Bretagne

7 conditions pour quitter Paris

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Quitter Paris pour la Bretagne, je vous en parle en détails ici et ici. Etant donné que je reçois toujours beaucoup de messages via Wonderful Breizh et mon blog perso sur le sujet et notamment sur ce qui nous a fait passer le cap, je me suis dit que c’était un bon sujet pour un billet.

Aujourd’hui je vous parle de mes 7 conditions pour quitter Paris. Attention, elles ne sont pas universelles, elles ne s’appliquent pas à tout le monde mais c’était les conditions impératives pour notre départ en famille.

Nous n’aurions, ni mon mari ni moi, eu assez envie de partir ou pris le risque de quitter Paris si ces conditions n’avaient pas été réunies.

Voilà donc nos 7 conditions, les 7 points qui ont fait, selon moi, de notre déménagement en Bretagne et de notre changement de vie, une vraie réussite.

1 – Tomber amoureux d’un endroit. J’ai adoré Paris et y vivre mais quand j’ai découvert le sud-Bretagne, j’ai eu un coup de foudre. Je me suis très vite projetée. J’ai tout aimé : la lumière (surtout), la mer, la côte, les prairies si vertes, les pierres… Oui, ça s’appelle un coup de foudre. Avec mon mari (qui est d’ici), nous avons tout de suite fixé notre zone d’atterrissage. Aucun autre lieu ne nous donnait plus envie de quitter Paris. Mon mari avait besoin de retrouver l’horizon et la campagne dont il profitait petit et moi, après un an passé à la Rochelle, j’avais compris que j’avais besoin de vivre près de la mer.

2 – Décider en couple. Cela nous paraissait primordial d’être tous les deux d’accord et que nos envies soient équivalentes. Aucun de nous deux n’a été moteurs sur la prise de décision, il n’y a pas eu de forcing ou besoin de se convaincre l’un l’autre. C’était quelque chose que nous voulions tous les deux. Le risque si la décision n’est pas complètement conjointe est que l’un fasse des reproches à l’autre si cela se passe mal.

3 – Préparer longtemps à l’avance. Nous ne serions pas partis du jour au lendemain. Nous avons pris le temps de mûrir notre réflexion tout en posant pierre après pierre notre vie en Bretagne. Nous avons emprunté dans une banque bretonne pour notre appartement banlieusard, pris nos assurances dans une agence bretonne, nous nous sommes mariés en Bretagne. Nous avons projeté notre avenir pour, à un moment, choisir une date de départ. Pour nous, ça a été la toute première rentrée scolaire de notre fils aîné.

4 – Avoir un travail. On peut partir la fleur au fusil en se disant que l’on trouvera bien quelque chose. On peut mais on prend alors le risque d’être déstabilisé si cela prend du temps. Mon mari et moi avons aménagé notre travail. J’ai arrêté le journalisme, je suis devenue rédactrice freelance, il a monté sa boîte, nous avons organisé nos vies pour que je puisse travailler depuis la maison (n’importe où dans le monde) et pour qu’il puisse aller travailler chaque semaine (entre 3 et 5 jours) à Paris car son job se fait presque uniquement à Paris. C’est un rythme qui nous convient parfaitement (même si je préfère quand il part seulement 3 jours) et surtout, c’est une chose dont nous avions discuté avant et sur laquelle nous étions d’accord. Partir vivre en province en espérant trouver du travail à plein temps et se retrouver finalement à devoir faire des aller-retours à Paris, ça ressemble  à un échec alors que si c’est un postulat de départ, cela change tout.

5 – Tester avant – Je n’aurais pas pu déménager dans un lieu que je n’aurais pas testé ou que je n’aurais vu qu’une journée ou deux. Mon mari connaissait et moi j’ai découvert le coin au fur et à mesure. En été, en hiver, pendant les vacances scolaires, hors des vacances scolaires. J’ai vu les différents visages de la zone géographique et cela m’a aidé à me projeter et à imaginer que la vie y était possible et comment elle y était possible.

6 – Se rapprocher de la famille – Nous avons souffert du fait d’être loin de notre famille, notamment quand nous avons eu ma cadette et moi des soucis de santé. C’était très dur d’être loin de nos parents et au-delà de ça, nous avons de très bonnes relations avec eux. Nous avions véritablement envie de nous rapprocher d’eux (et c’est gagné, je vis respectivement à 5 et 15 kilomètres de ma belle-mère et de mon beau-père). Nous n’aurions pas déménagé dans une autre région si nous n’avions pas eu le famille près de nous parce qu’au moins à Paris, nous avions nos frères et nos amis.

