Lis ma vie

Vacances à la montagne, attention : danger !

photo-64.JPGPour que chacun profite bien de ses vacances à la montagne, nous avions tout prévu. Le matin, Fleur de Sel avait sa place réservée à la garderie, Kouign Amann allait prendre des cours de ski avec son pote Léwo (bientôt 4 ans) et nous, heureux parents, allions skier avec les parents de Léwo (Mon Presque Grand Frère et sa Douce). L’après-midi, c’était tous ensemble à manger des crêpes au nutella, à faire des boules de neige, des compets de luge et des courses de voitures Cars.

Un plan sans accroc comme les aime Hannibal dans l’Agence tous risques. Mais qui a vu que ça se passe comme ça dans la vie de la Marjoliefamily, hein, qui ?

A peine le pied posé sur la neige samedi, je file au club Mini donner tous les papiers nécessaires à la finalisation de l’inscription des mes enfants. La dame au comptoir me conseille vivement de prendre l’assurance (15 euros par enfant pour la semaine) au cas où « votre enfant ne s’adapte pas ou en cas de maladie ». Etant donné que l’on sort de varicelle du côté de Kouign Amann, je me dis que c’est pas une si mauvaise idée. Hop, banco, je raque 30 euros.

Depuis plusieurs jours, nous préparions Kouign Amann à ces cours de ski : « c’est trop génial, tu vas apprendre le ski, tu vas t’éclater avec Léwo, trop de bonheur, trop de joie et d’allégresse « ! Sur le mode « j’ai bouffé des extas » !

Le dimanche matin, on voit le Kouign Amann qui monte en pression et se sent un peu à l’étroit dans sa combinaison prêtée par Princesse Loulou. Pour qu’il se sente à l’aise et ne se fasse pas rejeter par ses potes, on lui enlève la fourrure de sa capuche, il fait plus mâle ainsi. Nous partons tous vers le club Mini. Je vais déposer Fleur de Sel à la garderie, elle chouine à peine, mission accomplie. Je retrouve MMM qui a déjà largué Kouign Amann. J’entends au même moment les pleurs d’un enfant à qui l’on arrache les entrailles. « Alors ça c’est bien passé ? » que je demande naïvement à MMM. « Heu, non » qu’il me répond. A cet instant, mon cerveau complètement décalqué par le changement d’heure réalise que le gosse qui hurle, c’est le mien, gloups. Je ne suis pas du genre à me laisser attendrir mais là, je sens mon estomac qui fait un flip d’émotion. C’est mon Kouign Amann qui hurle comme si c’était son dernier jour. Je respire. Nous sortons. MMM, mon Presque Grand Frère et la Douce m’expliquent. Les animateurs sont arrivés et les ont embarqués un par un dans la pièce d’à côté. Pas bonjour, pas au revoir, pas je m’appelle untel, non. On t’embarque dans la pièce d’à côté alors que tes parents viennent de t’enfiler les chaussures les plus lourdes du monde et basta.

Nous partons donc nos snowboards sous le bras sous le regard de Kouign Amann qui hurle dans les bras d’une nana derrière une vitre. Vite, mes sels, je me sens pas au top.

Confiants ou plutôt inconscients, nous allons acheter nos forfaits pour la semaine. Il est 9h30 et nous avons 2h30 devant nous pour profiter de la neige. 10h21, mon portable sonne. « Faut venir chercher votre fils ma bonne dame, il ne fait que pleurer ».

Je retourne donc chercher mon pin’s et le retrouve endormi dans les bras de ce qui me semble être la directrice du lieu. Elle se met à m’engueuler que mon fils est fatigué et qu’il s’est endormi dans ses bras. Ah oui, j’imagine qu’après 1h30 à pleurer, on est fatigué mais je suis tétanisée par autant d’agressivité. La Douce m’accompagne, je la sens bouillir mais se contenir également. Je ressors mon fils dans les bras en lui promettant que demain, il ne remettra pas les pieds dans ce club Mini et que c’est avec sa maman qu’il va apprendre à faire du ski.

Franchement, je trouve souvent des circonstances atténuantes aux personnes qui encadrent les enfants mais là, ça a été le top of the top. Pour un club qui revendique l’accueil des enfants dès 3 ans, le personnel et le mode opératoire ne suivent pas. Tu pleurs, adios amigos. Je me souviens que petite, je chialais tous les matins que je ne voulais pas skier et qu’ensuite, j’étais bien contente d’y être et personne ne m’a jamais jugée inapte.

Dommage, on va faire fonctionner l’assurance, pour une fois qu’elle sert.

Nosu avons quand même profité de notre semaine de ski en établissant un système de garde alternée entre les 4 adultes tout en passant du temps avec nos loupiots (je suis la reine de la boule de neige et de la luge). L’année prochaine, on prendra des cours particuliers avec l’ESF. Aussi chers et plus intimes.

A lire également, les vacances d’e-zabel à la montagne (on transpire avec elle)…

PS : en photo, le télésiège Arcabulle que j’aime à appeler Barbibul. Oui, Barbapapa vit en moi, je chante même le générique du dessin animé sur les pistes, help !

PS 2 : pour ceux qui n’ont pas suivi sur Twitter, Fleur de Sel fait une surinfection pulmonaire suite à sa varicelle. Elle tient le choc et gobe ses antibios avec application.

PS 3 : le « danger » du titre, c’est que votre fils de 3 ans se fasse virer comme un malpropre d’un groupe d’enfants.

 

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