Ecologie

Mon autocensure

Ce billet, il me trotte dans la tête depuis un certain temps mais je ne passais pas le cap de l’écrire et de le publier. La plupart du temps, ça me gonfle de parler des sujets qui concernent la vie de blogueuse parce que ce n’est pas ce que j’ai envie de partager ici. Lire un blog qui parle de blogs, ça ne m’intéresse pas. La blogosphère (comme on dit) est un milieu assez restreint et les sujets qui tournent autour de son nombril me font bailler. Parce que oui, la problématique dont je veux vous parler aujourd’hui concerne les blogs et plus largement, internet et les réseaux sociaux.

J’ai longtemps clamé haut et fort que je ne me censurais pas sur mon blog. Que je disais ce que je souhaitais dans la limite de mes limites (ha ha). Ma limite étant : « ce que je peux raconter aux parents que je croise à l’école, je peux le raconter ici ». Bien sûr, parfois je confie des choses très personnelles sur moi (sur mes enfants, je filtre beaucoup) mais ce sont des choses ou des facettes de moi-même que j’assume, mais là n’est pas la question.

Il y a 4 ans, j’ai commencé à partager ici et sur Wonderful Breizh mes gestes du quotidien pour vivre de manière plus écolo : consommer local (avec mes semaines #jemangebreton), la réduction des déchets, mon poulailler, mon potager, mes achats de récup… Et puis j’ai écrit un petit livre sur le sujet qui s’appelait « Je réduis mes déchets » (2,99€) à la demande de mon éditrice de l’époque. J’y ai compulsé des petites choses simples pour aider ceux qui étaient curieux sur le sujet et les aider à se lancer. J’aimais bien l’idée qu’on pouvait lire ce livre pas cher et pas long comme une sorte de tremplin vers d’autres gestes plus conséquents. Et je sais qu’il a fait son chemin parce qu’il a vite été épuisé et que j’ai reçu plein de messages de personnes qui l’avaient aimé et à qui il avait mis le pied à l’étrier (le plus gros succès étant la poudre lave-vaisselle qui a été relayé par Camille et qui fait des heureux).

Le hic, c’est que comme j’avais parlé de réduction de déchets (même si je précisais bien dans le livre que nous n’étions pas zéro déchet mais que nous avons fait tout de même un sacré chemin), j’avais cette étiquette sur le front et tous mes gestes ont été décortiqués sur les réseaux, comme pour traquer le faux-pas. Parce que oui, sachez-le, vous ne pouvez pas parler d’un sujet sans que la police de la pensée ne vous attende au tournant. On avait déjà remarqué ça avec Céline quand on parlait « Bretagne » mais avec la réduction des déchets, ça a été vraiment récurrent. Comme je parlais zéro déchet, il fallait que je sois EXEMPLAIRE. Enfin, selon certaines personnes, largement minoritaires heureusement, mais vous savez quoi, ça m’a vite pris la tête au quotidien. J’aurais pu répondre, justifier, expliquer mais j’avais d’autres choses à faire, à construire, d’autres endroits où mettre mon énergie.

Déjà que réduire ses déchets entraîne pas mal de circonvolutions : est-ce que j’achète le sucre en poudre super raffiné emballé dans du papier ou le sucre roux dans son emballage plastoc – est-ce que c’est mieux d’acheter du lait bio en bouteille local ou du lait en tétra pack qui vient de l’autre bout de la France – etc. et de réflexion sur mon mode de consommation, ça me gonflait de devoir réfléchir à tout ce que je postais, voir à renoncer à poster des photos parce que je n’avais pas le courage de lire des commentaires de déception ou de reproche : « ooooooooh, l’emballage en plastique » quand j’achetais à emporter en voyage sans avoir le choix par exemple. Ou alors : « Ah beurk, c’est chimique, essaie le savon d’Alep, c’est magique » quand je pleurais de douleur avec ta peau sensible et qu’on me proposais des produits bio pour remplacer les produits en flacon qui me sauvent la vie au quotidien.

Tout cela est parfois teintée de bonne foie t d’envie d’aider sincèrement et d’autres fois, comme des petites mesquineries culpabilisantes parce que la personne qui t’écrit, SAIT. Et toi, pauvre fille, tu te mets le doigt dans l’oeil.

Alors j’ai cessé de communiquer sur le sujet et c’était dommage parce qu’après avoir un peu lâché l’affaire, fatiguée par cette image qu’on voulait avoir de moi, fatiguée de faire mes courses en me prenant la tête, j’ai fait plein de découvertes et plein de chemin depuis. D’ailleurs, je vous invite aussi à lire le billet de Manon Lecor qui je trouve très juste sur le sujet.

Mon chemin justement, il est loin d’être parfait mais je ne pense jamais m’être affichée comme telle. On m’a voulue parfaite, on a attendu de moi que je fasse mieux que les autres parce que je partageais des idées sur le sujet. Eh bien non, j’ai mille contradictions (je pense à l’avion et aux voyages, au sapin de Noël dont je ne parviens pas à me passer, à la papèterie qui me donne tant de joie et à tant d’autres trucs…) et je ne dis pas que mes gestes en faveur de la réduction des déchets compensent tout ça, oh non. Je dis juste que mes contradictions ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques années et qu’elles évoluent. Sûrement pas assez vite mais la culpabilisation déclenche en moi une vraie envie d’aller dans l’autre sens. Et je ne suis pas la seule, c’est pour cela que j’ai écrit un guide facile d’accès, sans jugement et c’est pour ça qu’il a aussi bien marché.

Mon chemin, il s’oriente principalement sur le local (de préférence directement chez le producteur) en ce qui concerne ma consommation alimentaire et le local/seconde main pour le reste. Je préfère acheter du lait breton bio en bouteille plastique plutôt que du lait en bouteille en verre qui arrive de Marseille par exemple. Si je peux acheter local et zéro déchet (et ça arrive souvent pour la viande, pour les légumes, pour les fruits, pour la bière, pour les fruits de mer, pour les crêpes, pour le poisson…) je fonce, c’est simple et c’est joyeux. Si cela devient compliqué, si je dois me presser le cerveau pour choisir entre deux solutions, si je dois prendre ma voiture pour aller au magasin bio alors que je passe devant un supermarché, ça ne peut pas durer dans le temps, c’est épuisant.