7 – Avoir déjà un tissu amical – Les beaux-parents c’est super mais ce qui nous a également motivé, c’est que nous avions plusieurs amis dans le coin. Pas juste à côté de la maison mais à 15-20 kilomètres, ce qui permet de les voir assez régulièrement et de festoyer autant que possible. Certes, on peut se faire des amis une fois sur place et c’est ce que nous faisons petit à petit mais cela aurait été très dur sans nos amis qui vivaient déjà ici.

 

Si l’idée de partir de votre région et de changer de vie vous trotte dans la tête, cette listevous éclairera peut-être. Gardez en tête que chaque famille ayant sa propre histoire et ses propres modes de fonctionnement, cette liste ne peut que servir de base et non pas être appliquée à la lettre.

Et si vous deviez rédiger votre propre liste, quelles seraient vos conditions à vous ?

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60 commentaires

  1. Répondre Corinne (Couleur Café) 10 mars 2015 à 07:47

    Avoir un travail serait pour moi la condition sine qua non.

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:33

      Comme il y avait à peu près zéro chance que l’on trouve du boulot dans nos domaines, nous avons réinterprété nos boulots.

  2. Répondre la pointe du vent 10 mars 2015 à 08:54

    Nous avons quitté Paris pour la Bretagne il y a 3 ans, et de notre côté, seuls les points 2 & 4 étaient remplis, tandis que le point « test » ne l’était qu’en partie (nous connaissions la Bretagne, mais pas le finistère)… J’ai quitté un job dans une très grosse boîte pour lancer ma marque de bijoux, et mon mari avait trouvé un job avant de venir… Il est vrai que nous décidons toujours des points forts de notre vie rapidement (mariage en 4 mois, expatriation Bretonne en 2) ! Aujourd’hui, même si j’adore ma vie ici, être loin de ma famille & de mes amis me pèse parfois, et ce, même si j’ai maintenant plein d’amis ici également !!
    Merci à toi pour cette petite liste qui pourra sans doute en aider plus d’une et qui me fait réaliser tout ce que nous avons accompli !

    • Répondre la pointe du vent 10 mars 2015 à 10:05

      je précise : mariage Préparé en 4 mois

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:36

      Nous, c’est saouls que nous prenons nos décisions 😉 mais ce déménagement, c’était une aspiration depuis si longtemps que tout s’est fait au fur et à mesure.

      • Répondre Covima 10 mars 2015 à 13:04

        HAHAHA ta réponse me fait mourir de rire, l’alcool désinhibe à tous les niveaux 😆

  3. Répondre anyo 10 mars 2015 à 09:40

    C’est une liste utile! Moi qui rêve de la mer mais qui a eu tant de mal à passer le periph… (les prix ont eu raison de moi ;-))
    Nos amis et famille sont trop précieux pour que je décide d’une « expatriation » même si le morbihan est déjà tout choisi, si un jour…

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:37

      Les prix nous avaient aussi en 2006 fait passer le périph mais nous ne serions pas restés à Paris quand même.

  4. Répondre doublerose 10 mars 2015 à 09:43

    merci Marjolaine pour cet article qui montre qu’on ne change pas de région aussi facilement.
    Nous avons quitté Paris pour suivre le travail et sommes allés dans une région que nous ne connaissions pas, où nous n’avions aucun amis ni aucune famille. Nous sommes restés 6 mois!L’isolement était trop dur à vivre et en plus les gens de la région n’était pas du tout accueillants.
    Nous sommes retournés dans notre région d’origine (en Province aussi) où nous avions des amis…il a fallu trouver du travail mais au moins on s’y sens bien.
    un changement d’air ne s’improvise pas!

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:39

      Cela doit dépendre des personnalités mais en ce qui me concerne, ne pas avoir de proches dans le coin, ça aurait été rédhibitoire.

  5. Répondre annouchka 10 mars 2015 à 09:44

    Ça me rassure de lire cela, parce que lorsque j’évoque le sujet autour de moi, beaucoup estiment que c’est facile de quitter Paris… Mais ce n’est pas vrai, quitter Paris oui, mais pour aller où ? Et retrouver qui ? Honnêtement, je me dis souvent que même si je rêve d’une maison au bord de la mer, ressentir ce sentiment de solitude serait probablement pire !

    Donc merci pour ce billet très juste ! Quitter Paris oui, mais il faut que certaines conditions soient réunies 🙂

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:40

      C’est facile de quitter Paris mais cela peut être très décevant si l’on n’y réfléchit pas et qu’on ne voit que le ôté : plage et pas d’embouteillages. Mais il y a d’autres éléments que la qualité de vie à prendre en compte. Bises !

