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Maudit sois-tu , babyphone !

photo-copie-1Le babyphone dans la MarjolieFamily, on pratique très peu. Vivant dans un appartement de 63 m2 (ah non, 64 m2 car j’habite dans un appartement qui a gagné 1 m2 en 5 ans, intéressant, non ?), la nécessité d’avoir un babyphone (aussi appelé écoute-bébé) ne nous a jamais sauté au yeux, enfin, aux oreilles. Un enfant qui pleure à la maison, on l’entend, point-barre. Nous utilisons parfois les babyphones pendant les vacances mais je préfère la vieille technique qui consiste à utiliser ses jambes régulièrement pour aller écouter derrière la porte si son bébé dort.

Depuis mardi, je suis chez Mamyvonne, en Bretagne. J’avais oublié de vous dire que nous avions vendu notre appartement de Banlieue-sur-Marne et qu’il faut maintenant trouver notre nid breton. Je suis donc en mission cette semaine avec Fleur de Sel sous le bras afin de visiter un maximum de trucs (mais ça c’est une autre histoire). Chez Mamyvonne, Fleur de Sel dort à l’étage et moi, au rez-de-chaussée. Il est physiquement impossible, même pour une Super Jamie à l’ouïe fine comme moi, d’entendre un enfant pleurer d’une chambre à l’autre. Fleur de Sel dort plutôt bien ces temps-ci mais pour entendre son réveil-biberon, j’ai branché le babyphone. J’ai pris soin de le brancher sur le canal B car il y a deux ans, j’étais persuadée que Kouign Amann pleurait et pourtant il dormait à poings fermés quand j’arrivais dans sa chambre. En fait, j’entendais le bébé de la maison d’à côté dont le babyphone était branché sur la même ligne, la A. Se faire réveiller par un gosse qui n’est pas le tien alors que les tiens dorment, les nerfs. Je me suis donc mise sur le canal B et je me suis couchée l’esprit tranquille.

Sauf que le babyphone, c’est le mal personnifié. Une sorte d’Oussama Ben Laden de la puériculture qui fomente des attentats de nuit pour perturber le sommeil paisible des parents. A chaque mouvement de Fleur de Sel, le truc se mettait à hurler. Elle se tournait sur la droite : « CRRRRRRRSHHHHH ». Elle se tournait sur la gauche :  « CRRRRSHHHHHH ». Elle toussait « HEUHEUHEUHEU ». Elle couinait « MIIIIIIIIHIHIHI ». Et évidemment, quand elle pleurait le matin « OUUUUUUUUUUUUUUUUIN ». C’était comme si le lit de Fleur de Sel était directement relié à mon oreille interne, l’horreur, le cauchemar. Never again.

J’ai eu beau régler l’appareil de toutes les manières possibles, je n’ai pas réussi à dormir serinement vu que j’était réveillée environ tous les trois quart d’heure. Gloups.

Résultat : j’ai revu mes objectifs de grande maison à la baisse car il est hors de question de vivre avec des babyphones la nuit. Nan, je déconne, je veux une grande maison, faudra juste que les enfants pleurent plus fort pour leur réveils-biberons où qu’il apprennent à se le préparer tout seuls ! 

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