Mais j’évolue. Constamment. Prenons les compotes en gourdes jetables. Il y quelques années, mes enfants en prenaient à chaque goûter. Ensuite, je suis passée au gourdes lavables avec en renfort ponctuel, les gourdes jetables mais avec de la compote bretonne. Cette année, ça a été plus de gourde du tout mais un fruit à croquer à l’école ou une compote faite par moi à la maison. Les choses se font progressivement, pas assez vite, je le sais bien mais c’est ainsi que je fonctionne. M’envoyer un message à l’époque pour me dire « c’est honteux de consommer des compotes en gourdes », je peux l’entendre mais il n’aura pas d’effet sur moi parce que c’est à moi, à mon cerveau de faire le chemin, en m’inspirant des gens qui m’entourent (au sens large).

J’aime bien l’exemple de Camille parce que grâce à elle, j’ai arrêter de commander sur Amazon. Et elle, elle s’est mise aux serviettes de tables lavables et à la poudre de lave-vaisselle. Et vous savez quoi, il y a plein d’autres Camille dans ma vie et sur les réseaux qui m’inspirent et je crois que c’est réciproque.

J’aime l’idée que mon livre a été vendu à plus de 5000 exemplaires et que ça fait 5000 personnes qui ont collecté quelques idées qu’ils vont partager avec d’autres. Même chose pour ce que je partage ici ou sur les réseaux. Comme le disait Manon, arrêtons la course à la perfection et moi j’ajoute : prenons les influences qui nous parlent. Si vous cherchez des blogs ou comptes Instagram zéro déchet, il y en a des MILLIERS, littéralement avec plus ou moins de bienveillance et d’ouverture. Je vous conseille de mon côté Julie Pancake, Maison Minimaliste Zéro déchet, Zéro Waste Milf, Green Baby Circus ou My Slow Life Green. Chez elles, ont lit des choses documentées, intelligentes, sensibles.

Je continue en partageant ma conviction très forte que ce n’est pas en mettant tous les petits gestes des particuliers à bout que l’on va régler cette histoire de déchets, d’écologie, de réchauffement climatique et de tout ce qui peut s’ensuivre (mes amis collapsologues m’ont dressé les grandes lignes) mais c’est en changeant la société. C’est avec des décisions politiques qui vont impacter l’économie parce que si l’on continue à prendre comme mesure de bonne santé d’un pays son PIB, ça ne peut pas marcher. C’est en mettant le paquet sur l’école et l’ouverture d’esprit, c’est en valorisant le partage, c’est en faisant bouger les grosses sociétés en y mettant de l’humain…. Comment faire pour changer ça, comment agir, je ne sais pas mais c’est ce qui occupe mes pensées, bien plus que la nouvelle étape de mise au régime de ma poubelle. C’est ce qui me fait remettre des choses en perspective d’une journée sur l’autre. Ce que je trouvais acceptable un jour me semble dérangeant ou incorrect le lendemain et parfois, c’est compliqué. je vous laisse aussi cogiter sur le billet de la Révolution des Tortues.

Sinon, je voulais vous dire aussi que j’ai une très grande foi en l’être humain et que les réseaux sociaux pourraient me la faire perdre parfois. C’est pour ça que j’ai arrêté de faire du community management, je ne supportais plus l’attitude des gens qui s’adressait aux marques pour qui je travaillais sans voir l’humain derrière. C’était d’une violence inouïe. Alors on prend ce que l’on y trouve bon, on suit des comptes ou des blogs qui nous font nous sentir bien et on laisse infuser l’énergie positive qu’ils insufflent.

De mon côté, j’ai décidé d’enlever le filtre autocensure et de partager à nouveau, sans me demander si « on » va avoir quelque chose à dire sur telle ou telle chose. Je me réserve aussi le privilège de ne pas me laisser insulter et de ne pas jouer le jeu de la critique qui n’est pas constructive en bloquant parce que, mon temps est précieux et que certains combats ne m’intéressent pas.

Pour fini, je suis heureuse de vous présenter mon petit nouveau, une version mise à jour de « Je réduis mes déchets » qui s’appelle désormais « Zéro déchet » chez First Editions. Si vous avez déjà le premier, n’achetez pas celui-là car il ne vous apprendra rien de plus. Vous le trouverez pour 2,99€ chez tous les libraires.

Sur ce, je retourne arroser mes courges et mes tomates pendant que mon poisson pané, local mais sous emballage plastique, cuit pour mon collégien et moi.

PS : pour illustrer ce billet, j’ai repris une photo d’un DIY de récup réalisé par Céline sur une de mes idées pour Wonderful Breizh parce qu’elle illustre bien mon chemin.

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58 commentaires

  1. Répondre Morgane alias clochette 4 juillet 2019 à 12:47

    Moi je dis bravo pour ton cheminement !! Les changements ne se font pas un jour, chaque pas compte et à chacun son rythme !!!
    ici aussi on fait ce que l’on peut, en essayant d’être en accord avec nos valeurs et surtout sans se prendre la tête.
    Belle journée.

    • Répondre Marjoliemaman 4 juillet 2019 à 13:24

      Je pense malheureusement que les changements, les miens les premiers sont trop lents mais ça ne m’empêche pas de les faire. Belle journée à toi aussi.

  2. Répondre CéciliAcidulée 4 juillet 2019 à 13:09

    Je rejoins complètement ton point de vue sur la sensibilisation dans les écoles. Je peux en parler en connaissance de cause car ma fille qui terminera demain sa première année scolaire a agit, à sa mesure, à la protection de « la maison de l’ours polaire » dès la rentrée. En collectant gourdes de compote et sachets plastiques pour le tri sélectif, et des bouchons pour la création de fauteuils roulants, elle a commencé son apprentissage environnemental. Ce faisant, c’est aussi nous, parents qu’elle éduque alors peu importe la manière dont on fonctionne et le temps que ça prendra, ce sont nos petits gestes du quotidien qui, demain, auront un impact sur notre environnement.