  6. Répondre Nolwenn 10 mars 2015 à 10:48

    Et la 8e : quitter Paris par amour (d’un breton !)…évidemment ! 😉

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:41

      ça peut être une très bonne raison !

  7. Répondre Clotilde 10 mars 2015 à 10:53

    Ce billet me parle beaucoup mais nous n’avions pas une liste aussi longue lorsque nous avons décider, mon mari et moi ( et nos 3 enfants) de quitter Paris pour aller vivre en Province. Juste une envie très forte et subite de quitter Paris, laisser des journées de travail trop longues et trop prenantes derrière nous, laisser une vie de famille quasi inéexistante (pas de repas ensemble, pas d’activité ensemble…) et une vie de couple qui se fâne… il fallait un gros changement et nous l’avons fait: nous avons acheté une maison sans avoir vendu celle en région parisienne, nous avons déménagé sans avoir de travail sur place (mon mari a fait les AR sur Paris pendant 1 an avant d’être finalement muté :et moi j’avais démisionné ) j’en ai profité pour monter ma boîte (une boutique en ligne de décoration). Le résultat : trois enfants heureux dans une grande maison, un grand jardin, une vie en plein air avec le lac en été et la montagne en hiver, des parents heureux de se retrouver, d’aller au restau à pied en longeant le lac, de faire du ski en famille le week- end et de manger tous les 5 quasi tous les soirs ensemble! Je pense qu’il faut bouger quand on le sent mais surtout quand le couple le sent car les enfants suivront sans problème s’ils sentent que c’est pour le meilleur 🙂

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:41

      Les enfant s’adaptent vite, ça a été vrai aussi chez nous.

  8. Répondre La pipette 10 mars 2015 à 11:09

    Coucou Marjorie,

    C’est toujours très intéressant ce que je trouve par ici et sur ton blog ; pour une fois je viens te dresser notre contre-exemple afin de (peut-être) enrichir ton témoignage et rassurer d’autres personnes. Nous avons quitté Antibes il y a plus de 2 ans pour venir en Bretagne. C’est mon mari qui m’a mis la pression pour finir par me convaincre entièrement. Nous avons quitté nos emplois sans savoir ce que nous allions trouver. Nous ne connaissions ni famille ni amis… Bref, que de l’inconnu mais avec une seule idée en tête : nous ne voulions par de la côte d’Azur pour nos enfants mais nous désirions par dessus tout continuer à voir la mer chaque jour. Pari réussi, nous avons atterri à La Bernerie en Retz après 4 mois passés en point de chute temporaire à St Gildas de Rhuys (Morbihan). Nous n’avons jamais été aussi heureux et sereins… Finalement, les amis, on s’en fait bcp avec l’école mais c’est vrai que la famille manque cruellement…
    Grâce à Nantes et Saint-Nazaire, le travail ne manque pas, en revanche il faut accepter de faire de la route et s’y attendre.
    Mais prendre le goûter quasi tous les jours sur la plage avec les enfants qui courent, ça vaut de l’or !
    Merci pour votre blog à toutes les deux.
    Des bisous
    La pipette

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:43

      Moi c’est Marjolaine 😉 C’est vrai que cette liste fonctionne pour nous mais n’est pas universelle et heureusement. Mais quand on vit dans un lieu qui ne nous correspond pas, je comprends que l’on fasse des choix radicaux.

      • Répondre La pipette 10 mars 2015 à 16:01

        Et dire qu’à cause de toi, j’appelle ma copine Marjorie, Marjolaine une fois sur deux …
        Désolée, plein de bisous.

        Le Boulet

  9. Répondre TiKoala 10 mars 2015 à 11:15

    On a suivi quasi à l’identique ces différents points pour un changement de vie similaire. Je suis originaire de l’Auvergne, mon mari est plutôt branché campagne et a toujours adoré cette région.
    Mais nous vivions à Lyon depuis plusieurs années. Par choix au départ, par devoir ensuite (boulot).

    La décision de revenir en Auvergne a été prise il y a 1 an et demi, puis murie, réfléchie. Nous venons de tout quitter à Lyon pour nous installer ici (un job à temps plein de sûr pour moi). Une maison avec jardin au lieu d’un appartement en centre ville.
    Et la première rentrée de notre premier fils prévue pour septembre aussi.

    Pour le moment on savoure, le ciel bleu et rose le soir, les étoiles la nuit, le feu de cheminée, le calme et cette odeur de campagne qui remplace celle de la pollution 🙂

    Il fallait oser, les débuts ne sont pas faciles (changement de nounou pour notre TiKoala, changements de repères pour nous) mais je crois que si c’est vraiment un choix de couple, et si effectivement toutes les conditions préalables qu’on s’est fixé sont remplies, alors tout ira bien !

