Lis ma vie

Frère et soeur for ever

Kouign Amann et Fleur de Sel, c’est une sacrée relation. Ils s’adorent vraiment vraiment très fort. Ils sont d’ailleurs super mignons à regarder. Ils s’étripent aussi vraiment vraiment très fort mais c’est normal (enfin, moi, c’est la normalité que j’ai connu avec mon frère). Il faut les voir se tenir la main, se parler longuement au téléphone quand ils sont séparés, entendre l’un demander  à ce que l’on mette un bonbon de côté pour l’autre s’il n’est pas là, s’asseoir dans la cour de récréation tous les deux côte à côte et discuter comme des petits vieux (ça, c’est la maîtresse de Fleur de Sel qui me l’a raconté)… Ils sont vraiment choupis, être frère et soeur, ça veut vraiment dire quelque chose pour eux.

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L’autre jour, Fleur de Sel nous a raconté une aventure qui lui est arrivée dans la cour. C’était un peu confus mais elle nous a expliqué que deux garçons étaient venus. « Y voulaient me poter, me fait les bisous alo moi j’ai quillé AAAAAAHHHHH, fot comme ça et Kouign Amann y est allivé » traduction « ils voulaient me porter, me faire des bisous alors moi j’ai crié AAAAHHHH, fort comme ça et Kouign Amann est arrivé (oui, elle a du mal avec les R toujours, sauf que elle répète mes « ar-ti-cule »)

Kouign Amann nous a raconté la suite, il est arrivé et a mis des coups de pieds aux garçons (de sa classe) pour qu’ils laissent sa petite soeur tranquille. Il nous a mimé la scène avec des poses dignes de Bruce Lee pendant que sa soeur expliquait  » et moi je quillais AU SECOUS », c’était une scène à garder gravée sur mon disque dur interne (aka mon cerveau).

Je suis donc intervenue en disant « tu sais, il ne faut pas taper, hein c’est interdit, on ne tape personne car ce n’est pas une solution, mais je suis très fière que tu aides ta petite soeur et que tu la protèges ainsi, bravo ». Ils étaient contents de leur aventure tous les deux, leur première histoire de guerre à raconter et raconter encore.

Moi ? J’étais tellement fière de la réaction de mon grand que, limite, j’ai eu envie de lui dire « j’espère que tu as visé les rotules » mais je me suis rappelé que j’étais le parent et que « la violence, c’est mal ».

C’était bon de les voir ainsi, complices. Frère et soeur, for ever.

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