Ecologie

Couches lavables : les questions à se poser avant

Cela fait 4 mois maintenant que Petite Gavotte et moi nous nous sommes mises aux lavables et l’expérience se révèle plutôt positive pour nous même si ces derniers temps, avec les vacances et les 3 selles liquides quotidiennes, j’ai levé le pied mais mon objectif n’est pas de vivre qu’avec des lavables donc c’est parfait. Pour mémoire, j’utilise les Hamac, des couches avec culottes et inserts lavables (ou jetables mais j’aime moins). Je suis assez épatée par leur capacité d’absorption (j’utilise les insert en microfibre et polaire) et surtout, j’adore le fait qu’elles ne fassent pas de grosses fesses et que l’on puisse habiller le bébé comme d’habitude (oui, on peut parler couches et fashion).

photo-175.JPGSi vous aussi, vous êtes tentés par les lavables et que vous hésitez à sauter le pas, voilà quelques questions à vous poser avant de vous lancer :

Est-ce que ça me pose un problème d’avoir les mains dans le pipi ? – Voilà, on commence fort. Oui, avec les lavables, on a les mains dans le pipi, il ne faut pas se le cacher. Quand on enlève l’insert humide, c’est pas de l’eau de bleuet qu’on manipule, hein. Avec les jetables, il n’y a pas ce problème puisque le pipi est retenu dans la couche.

– Est-ce que je fais suffisamment de lessives dans la semaine pour que cela ne soit pas un poids ? Chez nous avec 5 membres dans la famille ça ne fait pas vraiment de différence. Mais laissez-moi vous dire quà la base, nos tas de linge sont impressionnants… Les inserts sont lavés avec les serviettes de toilette, bavoirs, draps, torchons à 60° et les inserts avec le linge coloré à 40°C.

– Est-ce que je suis prête à laver mon linge avec le la lessive en poudre et sans adoucissant ? Le linge lavé avec les inserts en tout cas. Personnellement, ça ne me pose aucun problème vu que je n’utilise plus d’adoucissant depuis un bail. Mais le paradoxe vivant que je suis vient d’en racheter parce que « le linge chez maman sentait trop bon ».

– Est-ce que j’ai de la place pour étendre du linge ? – Parce que tous les modèles ne passent pas au sèche-linge. Pensez-y…

– Est-ce que j’ai de la place pour stocker les couches sales ? – Une poubelle avec un peu d’huile essentielle d’arbre à thé fait très bien l’affaire mais il faut réfléchir où la stocker.

Est-ce que les lavables sont compatibles avec le mode de garde de mon bébé ? Si vous prenez un congé parental, pas de problème. A la crèche, les plus souvent, les couches sont fournies et comprises dans le prix (c’était comme cela pour nous à Banlieue-sur-Marne), si vous souhaitiez investir dans les lavables pour faire des énonomies, faites-bien votre calcul. Chez une assistante maternelle ou avec une personne à domicile, il faut en parler dès l’entretien d’embauche. J’en ai parlé à Azzurra qui est assez motivée pour essayer (rapport aussi à nos histoires de poubelles). Dès que le transit de Miss Gavotte se calme, on verra comment ça se passe, notamment au niveau de l’organisation des échanges de couches propres et sales (je sais, je vous vends du rêve, là).

– Est-ce que j’ai essayé le modèle dans lequel je compte investir ? – On compte environ 600 euros pour un équipement complet, ce qui n’est pas rien (mais beaucoup moins quand même que les jetables). Il vaut mieux essayer un pack découverte comme en font la plupart des fournisseurs de couches lavables. Chez Hamac, l’offre découverte est en vente ICI par exemple.

Il y a évidemment mille autres questions qui peuvent se poser mais ce sont celles qui me sont venues spontanément. N’hésitez pas à me poser d’uatres questions en commentaires, je répondrai avec plaisir (juré, craché).

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