole. En ce moment en Guadeloupe, le taux d’humidité dans l’air doit avoisiner les 90% ( bonjour les fringues qui moisissent si elles restent trop longtemps au placard). Et quand je rentre en métropole, je me dessèche, voire je me ratatine (avec la chaleur on a tendance à gonfler légèrement). Donc c’est stick pour les lèvres et crémage du corps quotidien obligatoires.

  14. Répondre LudiM 11 octobre 2014 à 07:26

    C’est marrant, j’ai fait le constat dans l’autre sens! Quand on a quitté notre Bretagne natale pour quelques années à Paris, c’est l’effet de l’eau sur ma peau qui m’a le plus choqué. Et la couleur du coton le soir… Contente d’être revenue 🙂

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