Conseils

Prendre l’avion avec bébé

Si comme nous, vous êtes une famille de baroudeurs, toujours par monts et par vaux, en jet lag permanent (dit celle qui n’est pas sortie d’Europe depuis 2006), dont les parents habitent à l’autre bout de la France et que le billet de train pour 5h30 de route coûte le même prix qu’un billet d’avion pour 1h de vol (parce que non, réserver des Prem’s deux mois à l’avance, notre cerveau n’en est pas capable), vous allez forcément prendre l’avion.
Avec votre bébé. Sur les genoux. Parce que dans la soute à bagages, il fait trop froid.

Voilà donc quelques clés et conseils pour voyager (le plus) sereinement (possible) avec un bébé, sur un vol court (avec Air France), je précise. Pour les longs courriers, je préconise le lexomyl couplé au wisky pour toute la famille. Non, pour tout l’avion.

– avant toute chose, demandez l’avis de votre médecin, surtout si votre bébé a déjà fait des otites.
– si bébé est tout petit, vous avez bien de la chance. Un porte bébé ou une écharpe suffit à votre bonheur et au sien. Je repense avec attendrissement à mon Kouign Amann de 8 semaines que j’ai trimballé à Pau dans son chinado sans même qu’il ouvre un oeil à l’intérieur de l’avion. Trop facile.
– lors de l’enregistrement, il vous faut mettre les poussettes et autres sièges auto dans des grands sacs plastiques et les envoyer en soute. Donc, une fois l’enregistrement passé, il vous faut un porte-bébé pour trimballer votre enfant, à moins que celui-ci ne marche (et qu’il veuille bien marcher).
– quoi mettre dans votre sac ? De quoi changer votre bébé (avec toujours un jeu d’avance, on ne sait jamais), son repas si c’est l’heure, un biberon d’eau (prévenir quand vous passez les contrôles de sécurité), sa tétine, son doudou, des jeux et surtout de quoi vous essuyer. Pas besoin de couverture, on vous en donnera une si besoin.
– lors de l’embarquement, vous pouvez passer en priorité si vous le demandez avec un joli sourire.
– au décollage et à l’atterrissage, aidez votre enfant à décompresser ses oreilles en buvant un coup de bib, de sein ou en tétant sa tétine. Le chewing-gum n’est pas une option.
– votre bébé doit voyager sur vos genoux, attaché à une ceinture supplémentaire qui s’enfile dans la votre. Sans problème quand votre loulou est tout petit, un peu plus compliqué quand il sait se lever, se retourner car croyez-moi, ce n’est pas la ceinture qui va l’arrêter.
– le voyage est vite long, parfois même avant le décollage et il va falloir mettre toute votre énergie à occuper votre bébé en lui lisant des histoires, lui montrant les lumières de l’avion, en regardant par le hublot… Si comme moi, vous êtes (parfois) chanceuses, une bande de rugbymen va vous aider et faire le cirque pour amuser votre enfant. Mais ça n’est valable qu’en période du Tournoi des 6 Nations !
– j’avoue, pour occuper Kouign Amann à l’aller, je l’ai laissé boulotter la moitié d’un mini-croissant. 12 minutes de calme. Et bien j’ai été punie car il m’a tout vomi dessus à l’atterrissage. Et vous savez quoi ? Quand on est en train d’atterrir, on peut appeler les hôtesses, elles ne viennent pas…
– le personnel est en général très attentif aux personnes qui voyagent avec des bébés. Vous aurez peut-être même le droit à des petits cadeaux : bavoir, bonnet ou encore la trousse nuage que vous voyez en photo. Soyons francs, la trousse nuage, je me la garde.
– lors des phases de décollage et d’atterrissage, rangez bien votre petit matériel. J’avais tout laissé sur le siège d’à côté et comme l’atterrissage a été un peu sport, TOUT s’est retrouvé par terre. Et une petite voiture, ça roule loin, tout comme les biberons. J’ai donc fini mon vol par une chasse au trésor avec les hôtesses.
– à l’arrivée, attendez tranquillement que tout le monde descende afin de rassembler vos affaires au calme et de ne rien oublier.
– une fois arrivée à destination, offrez-vous une bonne sieste, ça pompe l’avion !

Ouaip, c’est un peu décousu tout ça mais j’espère que vous trouverez les infos dont vous avez besoin. N’hésitez pas à compléter en commentaires si vous avez des idées.
Et bon voyage à Alexandra et Joséphine

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