    • Répondre Marjoliemaman 4 juillet 2019 à 13:26

      Malheureusement, tu donnes surtout des exemples de recyclages qui sont tout à fait louables mais qui devraient arriver seulement dans les cas où l’on ne peut faire autrement. Je t’avoue que le chantier me semble tellement énorme que c’est compliqué de voir par où commencer 😉

      • Répondre CéciliAcidulée 4 juillet 2019 à 15:19

        Effectivement, c’est quelque chose qui m’a interpellé à la rentrée. Peut-être que la pédagogie pour des enfants de 3-4 ans est plus facile d’accès en « donnant » plutôt qu’en « ôtant » ? Je ne sais pas.

    • Répondre Bobine 4 juillet 2019 à 14:45

      Oui je plussoie. Ma fille a été frustrée toute l’année parce qu’elle n’avait pas d’emballage de Pompotes à déposer dans le bac à recycler alors que les autres étaient tout contents d’en déposer des kilos… J’ai essayé de lui faire comprendre que l’objectif était que ce bac soit vide un jour mais pas facile!

      • Répondre Mym’ie 14 juillet 2019 à 06:36

        Bobine, dans l’école de mon fils, il y avait aussi un bac compost. Ainsi pas de frustrations pour les petite mangeurs de pommes !
        Une idée peut-être à transmettre à l’ecole pour l’année prochaine.

  3. Répondre Anyo 4 juillet 2019 à 13:21

    Un bien joli billet et triste à la fois.
    Souvent les blogs zero dechet me culpabilise sans le vouloir. C’est ma culpabilité. Pourtant je continue à les lire pour avancer doucement.
    J’attends la livraison du pti nouveau pour l’offrir à une collègue. Elle devient directrice d’école et veut mener un grand projet avec sa future équipe.

    • Répondre Marjoliemaman 4 juillet 2019 à 13:30

      Il y a plein de gestes simples mais d’autres sont plus compliqués et on ne les vit pas tous de la même manière.
      Quand ça a l’air trop facile, c’est souvent fake. J’ai vu des instagrameuses qui postaient des recettes zéro déchet sans même avoir testé juste parce que ça faisait bien et dans les faits, le produits se révélait inutilisable.
      Merci pour ta confiance, j’espère que ça aidera !

  4. Répondre Emilie 4 juillet 2019 à 13:25

    Merci pour ce article qui me parle et me rassure beaucoup. Merci pour les liens aussi, j’ai cliqué sur chacun d’entre eux et carrément apprécié ces articles honnêtes et précis, ces réflexions documentées et pleines de recul qui me permettent d’eclairer mon cheminement.
    Donc merci à toi !
    Je ne sais pas pourquoi je commente aujourd’hui alors que ça fait tant d’années que j’apprécie ton blog et que je n’ose jamais rien dire : Ça, c’est fait !!
    Encore merci et bravo pour ton travail et ce bel esprit de partage qui t’anime

    • Répondre Marjoliemaman 4 juillet 2019 à 13:31

      Alors merci d’avoir pris le temps de commenter aujourd’hui et à bientôt !

  5. Répondre DelphineB 4 juillet 2019 à 13:30

    Comme je te comprends. Il ne faut pas se mettre la pression, c’est contre productif. Il faut juste que chacun fasse son colibri à sa façon et ça changera déjà beaucoup de choses…
    Ravie d’apprendre que le livre sort de nouveau !
    Merci pour tes billets et surtout ne ‘autocensure pas 😉
    Bonne journée

  6. Répondre ANNE-MARIE LOCHELONGUE 4 juillet 2019 à 13:41

    Je suis d’accord avec toi sur tout ce que tu viens d’écrire !!!! on a souvent envie de faire, mais c’est pas toujours ni facile, ni faisable …… Depuis un bon moment déjà nous mangeons local, en Bretagne on est quand même gâtés : viande, lait, yaourts, légumes ….. Nous allons acheté tout ce que nous trouvons à proximité chez les producteurs ! En Finistère nord il y a le choix pour les légumes ! Dommage pour les fruits qui manquent un peu, à part les fraises mais la saison est courte ! J’ai pris une grande décision dernièrement : j’arrête tous les produits d’entretien et lessives industriels. Mon bidon de lessive est presque terminé et je vais bientôt me lancer dans la lessive maison ……. à voir….. mais si ça marche chez les autres, ça devrait marcher chez nous aussi ! Passe une bonne journée

    • Répondre Marjoliemaman 4 juillet 2019 à 13:42

      Super ! Et pour la lessive , tu peux aussi utiliser les bidons rechargeables de la biocoop !

  7. Répondre Jelledanse 4 juillet 2019 à 13:53

    J’ai aimé ton article …mon credo c’est chacun fait comme il veut et surtout comme il peut en fonction de plein de critères persos …moi aujourd’hui jai enfin investi dans des brumisateurs rechargeables avec de l’eau du robinet …un petit pas chaque jour …après les sacs à vrac …

    • Répondre Marjoliemaman 4 juillet 2019 à 14:11

      Merci d’être venue déposer ton message ici 🙂

      • Répondre Jelledanse 4 juillet 2019 à 14:17

        With pleasure… À la maison on fait le max sans être esclaves… Un seul frein pour moi la lessive… Mais j’y ai diminué les quantités grâce à une boule de lavage…

  8. Répondre Sophie 4 juillet 2019 à 14:10

    Non mais juste bravo pour cet article !
    Je m’y retrouve à 200% !
    La collapsologie a semé des graines ici aussi et on commence à penser autonomie bien plus que zéro déchet, parce qu’en vrai, on croit bien qu’à un moment ça va péter. Mais ça, c’est juste notre point de vue et on essaie de ne pas emmerder les autres avec 😉

    • Répondre Marjoliemaman 4 juillet 2019 à 14:21

      J’y vois une nouvelle vie, plus simple à inventer mais je ne me plonge pas dans la collapso car je ne pourrais pas m’empêcher de porter une énorme tristesse/angoisse au quotidien.

