Lis ma vie

9 mois d’émoi

Cette nuit, à 2h38, heure programmée pour la publication de ce billet, cela a fait 9 mois que Kouign Amann est venu chambouler ma vie, nos vies…

Maintenant, je l’ai autant porté dans mon ventre que dans que mes bras et si l’on cumule tout, cela fait 18 mois que mon coeur bat un peu plus vite. Oh, pas beaucoup, juste une pulsation de plus par minute, cette pulsation qui me rend maman, cette pulsation qui fait que toute ma vie j’aurai peur pour lui, cette pulsation qui me rend encore plus vivante.

Cela fait 9 mois que Kouign Amann nous rend la vie plus rose avec ses 7 kilos et des brouettes, moitié sucre, moitié beurre…
Cela fait 9 mois qu’il rend nos nuits plus blanches, même si à ce stade, on tire quand même vers le gris.
Cela fait 9 mois que je me demande comment nous avons pétri une si belle pâtisserie.
9 mois que mes pupilles sont rivées sur ce concentré d’énergie, que mes mains se tendent vers lui, que mes oreilles guettent le moindre son provenant de sa petite bouche, que mon nez sent son odeur de bébé, un parfum reconnaissable entre mille autres.
9 mois que mes larmes sont sur le fil, prêtes à couler à la moindre émotion.
9 mois qu’il teste la résistance du couple parental qui malgré tout « tient bon la barre et tient bon le vent. Hisse et ho, Santiano ».
9 mois que je respire un air plus frais, plus vivifiant qui parfois me fait tourner la tête.
9 mois que je ne sais plus comment c’était « avant ».

A 9 mois, il a l’air d’avoir déjà saisi tant de choses… Il a l’air tellement grand comparé à la petite asperge qu’il était à ses débuts…
A 9 mois, il sait mieux que personne me faire tourner en bourrique et se lève sur ses petites jambes l’air de dire « Maman , prépare-toi, je suis déjà en train de m’éloigner de toi, j’ai une vie à vivre, moi ! ».
Et moi de penser : vas -y mon bébé, pars, vole vers ta propre vie, je serai là de toute manière, à te soutenir, à t’attendre et à t’aimer inconditionnellement. Parce que je suis une maman.

Parce depuis 9 mois, tu as fait de moi, TA maman.

Carochoco, si tu lis ces quelques mots, mon coeur de maman est avec toi et les tiens.

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