Allaitement

Pour bien s’en tirer

Voilà un petit article, spécialement pour Sophie mais j’espère qu’il pourra aider d’autres femmes.
Dans la vie de maman allaitante, il y a les bons moments (la tétée, les yeux de bébé plantés dans nos yeux…)et il y a les moins rigolos (les draps trempés, les engorgements…) dont fait partie le recueil de lait.
Personnellement, je n’ai jamais eu mal, ni en allaitant, ni en tirant mon lait mais je sais que certaines ont des douleurs en tirant leur lait.
J’utilise un tire-lait manuel Isis de la marque Avent, un prêt de ma chère cousine (maman 10 mois juste avant moi). un prêt bien sympa puisque ce tire-lait coûte la modique somme de 54,90 euros ! J’ai presque envie de vous dire qu’il les vaut puisque dès ma première utilisation, j’ai réussi sans souci et sans mal à récolter mon lait.
Ce cher Bernard du lactarium m’a bien proposé de me prêter un tire-lait électrique mais j’en suis restée à mon bon vieux tire-lait manuel. Pourquoi ? Parce que le côté électrique me fait vraiment trop penser à une trayeuse… Je préfère maîtriser le rythme et le bruit de l’aspiration électrique m’aurait un peu coupé dans mon élan… Pour les tire-lait comme pour le reste, c’est chacun ses goûts !
J’utilise donc quotidiennement mon Isis de chez Avent et tout se déroule pour le mieux. Il est très doux et simple d’utilisation.

Lors de ma reprise éclair du boulot vendredi, j’ai donc pu tester mon tire-lait dans des conditions « extrêmes ».
9h47 : je sens une montée de lait venir. J’appelle MMM, Kouign Amann vient de finir son bib… Nous sommes presque synchros !
11h : je m’éclipse discrètement avec mon tire-lait dans les toilettes (les toilettes où un an plus tôt, j’avais effectué mon test  de grossesse positif….). Mon lait sort à la vitesse de la lumière. En 7 minutes (le temps que la minuterie arrête la lumière !), je tire 150 ml. Et quand j’arrête, la source semble pouvoir produire encore.
14 h : aïe, ça picote à nouveau. Petit stage aux toilettes pour obtenir la même quantité.

Bien évidemment, un collègue me grille dans la cuisine alors que je range mon lait dans le frigo commun. « C’est quoi ton bordel ? ». Un truc de maman qui allaite. « Ah, ok, je te laisse » me répond-t-il gêné…
C’est sûr, pour tirer son lait au boulot, il faut pouvoir prendre un peu de temps (5 minutes dans la journée pour moi, ça va, je trouve), avoir un endroit approprié (les toilettes, c’est quand même bof) et surtout ne pas se stresser, c’est le meilleur moyen pour ne rien sortir.
Pour trimbaler mon lait frais, j’ai emporté un porte-biberon isotherme qui isole bien de la chaleur. En revanche, je n’ai pas congelé ce lait car les conditions d’hygiène ne me paraissaient pas top : pas de stérilisation du tire-lait et séjour prolongé hors du frigo.

A part ça, quand je tire mon lait à la maison, en général, je fais autre chose en même temps (je regarde la télé, je me balade sur le net…) et je suis surprise de la quantité qui sort quand je n’y fais pas attention.
Pour stimuler la montée de lait loin de bébé, on peut regarder une photo de lui, ça marche !

Je tire mon lait, heu, non, mon chapeau à celles qui tirent quotidiennement leur lait au travail. C’est extrêmement fatiguant, bien plus que les tétées. Cette journée m’a fait prendre conscience que je ne pourrais pas continuer à allaiter à 100% en septembre. Je vais donc essayer de garder une tétée le matin ou le soir ou les deux mais je sais que je ne tiendrais pas le coup avec la fatigue du tire-lait et celle des transports.

Un dernier mot sur le tire-lait Isis, il est très facile à monter mais il faut faire très attention à ne pas perdre la petite pièce en plastique (de la taille d’une pièce de 10 centimes).

Pour compléter cet article, vous pouvez  vous rendre sur le blog de Martine qui a écrit un sujet sur la récolte de lait ici. Ses conseils complètent très bien cet article.

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