  9. Répondre Bénédicte 4 juillet 2019 à 14:17

    Je pense que des efforts pour changer, même s’ils sont lents et imparfaits, sont mieux que rien du tout (pas seulement dans la réduction des déchets d’ailleurs).
    En tous cas, je suis admirative de la façon dont tu gères ton blog, après tout c’est ton espace et tu t’y exprimes comme tu veux, et je suis consternée de voir comment parfois les jugements peuvent être éclair et négatifs sur les réseaux sociaux.
    Perso, quand je surfe sur le Web si un truc ne me plait pas ou ne m’intéresse pas je passe mon chemin tout simplement, je ne comprends pas ce besoin qu’ont les gens de tout critiquer tout le temps …

    • Répondre Marjoliemaman 4 juillet 2019 à 14:23

      Merci Bénédicte pour ton message. Il y a la critique et les gens qui savent mieux que toi ou qui veulent bien faire, ça n’est pas forcément négatif mais l’énergie me manquait alors j’ai préférer fermer le robinet à info. J’ai décidé de ne plus justifier mais de laisser glisser.

  10. Répondre Aurelie Blondel 4 juillet 2019 à 14:24

    J’adore!!
    Effectivement, il faut absolument que nous changions tous nos habitudes de consommation. Mais chacun a son rythme, pas besoin de nous faire culpabiliser inutilement. J’habite en norvege, et si je mange local, je ne mangerai pas grand chose a part du saumon et des patates a l’oignon. J’aimerai participer plus, mais je fais a mon echelle.
    Pour les emballages, tant que les industriels, locaux ou mois, qui nous tentent avec leurs produits ne seront pas penalises de vendre autant de plastiques et de surembalages, tant qu’ils ne seront pas penalises pour trouver des solutions alternatives, il sera tres complique de reduire nos dechets.
    On a beau trier, recycler, privilegier le carton, utiliser nos sacs en tissu, faire du menage dans les produits menagers et dans la salle de bain, privilegier le seconde main et faire pousser des tomates dans le jardin, franchement, nous faire culpabiliser pour une broutille, c’est dur!
    Merci pour cet article qui fait beaucoup de bien!

  11. Répondre Anne 4 juillet 2019 à 14:50

    Merci pour cet arcticle, comme toi on essaye de reduire nos dechets et notre consommation de plastique et on progresse, on tatonne… Mon mari et mes enfant utilisent du savon et du shampoing solide, bon moi le shampoing solide m’a fait des cheveux en paille que je mettais des heures à demeler…. Les compotes furent un echec total avec mon fils qui a sa compote qui a explosé dans sa boite à gouter. donc on est revenu au pom pot, mais j’essaye aussi qu’ils goutent un max à la maison, la on a des yaourts faits maison, un verre de lait…..
    Je passe mon temps à reduire mes dechets puis je reviens en arriere car une semaine avec trop de boulot, trop de sortie, ben oui on mangera moins bien…. Mais ca ne remet pas en cause ce que j’ai deja mis en place et fait.
    J’espere que le fait que les citoyens reagissent meme si c’est doucement, fera reagir les politiques et les entreprises, car non les yaourts maison ne sauveront pas la planete….

  12. Répondre Marie 4 juillet 2019 à 14:57

    Je crois qu’hélas cette tendance est en train de se généraliser, et pas seulement quand on est ou tend vers le zéro déchet. Pas plus tard qu’avant-hier une amie faisait suivre sur Facebook une petite illustration de «body positive» qui disait en gros «peu importe comment est votre corps, cet été mettez un maillot, de la crème solaire et profitez de la plage telle que vous êtes». Et bien le 2ème commentaire était «alors mettre de la crème oui mais surtout ne vous baignez pas avec cette cochonnerie sur la peau c’est mauvais pour les fonds marins».
    Il y a de nos jours une armée de chevaliers blancs passant leur temps à traquer le moindre petit détail de la moindre petite phrase pour prêcher leur savoir et donner des leçons au petit peuple ignorant (et bête et méchant)(le peuple)

    Pour rester dans le thème, j’ai une autre amie qui ambitionne d’ouvrir une épicerie ZD, donc qui a déjà une démarche que je trouve exemplaire par rapport à beaucoup d’entre nous. Un jour elle parle de livres intéressants sur le sujet… Ça n’a pas loupé, 1ère réaction : ohlala des livres ! Mais c’est mal, ça tue des arbres !
    Hmmmm… Faut-il vraiment qu’on s’amuse à faire le débat livre papier vs livre électronique ?

    Tout cela pour dire que je comprends ta lassitude mais que je trouve très bien que tu décides à présent de passer outre. Il faut rappeler à tous ces gens que «le mieux est l’ennemi du bien» et que les initiatives, quelles qu’elles soient, petites ou jusqu’au-boutistes, sont toutes bonnes à prendre

  13. Répondre Sabrina 4 juillet 2019 à 15:01

    J’aime beaucoup avoir des « tips » à essayer pour être un peu plus respectueux de notre environnement.
    Mais ce n’est pas toujours facile, ni en terme de logistique, ni de budget… (je me suis rendue compte que j’avais 5 lieux d’achats pour faire mes courses, c’est beaucoup trop !) Alors, oui, tous les petits trucs qu’on se partage ici et là permettent de reprendre la main sur un monde de surconsommation.
    De mon côté, je regarde et lis à peu près tout ce que je trouve sur l’effondrement, ça me fait littéralement mal au ventre mais j’ai besoin d’apprivoiser cette peur.
    Et je vais passer chez mon libraire ce soir, plutôt que chez Amazon 😉

  14. Répondre PascaleEsprit 4 juillet 2019 à 15:06

    Et bien je suis à 100% d’accord avec toi 🙂
    Et t’es sur ton blog, alors tu dis ce que tu veux, quand tu veux, n’est-ce pas le but d’avoir son propre espace de rédaction ?
    Pour ma part je suis aussi plutôt dans le local bio que le reste, le bio parce que c’est important pour ma santé, et le local, car je préfère valoriser les gens plus proche de moi… Disons que j’y trouve mon compte. Enfin voilà.
    Et le livre je peux pas l’acheter ce mois-ci, mais dès le mois prochain, il sera dans ma bibli !