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:45

      Que la vie soit douce alors !

  10. Répondre louise 10 mars 2015 à 11:45

    Je la trouve bien ta liste. Et je me rend compte qu’on n’a pas tant réfléchi pour partir à New-York. En même temps si on avait pensé à ça de manière rationnelle serait-on parti? Et pourtant on est si heureux de vivre cette aventure.

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:45

      Il y a parfois des occasions dans la vie qui nécessitent de fermer les yeux et d’y croire très fort parce qu’elles ne repasseront pas 🙂

  11. Répondre Amalia 10 mars 2015 à 11:51

    J’ai quitté Marseille pour revenir chez moi je me suis pas posée de questions mais moi c’était vraiment une question de survie en fait!

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:46

      je comprends très bien. De notre côté, nous étions bien chez nous dans notre appartement parisien mais nous avions envie d’être super bien 🙂

  12. Répondre flygirl 10 mars 2015 à 11:53

    trés bon article qui résumé bien la « problématique »

    Pour déménager régulièrement à cause du travail, je m’y retrouve bien…

    Hâte de se poser dans quelques années!
    On hésite encore entre la Normandie et la Bretagne ( mon homme a des attaches dans les deux régions..) mais en bord de mer c’est sûr!

    En tout cas je suis contente pour vous que vous ailliez trouvé votre coin de paradis 🙂

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:47

      Merci et bonne réflexion.

  13. Répondre Elwenn - Kid Friendly 10 mars 2015 à 11:59

    Article très juste. C’est fou mais il y encore des gens qui partent la fleur au fusil et déchantent… Et pour moi ton n°4 est limite le 1er. Parce que de nos jours ce n’est pas si facile de trouver un job et que selon ta profession les opportunités peuvent être encore plus réduites en province…

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:47

      Ah le travail, c’est un pu le nerf de la guerre…

  14. Répondre isavoyage 10 mars 2015 à 12:26

    Nous, on envisage de quitter la Bretagne ! J’ai déjà quitté Paris pour la Bretagne (mais sans famille à l’époque), rencontré mon cher et tendre et eu un tout-petit en Bretagne et maintenant on a envie d’en partir. Pour un autre climat, pour vivre autre chose dans un lieu choisi par nous deux. Mais on ne trouve pas mieux pour le moment.
    Alors faire une liste et cocher tout ou y aller sur un coup de tête ? je pense que c’est en fait un combo de deux. La liste prend forme parce qu’on se donne les moyens, parce que l’envie est là et le coup de tête se concrétise parce qu’on a biffé tous les éléments de la liste même sans le savoir. C’est surtout une question de lecture a posteriori de sa propre histoire, non ?
    En tout cas, changer quand on en ressent la nécessité, c’est extra mais non, ce n’est pas facile. Surtout en effet si on se retrouve embarqué dans un endroit où on avait pas vraiment envie d’aller, loin des amis et de la famille etc.

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:49

      C’est tout à fait ça. c’est une liste que j’ai rédigé après 3 ans et demi; Sur le moment, nous n’avons pas dit : il faut ci, il faut ça mais c’était des évidences qui se sont mises bout à bout.

  15. Répondre matinbonheur 10 mars 2015 à 12:43

    Merci pour cette liste qui fait écho

    • Répondre Marjolaine 10 mars 2015 à 12:50

      Merci et bonne réflexion à toi.

  16. Répondre The Daydreamer 10 mars 2015 à 13:02

    Je fais partie des lecteurs qui ont apprécié les précédents billets sur le sujet et cet article montre que l’on peut poursuivre un rêve… tout en ayant les pieds sur terre pour en assurer le succès ! Merci 🙂

  17. Répondre Covima 10 mars 2015 à 13:13

    Pour moi le travail c’est la condition sine qua non : en avoir un sur place, ou le réorganiser comme vous l’avez fait. Sans ça, les rêves peuvent vite tourner au cauchemar, surtout quand on a une famille à faire vivre, et dans ce cas la nouvelle vie peut vite prendre le chemin de l’échec. De plus en Bretagne trouver un emploi est difficile dans certains secteurs, contrairement à Paris… mais parfois aussi une bonne étoile veille !

  18. Répondre Chez Olivia 10 mars 2015 à 13:29

    Le billet est intéressant mais ne me « concerne » pas (je suis née et j’ai toujours vécu en Bretagne) mais la photo m’interpelle (le mal du pays à cause de l’expatriation actuelle sans doute). Je me suis cassé la jambe en sautant de ce muret quand j’étais petite (au niveau du marchand de glace). Je n’étais déjà pas très agile à l’époque!!!

