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Mes Foulées du Pont du Bonhomme 2017

Pour la troisième fois consécutive, j’ai pris le départ des Foulées du Pont du Bonhomme dimanche matin. J’adore cette course car le parcours de trail est superbe : autour du château de Locguénolé, dans la forêt et en bord de Blavet. J’y cours un peu à domicile avec des visages connus qui m’encouragent, je ne manquerais cette course pour aucune autre. Et puis c’est devenu une tradition avec la famille de Céline et les autres membres de la team Céline.

Avec seulement 2 sortie running depuis le Tour de Houat, je savais que je n’allais pas manger mon pain blanc. Mais j’avais envie d’y aller, je me sentais plutôt en forme, je savais que je terminerai quoiqu’il arrive.

Je prends le départ avec Azzurra et une autre copine sur le 8,6 km (qui fait 9,1 km). Mr Chéri renonce sur la ligne de départ, il a trop mal au genou. Marco le Kenyan avait pris le départ du 17 km 15 minutes avant. Bref, nous ne sommes que tous les 2 de la bande à courir.

Moi, je fais n’importe quoi. Une vraie gosse. Je pars mille fois trop vite. Je le sais mais j’ai cours comme un lapin qui détale. 5’27 au km, même quand je cours un 100m je ne vais pas aussi vite.

Au bout de 2 km, impossible de suivre les copines, je suis dans le rouge complet. Bravo Marjo. Alors je les laisse me distancier et je songe sérieusement à m’arrêter. À quoi bon se faire aussi mal, hein ? Je n’ai qu’à rentrer gentiment en marchant. Et puis je trouve mon rythme, je reprends mon souffle. J’ai fait 3 km, soit un tiers de la course, je ne vais pas arrêter là, si ? Je retrouve les copines au ravitaillement, on repart ensemble mais à nouveau, elles me distancient. Elles ne sont jamais loin, je les garde en visuel mais je ne parviens pas à les coller.

Je cours un moment avec un monsieur fort sympathique. On parle du paysage et on se marre à chaque fois qu’un des gars du 17 km qui court son 2ème tour nous double ! Point noir, depuis le km 4, une ampoule sous le pied me fait un mal de chien. Depuis Houat, ça devient une habitude !

Je rattrape à nouveau les copines car l’une d’elle est tombée (sans se faire mal, ouf !). Il faut dire que ça glisse sévèrement dans la forêt et qu’à part monter, descendre et éviter des cailloux glissants, on ne fait pas grand chose ! En descente (où j’arrive bien à allonger le pas), je reprends mon retard mais dès que ça monte, l’écart se creuse.

Nous courons ensuite dans la vase le long du Blavet. J’adore cette partie car même si ça glisse à l’infini, on a une vue superbe sur le Blavet et le Pont du Bonhomme. Elle annonce aussi la fin du parcours qui approche même si c’est sûrement la partie la plus difficile qui se joue alors au mental.

Il faut dire que la remontée du port est vraiment à pic et qu’elle TUE les mollets. et là, au lieu de continuer tout droit et de filer vers la ligne d’arrivée, on nous fait courir un peu plus dans le bois (où ça monte encore) puis on retrouve la route qui mène à l’arrivée.

Et ça monte, et ça monte, et il y a des virages alors on ne voit pas la ligne d’arrivée qui semble si loin. La première année, j’ai cru que je ne terminerai jamais la course et c’est Mr Chéri qui m’avait soutenue psychologiquement alors que j’avais envie de pleurer très fort. L’an dernier, c’est grâce à Céline D qui me tenait la main que j’ai terminé.

Hier, j’ai géré. Une petite bruine vient me rafraîchir pile au bon moment. Je sais que je l’avais déjà fait, j’entends mon nom ici et là et le public applaudit. Je vois la petite bande des enfant et des copains qui attendent à l’arrivée : « allez Marjo ! ». Ça vous donne des ailes un truc comme ça. Je vois MMM qui me prends en photo et le sourire des copines qui enregistrent les chronos à l’arrivée ! Je passe la ligne crevée mais super heureuse et fière d’être allée au bout.