  15. Répondre Anne 4 juillet 2019 à 15:21

    Ton livre m’a inspiré tes différents articles aussi…j’ai réduit les déchets au niveau des repas en faisant en avance en stockant. En achetant local et bio.
    Après il y en a toujours qui trouvent qu’on en fait jamais assez…l’important c’est d’être cohérent avec soi même ses besoins et ses moyens.
    J’adore te lire depuis un peu plus de 6 ans maintenant.

  16. Répondre Mahie 4 juillet 2019 à 15:35

    Mais tellement d’accord avec toi. J’achète local pour la viande. Nous en mangeons moins mais nous adorons les grillades alors non je ne deviendrais pas vegan. J’utilise que du vinaigre blanc et du bicarbonate mais oui j’achète ma lessive. Ma seule experiexpérience m’ayant coûté 80 euros de réparation. Oui j’achète toujours mes compotes jetables et oui je fais mes yaourts. Bref comme toi je fais de mon mieux

  17. Répondre Marilune 4 juillet 2019 à 15:36

    C’est pour tous tes « trucs » et astuces et tes histoires du quotidien que je lis ce blog, et je n’imaginais pas que des « jesaistout » le lisaient aussi. pour s’empresser de poitner les défauts « développement durable et écologie ».. Je trouve ta réaction très saine, même si j’imagine que ça a dû tournicoter dans le cerveau avant ce post. Tu es humaine, astucieuse, partageuse (de bonnes idées, de bons mots, de petits tracas, d’expériences…), et pas parfaite? Tant mieux, c’est ennuyeux les gens parfaits (et ça ne fait pas des posts rigolos!)

  18. Répondre Sophie 4 juillet 2019 à 16:31

    Merci pour ton post; on ressent qu’il n’a pas ete facile a ecrire et je trouve qu’il y a encore beaucoup de culpabilisation dans la formulation, j’en suis desolee pour toi car je trouve douloureux que tu aies ete attaquee ainsi.
    Je fais partie des 5000 lecteurs de ton ouvrage precedent sur le sujet et je le parcours quand une vie un peu trop trepidante me le permet. Je ne m’entendrai pas sur la mise en pratique car la seule idee qu’il faille se justifier (aupres de qui d’ailleurs?) de ce que l’on fait m’horripile au plus haut point, j’avance en accord avec moi-meme et en coordination avec les miens.
    Merci pour ces conseils, ce format est precieux car il est a la fois pratique et complet (je ne serai donc pas lectrice de ton nouveau bebe!), je te souhaite de ne plus etre ainsi malmenee.
    Belle derniere journee de l’annee scolaire!

  19. Répondre Sophie 4 juillet 2019 à 16:31

    *etendrai*

  20. Répondre AuJu 4 juillet 2019 à 17:02

    Il y a un article dans Society qui traite de l’écoculpabilité et qui est exactement dans la même veine que votre propos, avec les mêmes conclusions. Vous n’êtes pas seule dans cette galère !
    Merci pour votre partage.

  21. Répondre Julesetmoa 4 juillet 2019 à 17:03

    Les RS sont terribles pour ça … il peut y avoir beaucoup de méchanceté. heureusement il y a du bon et c’est celui là que je garde. J’essaie de faire attention comme toi depuis 3 ans maintenant et j’avoue stagner beaucoup. Nos vies sont mouvementés, et le ZD demande tellement d’organisation. Mais tous les gestes, aussi petit soient ils, sont importants. Perso je prône pour ça ! Hate de te relire sur le sujet en tout cas

  22. Répondre Sandrine 4 juillet 2019 à 18:12

    A te lire j’ai avancé : lingettes lavables et puis surtout on a pas eu peur de se lancer dans un poulailler, et je suis aussi sur le chemin mais je ne culpabilise pas de ce que je ne fais pas je me dis ce que nous faisons c’est déjà pas mal, je n’achète pas outre mesure, je fouine dans les vides greniers, dans consommation raisonnée il y a Raison… En tout cas merci à toi car tu m’inspire beaucoup !:)

  23. Répondre Maminechat 4 juillet 2019 à 19:46

    A en croire les gens, quand tu fais du zéro déchet, tu n’as pas le droit de partir en vacances. Limite tu devrais te déplacer en calèche et te débarrasser de ta voiture !
    Tu as eu raison de t’exprimer sur le sujet en espérant que les mécontents passent leur chemin désormais.

  24. Répondre Picou 4 juillet 2019 à 20:39

    Un article parfait qui résonne beaucoup et pointe du doigt cette culpabilisation malsaine qu’on sent partout sur les réseaux et en particulier en ce moment sur l’écologie, qui devient un thème « à la mode ». (J’y avais consacré aussi un article, cf mon lien)
    Évidemment qu’il faudrait faire mieux individuellement et surtout collectivement, et d’urgence…seulement pointer les manquements des uns ou des autres et attendre une perfection immédiate ne sert à rien, hormis à crisper et à ralentir un mouvement qui semble enfin prendre prise dans la société.
    Mieux vaut encourager chaque petit geste, fut il imparfait ou insuffisant, parce que derrière chaque geste il y a une volonté! Non ce ne sont pas les petits gestes qui vont directement tout changer…mais indirectement, ils permettent à des idées, à une conscience écologique de prendre de plus en plus de poids et c’est ce qui, au final, forcera la politique à prendre enfin le problème à bras le corps.
    J’y crois encore, même si j’aimerais que ce soit plus rapide…je suis loin, loin d’être parfaite mais je vois combien j’ai déja évolué en peu de temps et je me dis que c’est possible si tout le monde fait de son mieux, et déjà, ouvre les yeux! Il faut aller dans ce sens en se félicitant de chaque progrès, même minime – et non se perdre dans une pression stérile à la perfection, qu’il est illusoire de croire possible d’un seul coup. Bravo pour cet excellent article!