  19. Répondre Morgan 10 mars 2015 à 15:25

    Bonjour Marjolaine,
    Merci pour ce blog vraiment très riche et vivant que je suis depuis quelque temps et merci plus particulièrement pour ce billet qui tombe à point nommé pour moi puisque mon mari, moi-même et nos deux filles sommes en train de quitter la région parisienne pour Lorient (mon mari y travaille déjà toute la semaine et rentre en RP le week-end).
    Pour nous les conditions sont toutes respectées sauf « tomber amoureux d’un endroit ». Le choix de Lorient s’est imposé à nous pour des raisons professionnelles et pratiques, mon mari travaillant 3 jours par semaine sur Lorient et deux sur Brest. De plus, nous voulions retrouver un environnement citadin pour nos filles (9 et 11 ans) qui ont pris l’habitude de se déplacer de façon autonome et aussi pour moi qui travaille à la maison (je suis traductrice) et ne souhaite pas m’isoler davantage en résidant à la campagne.
    Toutes les suggestions pour bien s’intégrer à Lorient (pour celles et ceux qui connaissent) sont les bienvenues !
    Le grand déménagement est prévu pour juillet !

    • Répondre Ratounette 11 mars 2015 à 23:13

      Lorient est super… bon, la premiere fois que j’ai mis les pieds à Lorient j’ai eu envie de me suicider tellement c’est moche mais.. parce qu’il y a un mais, c’est une ville agréable, plein de boutiques, population jeune, une super fête foraine en decembre… en revanche quand nous sommes arrivés en bretagne il y a 2 ans, nous avons fait le choix de Ploemeur, à 10 minutes de Lorient… bonheur…. la mer, les bonnes écoles/collèges, tout sur place, petit centre ville agréable et ce bord de mer…. Nous habitons Lomener, un quartier de Ploemeur sur la côte, la plage à deux minutes de la maison, il y a deux écoles à moins de 5 minutes de chez moi. Il y a un excellent service de bus à Ploemeur (service normal et ramassage scolaire pour les collèges) qui fait que en moins de 20 minutes tu es au monop de Lorient. Après pour l’immobilier, Lorient sera moins cher que la côte.. normal, mais pas facile de trouver une maison avec un jardin si tu cibles l’hyper centre de Lorient (parc jules ferry par exemple)… enfin bref, vous avez beaucoup de chance de venir vous installer ici, nous on part en juillet et j’en suis malade… bonne installation!

      • Répondre Covima 12 mars 2015 à 13:56

        Je confirme, Ploemeur est un très joli coin (mais je n’y vis pas). Tu peux p-e proposer ton logement à Morgan ? 😆

        • Répondre Morgan 12 mars 2015 à 14:20

          Merci à Covima et Ratounette pour vos commentaires.
          En fait on a déjà trouvé notre maison avec jardin, en plein centre de Lorient, à 3 min de l’élémentaire de Merville, 4 minutes du collège et 3 minutes des Halles de Merville . On signe définitivement en avril et après il y en a pour plusieurs mois de travaux (rénovation + extension sur jardin).
          Une de mes filles est mordue d’équitation, vous auriez un centre équestre à conseiller autour de Lorient ?
          Et mon autre fille aimerait commencer la danse (modern jazz). Elle a 9 ans mais n’en a jamais fait. Vous auriez un lieu à recommander ?
          Quant à moi et mon mari, nous faisons de l’athlétisme tous les samedi matin, une formule sympa assez variée alternant endurance, vitesse, côtes, abdosetc. Est-ce que quelqu’un connaîtrait une formule de ce type sur Lorient ou à proximité ?
          Merci d’avance !

          • ratounette 12 mars 2015 à 14:59

            ah bah voilà.. le quartier Merville… le plus recherché de Lorient! Bravo pour la maison et bonne installation! Pour l’équitation, il y a un centre equestre à Ploemeur sur la route de Fort Bloqué : le centre de Lann Er Roch….