Tellement contente que j’oublie de couper mon chrono. C’est en regardant les temps officiel que je réalise que j’ai couru plus vite cette année (44 secondes) que l’an passé sur le même parcours. Je vais me dire que ça ne sert à rien de m’entraîner ! 1h03’40, pas foufou mais parfait pour moi !

Marco est arrivé du 17 km (bravo à lui car boucler 2 fois le parcours, c’est juste le bout du monde !) et puis on a pris le temps de récupérer.

J’ai eu le plaisir de rencontrer Céline (oui, encore une !), une lectrice venue participer à on premier trail pour l’occasion (elle m’a reconnue à ma couleur rouge fluo je pense). bravo Céline parce que c’est une course pas facile du tout !

Et puis nous sommes rentrés à la Nourserie pour manger les pâtes bolognaises (pour les enfants) et le boeuf bourguignon (pour les parents) préparés avec amour par MMM. On a refait rapidement la course,  on s’est marré et puis on a bien profité de cette jolie journée ensoleillée en faisant une petite promenade digestive.

Merci à tout le monde et surtout aux copains et aux enfants pour les encouragement ! Nous n’étions que 2 à courir cette année de la bande alors que nous étions 5 (sur 8 adultes) il y a 2 ans. Alors les copains, vous soignez bien vos gros bobos et on se donne rendez-vous l’année prochain en pleine forme, OK ? La famille G, vous nous avez beaucoup manqué, on compte sur vous pour venir manger le Bourguignon en 2018 !

Un grand merci à l’APEL de l’école de Kernours qui fait un travail exceptionnel pour préparer cette course. Le parcours est parfait, l’ambiance est super (à chaque poste, on vous sourit et on vous encourage), les bénévoles sont impliqués et le ravitaillement est au top. BRAVO ! 

PS : cette course sera toujours aussi pour moi associée aux événements du 13 novembre 2015. J’y avais puisé beaucoup de forces à ce moment-là et elle symbolise aussi pour moi la vie qui continue et qui doit continuer. En ce triste anniversaire,mes pensées vont vers toutes les personnes touchées par les attentats.

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15 commentaires

  1. Répondre Céline / Shalima 13 novembre 2017 à 10:33

    Bravo ! Elle est vraiment pas facile cette course !

  2. Répondre charlotte 13 novembre 2017 à 11:02

    Magnifique dans l’effort comme toujours ! Je cours la corrida du Pouliguen le 17 décembre… Je sais que je vais en baver (un peu plus de 9km).

  3. Répondre odile 13 novembre 2017 à 11:20

    quel courage super

    • Répondre Marjoliemaman 13 novembre 2017 à 12:06

      Je ne sais pas si c’est du courage mais de la ténacité, oui c’est sûr 😉

  4. Répondre Bénédicte 13 novembre 2017 à 11:35

    Félicitations pour avoir amélioré ton temps, en plus sans entrainement 🙂

    • Répondre Marjoliemaman 13 novembre 2017 à 12:07

      Merci ! Mais bon, ça n’est quand même pas une bonne idée de courir dans s’entraîner, j’ai plein de courbatures !

  5. Répondre bibi 13 novembre 2017 à 14:07

    Bravo! il y a encore moyen de s’inscrire pour le trail de St Nolff dimanche prochain ^^ 😉 stretche toi bien!!

  6. Répondre C'est Line 13 novembre 2017 à 18:34

    Pour mon premier trail , je dois avouer que cela n’a pas été simple et ce n’est rien de le dire… Mon téléphone a également affiché 9,1km mais je crois que le dernier tiers du parcours l’a également rendu dingue??? J’aime ton récit qui ressemble étrangement à ma course??? et pour infos je t’ai reconnu grâce à ton sourire 😉

  7. Répondre mamine 14 novembre 2017 à 06:13

    Bravo ! Je suis loin d’en faire autant !

  8. Répondre Pétunia 14 novembre 2017 à 10:15

    Pour éviter les désagréments des ampoules tu devrais essayer la crème Nok.
    Je ne cours pas, mais elle est super efficace quand je suis en talons toute la journée pour éviter les échauffements et ampoules des chaussures neuves.

  9. Répondre Eva 21 novembre 2017 à 11:15

    Bravo et félicitations… Finir et gagner 44 secondes sans faire des entrainements .. c’est top… Par contre l’année prochaine l’objectif est de faire les 17km avec Marco 😀

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