  25. Répondre madamezazaofmars 4 juillet 2019 à 20:47

    Je t’ai toujours trouvé parfaite dans ton discours concernant la réduction des déchets, ta manière de t’y prendre, en douceur, comme tu le pouvais, comme tu le souhaitais et toujours avec de la bonne volonté. Alors je suis heureuse que tu retires le filtre que tu t’étais imposée parce que moi par exemple c’est plus dans des gens imparfait mais qui au moins essaient de faire de petits gestes et me font réflechir sans rien m’imposer, là ça a du sens.
    Ne change rien et bravo pour ce nouvel opus

  26. Répondre Aude 4 juillet 2019 à 21:16

    Merci pour cet article !!! C’est vrai qu’il y aurait beaucoup à faire dans ce domaine. mais si on culpabilise trop et qu’on place la barre trop haut, on ne fait plus rien parce que ça parait inaccessible (en tout cas moi). Donc totalement d’accord avec votre philosophie : un pas après l’autre et chaque pas compte. Merci encore de partager tout cela avec nous !!!

  27. Répondre Noémie 4 juillet 2019 à 21:39

    Ton article est criant de vérité !
    Je remercie les réseaux sociaux d’exister pour le côté sensibilisation à la cause écologique et les astuces qui nourrissent mon cheminement mais je les déteste fortement pour toute l’angoisse et la culpabilité qu’ils apportent.
    Merci car tu as retranscrit parfaitement le fond de ma pensée et je me sens bien moins seule dans mon coin!
    J’espère vite te retrouver pour tous les articles que tu souhaites écrire en toute liberté !

  28. Répondre Bene 5 juillet 2019 à 07:37

    Cela faisait quelque temps que je voulais t’écrire pour te demander si on pouvait encore avoir ton livre quelque part, et je suis super contente de voir cette ré-édition améliorée, je file l’acheter.
    Nous on est très très loin du zéro déchet malheureusement, et à la maison ce n’est pas facile car mon mari est de ceux qui pensent que si on recycle c’est assez, et c’est lui qui gère les courses au quotidien. Il est convaincu que diminuer nos déchets lui donnerait encore plus de travail…. mais on fait nos mini pas, et voir des exemples réalistes dans un contexte réaliste motive.
    En ce qui concerne ton ressenti des réseaux sociaux, je comprends, je suis l’IG de my slow green life (grâce à toi), et je suis dépitée chaque fois qu’elle doit faire des stories se justifiant et en demandant aux gens d’arrêter de l’agresser. Mais n’oubliez pas les gens comme nous, la majorité j’espère, qui sommes reconnaissant des échanges productifs que l’on peut avoir et de toutes les idées et motivation que vous nous donnez 😉
    Bonne journée!

  29. Répondre Louise Grenadine 5 juillet 2019 à 08:04

    Bravo pour ce livre mis à jour qui aidera et motivera très certainement plein de personnes à faire des petits gestes au quotidien.

    Personne n’est parfait, personne ne peut vraiment totalement l’être, et je trouve ça tellement dommage / triste / pas bienveillant de pointer du doigt ce qui pourrait être amélioré plutôt que d’encourager les efforts faits au quotidien. 🙂

    Alors bravo encore pour tout ce que tu fais !
    De mon côté, j’essaie d’aller vers du plus local / minimaliste / éthique / responsable / zéro déchet depuis quelques années, mais cela prend du temps. Notre société n’est pas encore complètement pensée pour aller dans ce sens, mais j’aime relever ce défi ! 🙂

  30. Répondre Louise 5 juillet 2019 à 08:33

    Merci pour ce billet, dont je partage absolument tous les avis. Changeons de comportement au quotidien sans attendre, par un cheminement individuel, sans défaitisme, tout en sachant que tout cela n’aura un effet que si des décisions politiques réelles sont prises. (Désolée, je paraphrase !)
    Ça me désespère de jeter autant d’emballages directement en rentrant des courses mais dans ma banlieue, pas le choix. Pour la plupart des gens, les coûts ou l’éloignement sont prohibitifs pour consommer mieux.
    Une petite perle récente : arrivés à la déchèterie de ma ville, nous nous sommes fait enguirlander par l’agent en charge car l’accès était interdit… aux piétons ! Et je parle d’une banlieue proche de Paris, où les transports en commun sont largement suffisants…

  31. Répondre TERRE Annick 5 juillet 2019 à 08:38

    Oh merci Marjolaine pour ce joli billet déculpabilisant !!! Moi aussi je fais de mon mieux : le moins d’emballage possible, j’achète très souvent local (pas forcement bio), j’ai des poules, nous utilisons des savonnettes, j’ai fabriqué des lingettes démaquillantes, des protèges slips lavables… C’est vrai que ma poubelle est moins pleine mais pas anorexique ! Je fais ce que je peux mais je ne renoncerai pas encore à ma lessive « cracra » (mais j’ai renoncé aux assouplissants), à ma crème de jour, de nuit et mon eau de javel. Oui je le sais ce n’est pas bien mais c’est comme ça pour le moment. J’ai trouvé des groupes sur les réseaux sociaux tellement culpabilisants, et en même temps ils te disent de jeter tous tes trucs en plastique de les remplacer par des trucs en verre, en bois… Mais où se trouve le concept de zero déchet si tu jette ce que tu as depuis des années pour acheter des trucs neufs ? Autant dire que j’ai vite laissé tomber cette secte bizarre ! En tout cas merci Marjolaine pour tes billets, c’est ma bouffée d’oxygène et puis souvent tu me fait rire ! Surtout en ce moment sur Insta avec tes courges géantes ! Bizoux

