Lis ma vie

Femme de marin

Nous en sommes en Bretagne mais il ne prend pas la mer. Il prend le TGV. Une fois par semaine, il monte à la capitale comme on dit en province, pour trois jours. La plupart du temps, ces trois jours passent en un éclair. Que les enfants soient des amours ou des monstres, ces trois jours ne sont pas une corvée à gérer. Nous avons trouvé notre rythme, nous avons à peine le temps de nous manquer et les retrouvailles hebdomadaires ont un goût délicieux, au moins pendant quelques minutes, juste le temps que l’on trouve un motif pour se chamailler et pour reprendre notre routine de vieux couple.

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Et puis il y a les semaines où la séparation est plus dure. Où les trois jours semblent une éternité. Où les trois jours se transforment en une semaine parce que de temps en temps, il le faut. Où sans que l’on sâche trop pourquoi, on a l’impression que cette séparation n’est pas supportable. Où l’on souffre physiquement de l’absence de l’autre. Où je laisse en évidence le petit message qu’il a griffonné avant de partir à l’aube sur ma to-do list qui trainait sur la table. Où je voudrais pouvoir jouer l’infirmière parce qu’il est malade et qu’un mari ne devrait pas avoir le droit d’être malade loin de sa femme…

Vivement la fin de la semaine et le retour du bateau.

PS : bon anniversaire Mamyvonne

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