        • Répondre ratounette 12 mars 2015 à 14:55

          ah ah h a!! en effet pourquoi pas!!! Nous sommes en location… on devait acheter un terrain et faire batir à Ploemeur… Mais Morgan ne veut pas être isolée… , Lomener, est, d’après ma belle-mère le bout du monde…. Nous on s’y plait énormément… 😉

          • margaux schweblin 9 mars 2020 à 12:17

            Bonjour les filles,
            Je découvre le blog et vos retours d’expériences avec joie. Avec mon mari et notre fils de 18mois, nous sommes (presque) prêts à rejoindre La Bretagne. Ce projet a mûrit pendant environ 4ans… mais ça y est ! Nous mettons notre appartement de banlieue parisienne en vente d’ici quelques jours… (l’excitation est à son comble…) Nous sommes attachés à la Bretagne car mon mari a une maison de famille dans le Finistère (Camaret), mais pour y vivre et y travailler…difficile ! Nous avons donc choisi de mettre les voiles direction Lorient ou Vannes ou entre les deux… car Point N°1: nous avons des amis à Carnac/La Trinité et comme vous l’avez toutes dis c’est une force et une évidence d’avoir un ancrage amical/familiale là où on s’installe ! Point N°2 et primordial: le boulot. Travaillant tous les 2 dans l’audiovisuel, ingérable de faire tous les 2 des A-R à Paris ! J’ai instinctivement choisis de faire une formation et de changer de boulot. Je me lance dans un formation en Communication/Événementiel. Pour les cours ça sera à Vannes à partir de Septembre !
            Bref voilà la machine est en marche et j’ai hâte que les étapes « JOB » et « LOGEMENT » se concrétisent. Il ne me reste plus qu’à trouver La Boîte où bosser et La petite Maison du bonheur à louer. Celles d’entres-vous qui auraient un peu de temps pour échanger leurs conseils sur ses sujets seraient des anges !

  20. Répondre val d'arr 10 mars 2015 à 16:04

    Tout pareil pour nous… et ça fait 3 ans. Je ne repartirai pas même si Paris me manque parfois!

  21. Répondre mummys little girl 10 mars 2015 à 17:29

    haaaa tout quitter pour partir vivre ailleurs on l’a fait et quest ce que je regrete pas!
    apres nous cetait pour revenir dans notre région dorigine (pas loin de toi d’ailleurs).
    La motivation « vivre dans un endroit qui nous plait » « et avoir de la famille pas loin ».
    Cest cela qui nous pesait de ne pas avoir notre famille proche en RP.
    Je n’arrivais pas à me projeter avec des enfants alors après des aller retour les wk et les vacances ou sur la route à chaque fois on se disait…. »ha mais on rentre quand? ».
    Et ben le jour où on à su que j’étais enceinte les dés étaient jetés. Byby la région parisienne, on plaque tout! CDI et maison …
    Mais quelle niveau de vie agréable (même si moins de salaires) nous avons ici. Jamais on aurait pu imaginer cela la bas.
    Jai du par contre faire un virage dans mon travail à moi car pas de boulot dans la mode ici. Mais en soit garde t on le même travail aujourd’hui toute notre vie?

  22. Répondre Pacotille 10 mars 2015 à 21:12

    Ici c’est plutôt la montagne que nous cherchons pas tous les moyens à regagner… Je ressens exactement les mêmes choses pour les Alpes que ce tu décris pour la Bretagne. Cromagnon et moi y avons grandi, nous nous y sommes mariés et nous y avons famille et amis… Un jour peut-être nous rejoindrons notre Terre Promise à nous !

  23. Répondre Tara B. 11 mars 2015 à 10:50

    Pour moi qui vient de quitter Paris (mais pour un bout du monde un peu plus lointain que la Bretagne), ce billet me parle, tout en me permettant de voir que sur certains points nous avons fait un peu différemment :
    1. tomber amoureux d’un endroit : pas absolument indispensable pour moi, je d’adapte assez bien où je m’installe, mais je fais attention à ne pas m’installer dans des endroits qui me paraissent impossibles selon mes critères (on a refusé de s’installer à Sao Paulo et à Bombay par exemple).
    2. décider en couple : absolument indispensable, je te rejoins.
    3. préparer longtemps à l’avance : si c’est possible, je préfère, ça m’évite de devenir zinzin.
    4. avoir un travail : je dirais, avoir un revenu qui permette à la famille de vivre, et idéalement avoir un travail chacun (mais ce ne sera peut-être pas possible en fonction des pays où nous vivrons).
    5. tester avant : absolument !
    6. se rapprocher de la famille : pour nous ce n’était pas possible. On peut peut-être essayer d’adopter une grand-mère chinoise à la place, faudrait voir…
    7. avoir un tissu amical : coup de chance, nous connaissions deux personnes en arrivant à Shanghai. Se rapprocher de ses amis est idéal, mais à défaut c’était déjà formidable de ne pas être totalement seuls.

