Lecture

Deux livres pour le prix d’un

ça faisait un moment que je voulais vous parler de mes petites lectures et va savoir pourquoi, je repousse, je repousse (ça vous rappelle pas un certain article sur le dernier Aldo Naouri ?).
Peut-être que mes études littéraires provoquent une sorte de blocage et que de parler bouquins, ça me rappelle trop mes études (même si ça commence à dater diront les sarcastiques et y’en a qui me lisent, je le sais).
Je me mets donc un gentil coup de pied aux fesses (que j’ai toujours bien rembourrées malgré une jolie courbe de poids qui plonge à vue d’oeil) et me lance.

* Le Fait du Prince – D’Amélie Nothomb – Editions Albin Michel – Je vous l’ai déjà dit, cette fille me scotche. Sa personnalité, ses chapeaux, sa manière de parler,  sa façon d’écrire, sa vie. Elle est de ces personnes qui ne ressemblent à aucune autre. En général, j’attends que ses bouquins soient sortis en poche pour les lire ou je les emprunte à des copains. Mais là, en voyant la sublime couverture signée Pierre et Gilles chez mon libraire (et oui, je n’achète plus à la FNAC mais chez un libraire, faut faire vivre le petit commerce), j’ai craqué et j’ai acheté.
J’ai littéralement dévoré ce livre. Comme souvent, ses personnages sont loufoques, les situations incroyables mais là, j’ai trouvé à l’histoire quelque chose du film Mullholand Drive de David Lynch. On suit un personnage qui ne sait plus qui il est , qui usurpe l’identité d’un autre qui vit de contemplation et de bulles de champagne. Vous aimez les histoires qui ont un début, une fin, une explication ? N’ouvrez même pas ce livre, vous seriez déçu et en colère. Vous aimez vous évader, vous laissez embarquer dans une histoire sans queue ni tête, imaginer des possibles, foncez chez votre libraire. Et profitez en pour acheter Les Combustibles, du même auteur.

* La Consolante – D’Anna Gavalda – Editions Le Dilettante – Je ne lis pas Anna Gavalda parce que c’est à la mode de lire ses gros pavés (y’a qu’à voir dans le RER le nombre de personnes qui la lisent ! Impressionnant). Je lis Anna Gavalda car ça me rassure. Pour moi, c’est de la littérature doudou. On sait que tout va bien finir, que les bons sentiments humains vont gagner à la fin. Que même si la vie est dégueulasse, il y a toujours une lueur d’espoir, quelqu’un pour vous tendre la main. Bah moi, ça me fait du bien, parfois, de savoir que tout va bien se finir. En ce qui concerne la Consolante, je me suis accrochée de chez accroché ! Le début est d’une longueur à pleurer. Mais où veut-elle en venir, quand est-ce que ça commence ? Il est pas un peu chiant Charles, le personnage principal ? Je me suis donc accrochée et j’ai bien fait : au bout de 350 pages vient ce que l’on attend : le rayon de soleil, l’espoir d’une vie heureuse. Après avoir fréquenté les aéroports et le lit glacé de sa femme, Charles débarque dans une sorte d’arche de Noé où l’on n’est pas riches mais on est heureux. Où il y a des animaux, un lac pour se baigner, des enfants pour la musique d’ambiance… Un jardin d’Eden avec son Eve, bien sûr.
Anna Gavalda me fait du bien et je ne m’en cache pas. A lire absolument : Je l’aimais.

Et vous, vous lisez quoi ? Des recommandations pour mes prochaines lectures ?

Voilà pour mes lectures, sinon, mes seins ont enfin décidé de suivre le plan établi par mon cerveau et de limiter la production massive de lait. Ils n’ont pas l’air décider à arrêter complètement, va falloir qu’on ai une bonne discussion tous les trois ! A part ça, j’ai soif…

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