  32. Répondre Aurélie 5 juillet 2019 à 08:38

    Salut Marjo,
    j’adore ce billet et ton blog, justement parce qu’ils ne sont jamais culpabilisants! J’ai appris et découvert beaucoup de choses grâce à toi et je ne me flagelle pas quand je prends des plats à emporter avec du plastique! On a déjà abandonné le sopalin, les bouteilles d’eau plastique , etc… et ça c’est grâce à toi! Sache-le!
    Est ce que je peux me permettre juste une petite note d’humour…Tu n’avais pas parlé de billets plus courts ??
    Oh, je te taquine mais j’espère vraiment que de savoir que tu influences beaucoup de gens,( car je ne pense pas être la seule, il y a déjà toute ma famille que je convertis au fur et à mesure;)) dans le sens positif du terme te mettra du baume au coeur.
    En tous cas, pour moi, il faut ABSOLUMENT que tu continues , en essayant ( et je sais que ce n’est pas évident) de ne pas tenir compte des gens qui sont malheureux et qui, du coup, ne peuvent pas s’empêcher de vouloir blesser les autres.
    Allez, bonne continuation, bisous!
    Aurélie
    PS: si tu as vraiment trop de potimarrons, tu sais , je n’habite pas si loin….

  33. Répondre charlotte 5 juillet 2019 à 09:09

    Toute la société est culpabilisante, tu manges trop, pas assez, pas bio, trop de déchets, etc etc. C’est décourageant

  34. Répondre Caroline 5 juillet 2019 à 09:27

    Bonjour Marjolaine,
    Dommage d’être obligée de se justifier…
    Merci pour la recette de la poudre lave-vaisselle, nous avions abandonné la nôtre car nous trouvions que la vaisselle avait un aspect « gras ».
    Je recommande le blog de Mango and Salt avec la très jolie Victoria.
    Très bel été à vous et votre famille.

  35. Répondre Sarah 5 juillet 2019 à 09:28

    Bonjour, Très juste votre article . Je ne suis plus autant de blog qu’avant et j’ai fais beaucoup de ménage sur instagram et autres. Je n’en peux plus des commentaires ou post accusateurs. Moi aussi, je fuis les ayatollahs de la -bien-pensance, qui au passage n’ont comme vous dites pas toujours la conscience si tranquille que ça. Il oublient l’humain, l’empathie, la connaissance de l’autre et de sa capacité quotidienne à penser à tout ça pour des raisons souvent bien complexes. Je vis entre 2 personnes extrêmes : l’une très écolo et l’autre dénuée de volonté écologique par peur de régresser. j’en prend , j’en laisse et je chemine à mon niveau.

  36. Répondre Florence 5 juillet 2019 à 09:56

    Oui je suis ébahie de constater les posts violents des chevaliers blancs sur les réseaux ou quand c’est pas ton engagement qui est remis en cause mais aussi ton orthographe, ton physique, bref, tout est susceptible d’être passé au crible de cette pseudo brigade des mœurs … C’est à gerber !

    Pour ma part, sur l’aspect environnemental, je suis très en colère des agissements des politiques … C’est trop facile de culpabiliser les gens parce qu’ils ne font pas assez, mais les aider en mettant les moyens, il n’y a plus personne ! L’exemple typique : ma communauté de communes si bienveillante en matière de recyclage nous a supprimé la collecte du verre (il faut aller tout amener dans diverses contenants répartis sur le territoire) et le bac de tri c’est tous les 15 jours (et hors de question de mettre un sac à côté de la poubelle, même si c’est trié et plié soigneusement, ils ne prendront pas) … Cherchez l’erreur !

    J’en ai assez de cette culpabilité qu’on m’impose alors que je fais des progrès en matière de tri, de décroissance, de respect de la planète !

  37. Répondre doublerose 5 juillet 2019 à 11:20

    Ha les reseaux sociaux et les « polices du zero dechet »
    je me suis désabonné de tous les groupes facebook ZD ou « Licornes » car je trouvais qu’on ne pouvait pas poser une question sans être limite insulté par des pro du ZD/déconsommation.
    C’est dommage car cela décourage parfois de faire des petits gestes. Quand on te renvoie que c’est tout ou rien, tu peux très vite finir par penser « c’est rien, ce sera plus simple »

  38. Répondre Carole Nipette 5 juillet 2019 à 11:31

    Dès qu’on s’expose, qu’on parle de soi, qu’on se livre en mode public c’est malheureusement la rançon de ce choix… et en effet il faut réussir à s’affranchir des donneurs de leçons…
    chacun fait à sa manière et avance comme il peut sur ce sujet et faire une chose positive c’est déjà mieux que rien du tout… je me livre peu en général et de mon côté je fais aussi des efforts, je n’en parle pas mais ce n’est pas pour ça je ne fais rien ! et comme toi je me questionne sans arrêt sur mes achats et je pense aussi que s’il n’y a pas de réforme de fond de la société qui passe par des lois etc, ça va être plus compliqué pour nous tous… je suis écœurée de voir la marché du bio qui grandit en n’étant pas du tout développement durable, le business avant tout et pas de réflexion sérieuse (je ne parle pas des mag spécialisés mais des autres…)… en tout cas la satisfaction personnelle de faire pousser des légumes ou de recycler, trier etc est déjà quelque chose qui rend heureux 🙂

  39. Répondre Claire 5 juillet 2019 à 18:42

    Premier commentaire alors que j’adore te lire depuis des années.
    Quelque soit le sujet abordé (réduction des déchets, galères et joies du quotidien, petits bonheurs, etc), ta plume respire la sincérité et c’est tout ce qui compte à mes yeux. Tu pourrais nous faire croire que tu es parfaite (éducation, écologie, organisation), mais non tu as choisi d’être vraie et on a de la chance de trouver encore des blogs comme le tien !
    Merci d’être telle que tu es et de nous livrer des petites tranches de vie qui peuvent nous faire écho.