    Bon, à quelques petites différences près je te rejoins assez. Ne surtout pas oublier de mettre dans sa besace une bonne dose d’énergie, de patience et d’humour pour graisser les rouages au début 😉

  24. Répondre ClemEn12e 12 mars 2015 à 17:30

    Merci pour cette liste !
    Nous avons quitté Paris en 2011 quand j’étais enceinte de notre 1ere fille pour mutation professionnelle de mon mari. Nous n’avons pas choisi la région d’arrivée.
    Nous n’y sommes restés au final que 2,5 ans… ce furent des supers années, nos 2 filles sont nées là bas dans un contexte beaucoup plus calme qu’à Paris mais aucune famille sur place, aucune possibilité de trouver un boulot pour moi ou de changer pour lui dans la région…
    Nous sommes rentrés en janvier 2014 à Paris, j’ai retrouvé un travail en mai 2014 et aujourd’hui je rêve de partir vivre en Bretagne Nord, ma région de cœur ! serons nous un jour heureux de notre lieu de vie et sûrs d’être au bon endroit ? arriverons nous à conjuguer travail, vie familiale, amis, cadre de vie ? je n’en suis aujourd’hui pas sûre du tout…

  25. Répondre ceretane 12 mars 2015 à 21:22

    Ah ah! Ca m’inspire!
    Alors, nous on a quitté Paris, débarqué à Nantes (jamais mis les pieds avant) dans un appart sur plan dans un quartier inconnu…Pas d’amis, pas de famille. (la dite famille qui de toute façon te fait la gueule parce que tu pars hin hin!), un job pour mon mec, quand même. Ah et pas de permis pour ma pomme (ni de boulot tiens).
    Vise l’arrivée dans ta voiture familiale neuve (ben oui parisiens, il fallait qu’on s’équipe) un beau jour d’Août, la clim pas trouvée, le chat, la grande de 23 mois et le bébé de 5 jours….Oh le bel appart, oh tous les cartons à vider…On a recommencé à fumer, tiens, le jour même. Paye ta chute d’hormones et ta déprime….MAIS, 3 ans et demi après, on vit dans une chouette maison, on a des potes, une super vie sociale et des loulous…heureux. (Et nous aussi, cela va sans dire!!!)

  26. Répondre Aziliz 14 mars 2015 à 08:16

    En même temps, on ne se pose pas autant de question pour venir à Paris… On y va pour le boulot point. Après c’est vrai que la région est tellement peuplée qu’on retrouve toujours un bout de famille et d’amis.
    de mon coté, le retour en Bretagne ne peut s’ envisager qu’avec un nouveau projet professionnel, il me faudra nécessairement créer mon boulot, monter ma boîte mais pour l’instant je ne sais pas dans quel domaine…

  27. Répondre Lou et Swann 14 mars 2015 à 15:25

    J’ai quitté Paris il y a un moment déjà et je l’ai jamais regretté même si professionnellement ce n’est pas évident!
    Je viens de découvrir votre blog par le biais de Trendymood et je suis contente d’y retrouver mes racines bretonnes!
    Christine

  28. Répondre Une Fille @ Nantes 17 mars 2015 à 17:28

    Ton billet me parle tellement ! Nous avons quitté Paris pour Nantes il y a 5 ans et toutes les points de ta liste n’étaient pas remplis… Ce qui n’a pas été facile ! Notamment au niveau du boulot et des amis… Pas facile de trouver du boulot quand on ne connait personne, et pas facile de se faire des amis quand on ne bosse pas, CQFD ! Ça n’a pas été facile tous les jours au début ! Mais tout est rentré dans l’ordre depuis et dès qu’on déjeune dans le jardin, on oublie notre vie parisienne 🙂

  29. Répondre Céline @NeoBordelaise 2 juin 2015 à 15:51

    Merci Marjolaine pour ce partage d’expérience. Je te suis depuis longtemps, et ton départ en Bretagne m’a bien fait envie à l’époque. Pour ma part, comme Une Fille @ Nantes, toutes les conditions n’étaient pas réunies, au contraire, et ça n’a pas été tous les jours facile. Mais comme je l’explique sur mon blog (http://laventurebordelaise.fr/quitter-paris/), il y a un moment où le besoin de partir prend le pas sur le reste et où il faut se jeter à l’eau je crois, même sans filet 😉

