Inclassable

Les vacances de leur vie

2011-1344OLIVIER_PEREZ_PHOTOGRAPHIE.jpgIl m’a fallu un peu de temps pour pouvoir vous en parler ici. J’ai eu besoin de digérer (le mot n’est pas joli mais explicite) ce que j’avais vu, senti et ressenti au Village Kinder lors de ma visite il y a 15 jours.

Je suis partie un mercredi matin, la fleur au fusil sans trop savoir ce que j’allais découvrir. Enfin si, j’avais quand même le brief de base : Kinder (Ferrero) s’associe depuis 2010 au Secours Populaire pour envoyer plus de 1000 enfants chaque été en vacances dans une magnifique base de loisirs près d’Agen. Ce sont donc 165 enfants défavorisés qui n’ont pas la chance de partir en vacances qui profitent chaque semaine de ces superbes installations et découvrent les joies de la voile, du football, du canoë-kayak, du tennis…

Sur le papier, effectivement, c’est sympa et l’on ne peut que féliciter Kinder. Oui, on peut aussi se dire « mais avec tout l’argent qu’ils brassent chez Ferrero, on ne va pas non plus leur tresser une couronne de lauriers ». Certes, cette opération est une excellente campagne de communication (cependant, en aviez-vous entendu parler avant ?) qui donne une belle image de la marque et c’est un peu ce que je me suis dit en y allant. Pourtant une fois sur place, j’ai vite oublié cette idée pour voir l’essentiel.

J’ai vu des enfants. J’ai vu ce que ces vacances voulaient dire pour eux. Avec Alexandra de La Bande à Jules et Carmel de MalinMaligne (deux blogueuses invitées à découvrir le village Kinder également) nous avons parlé de cette fameuse demande des professeurs à la rentrée : racontez ou dessinez vos vacances. Pour certains la page reste douloureusement blanche parce que leurs familles n’ont pas les moyens de leur offrir une colonie ou une petite semaine de vacances en famille. Dur. Sous mes yeux, j’avais 165 enfants qui allaient avoir quelque chose à raconter. Des centaines de choses à raconter. J’ai discuté avec l’un d’eux qui devait avoir 10 ans, je lui ai demandé ses impressions, ce qu’il faisait de ses journées, s’il était content d’être là et si l’eau n’était pas trop froide (remember, il y a 15 jours, c’était l’hiver, même à Agen). « Ah non, l’eau est bonne ». A mon avis, elle devait culminer à 15°C mais je crois que même gelée, elle aurait été bonne pour ce petit bonhomme tout content d’être là.

Et puis ces vacances exceptionnelles ont la chance d’avoir de bien beaux parrains, des sportifs (Tony Parker, Laura Flessel, Tony Estangué…) qui viennent chaque semaine rendre visite aux enfants. Ce jour-là, c’était Nikola Karabatic qui est passé leur faire découvrir son sport et répondre à leurs questions. Avoir pour professeur de handball le champion d’Europe/du Monde/Olympique, voilà un sacré truc à raconter à ses copains le jour de la rentrée, non ? Enfin, à en juger par son sourire et son air épanoui, je pense que Nikola Karabatic sera aussi tout heureux de raconter cette belle journée à ses coéquipiers le jour de sa rentrée à lui !

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On pourrait se dire que voilà, on a offert de belles vacances à ces enfants, merci beaucoup et bon courage pour la suite, hein. Sauf que ce partenariat entre Kinder et le Secours Populaire va plus loin. L’an passé 70 enfants ont souhaité prendre une licence à l’année dans un club parce qu’ils avaient aimé un sport lors de leur séjour au village Kinder. Et bien Kinder a pris en charge leur licence pour que le plaisir perdure toute l’année. Pérennité, un mot que j’aime.

C’est d’ailleurs tout le mal que je souhaite au Village Kinder. Qu’il soit pérenne. Je voulais tirer mon chapeau à Kinder et au Secours Populaire pour cette opération et les féliciter pour avoir su créer un partenariat aussi bien équilibré et éfficace.

 

Merci à Olivier Perez pour les photos et à Fabien, Gauthier, Grégory et Kinder pour le temps passé à nous présenter ce Village du bonheur. Chapeau à Nikola et Bhakti pour le bonheur offert aux enfants ce jour-là.

 

PS : j’ai hésité avant de mettre la photo de groupe où l’on voit le visage des enfants sachant que moi-même, je ne montre pas le visage des miens. Je n’ai pas pu résister pourtant car je trouve qu’elle réprésente bien l’ambiance de ce village et que ce sont ces petites frimousses qui m’on fait réaliser toute la portée de ce projet. Cette photo est diffusée avec l’accord des parents, évidemment.

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