  40. Répondre anneso_so 6 juillet 2019 à 07:43

    Oh la claque à la lecture de cet article….. je finis en colère contre les donneurs de leçon…
    Ça ne va pas assez vite pour toi mais tu te laisses le temps (et à ta famille… non négligeable ) de modofier les habitudes et nous sommes nombreux à ne pas en faire autant et à nous réfugier derrière plein de raisons plus ou moins valables….
    J’essaye de faire de plus en plus maison je suis hyper loin du zéro déchet, mais pas question de culpabiliser ! Essayer, changer qq petites choses c’est tjs mieux que rien..
    Alors dis nous tout, aussi simplement, sincèrement et agréablement que depuis toutes ces années !
    Une lectrice pas toujours régulière mais tu es incontournable dans mon web-univers malgré tout et je ne culpabilise pas (trop) quand je m’aperçois que ça fait longtemps que je n’ai pas lu un de tes posts

  41. Répondre Stéphanie 7 juillet 2019 à 20:48

    Hello, je te lis depuis longtemps…je rejoins ce qui a été dit plus haut : ton blog respire la sincérité. Quelque soit le sujet…Tu ne t’es jamais érigé en modèle ultime sur quelques sujets que ce soient. Comme tout le monde, moi y compris, tu réfléchis, tu testes et parfois tu reviens en arrière. On ne peut pas être parfait, on est fait d’ambiguïtés et de réalité aussi. Montrer ses cheminements, c’est super instructif pour les autres. Ça donne envie d’essayer, de suivre un mouvement.
    Et c’est déjà ça !

  42. Répondre Fanchette 8 juillet 2019 à 11:26

    Je chemine sur la même réflexion que toi : local, réduire les déchets. Et je crois aussi que les petits gestes individuels sont peu de choses – mais comme dit une de tes commentatrices : ça contribue quand même à faire cheminer les idées.
    Ici nous concentrons nos efforts de réduction de déchets sur le plastique et plus on s’interroge plus on en apprend de belles : l’incinérateur de déchets ultime qui est content de l’élargissement des consignes de tri car il récupère plus de carburant pour son usine ; la France qui exporte ses plastiques en Chine et en Malaisie.
    J’attends avec un sourire jaune l’interdiction du plastique à usage unique depuis que j’ai compris que cette interdiction concernant les plastique d’une certaine épaisseur et qu’il suffisait aux fabricants d’augmenter l’épaisseur de 1 micron pour que le dit plastique change de catégorie et cesse d’être considéré comme « à usage unique » : je sens qu’on va bien se marrer…
    L’autre jour sur la route lors de mes pauses (2 h route = une pause ), mon café avait un drôle de goût de plus en plus amer : servi dans des gobelets en carton plastifié avec d’office une touillette en plastique dedans alors que je sucre pas. Difficile pour moi de me passer d’un petit expresso lors des longues heures de déplacement mais je crois que ma mauvaise conscience va finir par m’en ôter l’envie.
    Alors les bien-pensants vont me dire d’amener mon gobelet ré-utilisable : je me suis déjà fait jeter de la laiterie quand j’ai demandé la crème dans mon pot de verre… alors je ne suis pas prête à ouvrir un débat à la station service de l’autoroute !

    PS : les Malo sont les seuls qu’on achète encore : leurs pots en carton ciré font d’excellent allumes-feu pour le poêle l’hiver. Remarque quant tu traques le plastique, t’achète plus grand chose au Super-Marché : c’est assez radical !

    Allez plein de bises

  43. Répondre Séverine 9 juillet 2019 à 13:27

    Je sors de l’ombre juste pour t’apporter tout mon soutien. Je suis fidèle à plusieurs blogs dont le tien depuis plusieurs années et tu parles ici de qqch qui m’a toujours interpellé, les commentateurs… je ne sais pas comment vous faites, je n’aurais pas le recul et la patience je crois. Tous ces gens bien pensant. Et quand tu regardes auj les commentaires sur les réseaux sociaux, les gens sont complètement déculpabilisés dans leur bêtise ou leur méchanceté, c’est affligeant.
    Moi je t’admire de te dé-censurer, merci de tes partages.

  44. Répondre Emilie 12 juillet 2019 à 13:52

    Bravo pour cet article si vrai. Dans un monde idéal, on serait parfait. Mais ce n’est pas le cas.

  45. Répondre Miss B 12 juillet 2019 à 19:00

    Merci pour cet article. Je te lis toujours avec grand plaisir et pour une fois je commente…
    Ca fait du bien d’entendre parler de collapso sur un « blog parental » (même si le tien est devenu bien plus que ça !). J’ai souvent l’impression que l’écologie reste marginale sur les blogs de maman, et c’est dommage car on a toutes envie de laisser un monde vivable à nos enfants, et actuellement c’est pas trop ce qui se passe…
    Moi je suis tombée dans la collapso un peu par hasard et une fois qu’on « sait », des changements de vie s’imposent d’eux-mêmes…L’angoisse et la tristesse sont effectivement presque quotidiens, mais aussi la joie et la gratitude vis à vis de l’abondance et de la sécurité dans laquelle nous vivons actuellement, et que j’ai cessé de prendre pour acquis pour le restant de mes jours. Bien sûr des contradictions persistent dans ma vie, et en cela l’article de la Révolution des tortues m’a beaucoup interpellée, merci pour le lien…je m’en vais de ce pas en lire plus !

  46. Répondre Nora 15 juillet 2019 à 15:49

    Merci pour cet article ! C’est vrai qu’il est parfois difficile de savoir quelle action ou quel choix est juste. Pour ma part, j’essaie de suivre les recommandations présentées par exemple dans le dernier rapport de Carbone 4, « Faire sa part ? Pouvoir et responsabilité des individus, des entreprises et de l’Etat face à l’urgence climatique ». Cela donne une idée de ce qui a vraiment un effet et mérite qu’on fasse l’effort, et ce sur quoi ce n’est pas la peine de trop se prendre la tête…

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