  30. Répondre Fmior03 12 juin 2015 à 18:04

    Une seule des conditions n’était pas remplie, pour nous, à savoir se rapprocher de la famille… nous nous sommes éloignés de tout le monde, les grands parents les plus proches étant maintenant à 7h de route! Non pas qu’on ne les aime pas, j’aimerais en particulier pouvoir voir plus souvent mes grands parents à moi (90 et 91 ans), mais nous avons dès le début de notre histoire été un couple puis une famille très autonomes, le temps des grands parents étant beaucoup pris par des frères ou familles de frères plus compliqués (célibataire déprimé à l’étranger, couples en cours de divorce…).
    Notre départ à nous a été vers le sud, dans la grande ville de l’aéronautique, où nous sommes venus à l’occasion d’un mariage… presque immédiatement, la complexité de notre vie parisienne nous a sauté aux yeux, et nous avons été traumatisé notre fille – 1 an à l’époque – avoir peur de s’asseoir dans l’herbe! La décision a été quasi immédiate, le départ lui même a eu lieu 2 ans après (une mutation pour l’un , une démission pour l’autre).
    Aujourd’hui, deux enfants heureux qui passent leur temps dans le jardin, de l’espace, du temps, la mer, la montagne… quel bonheur!

    Mais nul doute que cela s’est aussi bien passé parce que cela avait eu le temps de mûrir, en tous cas dans notre cas 🙂

    • Répondre Fmior03 12 juin 2015 à 18:06

      NB: une chose importante à savoir quand on quitte Paris sans emploi à l’arrivée: le marché hors de Paris est quasi uniquement caché, il faut donc construire et nourrir un réseau pour aboutir. Une découverte pour des parisiens comme nous.

  31. Répondre Paulo 31 octobre 2016 à 23:02

    Bonjour tout le monde. Merci pour ton commentaire, ça m’a donné du courage pour prendre ma decision.
    Pour moi ce sont les difficultés que la vie nous fait affronter qui m’ont donné envie de quitter la zone parisienne. J’avais déjà travaillé à l’étranger, dans le sud et je suis remonté à Paris pour retrouver ma famille, mais il arrive un moment dans notre vie où il faut penser à notre avenir.
    C’est pendant mes vacances à Concarneau que je suis tombé amoureux de cette petite ville, ayant déjà des amis la bas ton message ma donné envie de reprendre mon courage a deux mains et de recommencer une vie dans un endroit où je me sens décontracté et ou je sens vraiment que les habitants sont décontractés.
    Je conseille à tout le monde de faire de courts séjours, à différentes saisons, avant de décider de sauter le pas.

  32. Répondre Paulo 31 octobre 2016 à 23:04

    Merci à pipette

  33. Répondre Partir De Paris 5 avril 2017 à 13:01

    De précieux conseils qui, même si appliqués à la Bretgane, peuvent servir un projet de changement de vie ! On ne peut que adhérer !!! Merci

  34. Répondre Cec 9 juin 2019 à 12:35

    Merci beaucoup pour votre partage d’expérience !!
    Mon mari et moi même sommes originaires de Bretagne mais actuellement en Région Parisienne.
    Aujourd’hui après plus de 20 ans, nous ne supportons plus la vie ici. Tout nous manque, la famille, la mer, Notre Bretagne…
    Seul souci pour sauter le pas, le travail à trouver sur place.
    On serait déjà partis depuis longtemps s’il n’y avait pas cet obstacle…

  35. Répondre margaux schweblin 9 mars 2020 à 15:23

    Bonjour !!
    Je découvre le blog et vos retours d’expériences avec joie ! Avec mon mari et notre fils de 18mois, nous sommes (presque) prêts à rejoindre La Bretagne. Ce projet a mûrit pendant environ 4ans… mais ça y est ! Nous mettons notre appartement de banlieue parisienne en vente d’ici quelques jours… (l’excitation est à son comble…) Nous sommes attachés à la Bretagne car mon mari a une maison de famille dans le Finistère, mais pour y vivre et y travailler…difficile ! Nous avons donc choisi de mettre les voiles direction Lorient ou Vannes ou entre les deux… car Point N°1: nous avons des amis à Carnac/La Trinité et comme vous l’avez toutes dis c’est une force et une évidence d’avoir un ancrage amical/familiale là où on s’installe ! Point N°2 et primordial: le boulot. Travaillant tous les 2 dans l’audiovisuel, ingérable de faire tous les 2 des A-R à Paris ! J’ai instinctivement choisis de faire une formation et de changer de boulot. Je me lance dans un formation en Communication/Événementiel. Pour les cours ça sera à Vannes à partir de Septembre !
    Bref voilà la machine est en marche et j’ai hâte que les étapes « JOB » et « LOGEMENT » se concrétisent. Il ne me reste plus qu’à trouver La Boîte où bosser et La petite Maison du bonheur à louer. Celles d’entres-vous qui auraient un peu de temps pour échanger leurs conseils sur ses sujets seraient des anges !

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